Entre les éditions Zulma et moi, c'est toujours tendu. Il arrive toujours un moment où je me demande où l'auteur veut en venir. Pour ce Roblès, ça n'a pas loupé. Si j'ai aimé toute la vie de Manuel Cortes, bien décrite, bien présentée, à hauteur d'homme, j'ai été peu sensible aux élucubrations de son fils naufragé et de "Heidegger". L'absurdité de ce narrateur m'a un peu gâché le récit d'une vie passionnante à une époque passionnante. Mais ne serait-ce que pour l'aspect instructif du livre, de ce qu'on apprend sur l'Algérie, les pieds noirs et la guerre, le livre vaut largement d'être lu.
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