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EAN : 9782843049712
288 pages
Zulma (20/08/2020)
3.4/5   60 notes
Résumé :

Qui peut jurer de ne pas inventer, au moins en partie, ses souvenirs ? Certainement pas Augustin Harbour. Quarante ans plus tôt, errant dans le désert du sud libyen, il est tombé sur une mystérieuse oasis : Zindan. On y arrive de n’importe où, de n’importe quand, mais aucun des autres voyageurs échoués là ne sait comment en repartir. C’est que Hadj Hassan, Dieu lui-même, y vit, en compagnie de son envoûtante vestale, Maruschka Matlich.

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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Visite guidée proposée par un explorateur de mirages.
Lors d'une traversée du désert... Sud Lybien, Augustin Harbour égare sa raison, sa boussole perd le Nord et il tombe sur une oasis sortie de nulle part, sinon de son imagination. Point de palmiers ombrageant une mare d'eau cristalline dans laquelle Shéhérazade prendrait son petit bain. Nul chanteur ventru et barbu en train de chanter les mérites d'un jus de fruit. Cette Oasis Oasis , Oh, Zindän, c'est le nom du patelin, est une cité qui réunit une population d'égarés bigarrés issus de plusieurs époques.
Comme Augustin Harbour est scientifique avant d'être cintré, il va multiplier les croquis, prendre des notes et décrire avec minutie les moeurs et coutumes de cette étrange peuplade plus ou moins imaginaire. Notre professeur Tournesol ensablé va se mêler aux quelques castes qui structurent cette petite société : le clan des mangeurs de crevettes, celui des Trayeurs de chiennes, celui des Amazones et celui du Jujubier. Comme tout peuple qui se respecte et angoisse au sujet de sa finitude, ce petit monde va s'inventer un Dieu, Hadj Hassan, qui, comme sa phonétique le précise, préfère vivre dans le voisinage avec sa charmante vestale Marushka Matlich que dans les cieux.
40 ans plus tard, on retrouve Augustin Harbour dans une clinique privée pour VIP au Chili, séjour dans une maison pas de tout repos mais qui va lui laisser le temps de rassembler ses notes et croquis pour raconter son excursion à Zindän.
Chaque chapitre est un constitué d'une description détaillée et azimutée de cette évasion spatio-temporelle puis de quelques tranches de vie parmi les patients de la clinique.
Comme à son habitude, Jean- Marie Blas de Robles nous transporte dans des contrées inconnues où se mêlent érudition et fantasmagories, il nous ouvre son carnet de curiosités infinies et en profite pour glisser de ci de là et un peu n'importe où, quelques pensées autour de la relativité de la vérité, quelques piques au folklore religieux et quelques sarcasmes sur nos morales à géométrie variable.
Claude Lévi-Strauss posa que "l'humanité se décline au pluriel". Blas de Robles mélange tous ces pluriels pour créer des êtres singuliers, dotés de têtes de figures célèbres (Hugo, Darwin, lui-même...) posés sur des corps indigènes. Les dessins et gravures de qualité qui envahissent chaque page de ce roman font de ce livre un objet rare et précieux qui interroge l'imaginaire et la fiabilité de nos mémoires.
De tatouages en QR codes, de tabous alimentaires aux vertus du cannibalisme, de rites funéraires endiablés à la codification des ébats amoureux, l'auteur n'épargne aucune Mythologies avec la plus grande fantaisie. Je ne pense pas avoir compris la moitié des références glissées dans l'histoire mais chacun peut y faire son marché.
Ceux qui connaissent Jean Marie Blas de Robles ne seront pas étonnés de ce scénario foldingue et je ne peux que conseiller cette lecture décalée aux amateurs d'ovnis littéraires. Pas de petits hommes verts mais des êtres lunaires peuplent ce délicieux récit.
Du Jules Verne sous camisole.

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Le narrateur, A. Harbourg, son guide local Hamza, et leurs cinq méharis se perdent dans le désert du Sud libyen à la suite d'une tempête de sable. Après plusieurs jours de marche, ils arrivent épuisés aux abords d'une ville inconnue où ils sont bien accueillis, mais où on leur fait subir un curieux examen : on approche de leur visage une écharpe « dont les nuances [vont] du blanc au noir en passant par toutes les variantes de l'ocre ». le résultat de cet examen sur Hamza semble réjouir les habitants. La ville s'appelle Zindãn, et, lui apprend son hôte, il sera sous la protection d'Hadj Hassan, autrement dit Dieu, « le seul, l'Indubitable », qui vit parmi eux. Hamza est alors accompagné dans un autre logement éloigné. Fin du premier chapitre en parodie de thriller : Harbourg ne reverra Hamza qu'une seule fois, dans de « tristes circonstances ».
***
Les 28 chapitres de cette « fantasmagorie » sont tous divisés en deux parties, sauf le premier, et titrés par une énumération des thèmes abordés. « Ce mémoire est une mise en forme de mes carnets de route destinée, sur la suggestion du professeur Binswanger, à mettre un peu d'ordre dans le chaos de mes souvenirs […] prévient le narrateur, A. Harbourg, qui se prétend invité pour quelques semaines de villégiature, avec ses compagnons, au Chili, à la villa Bellevue. le mémoire constitue la totalité du premier chapitre et la première partie des chapitres suivants. Quant à la deuxième partie, elle est sous-titrée « Ricordi » et elle raconte la vie à la villa Bellevue, le présent de la narration, en somme. Elle est très brièvement présentée dans un encart comme étant le journal intime de A. Harbourg, ce qui signifie qu'il parle souvent de lui-même à la troisième personne. Bizarre… Comme le style des dessins qui apparaissent dans les marges et la langue châtiée employée pourraient faire croire que cette aventure se déroule au XIXe siècle, une allusion à l'attentat de la rue des Rosiers (1982) vient très vite clarifier les choses, si j'ose dire… Parce qu'elles ne sont pas claires, les choses… Ni dans les souvenirs délirants et bien difficiles à croire du narrateur, ni dans ce qu'il raconte de son séjour à la villa.
***
Chacune des bizarreries du nouvel habitat de A. Harbourg sera considérée avec le sérieux et l'absence de préjugé qui doivent être l'apanage de tout anthropologue-ethnographe qui se respecte. C'est pourquoi il ressent le besoin de se justifier tant ce qu'il nous raconte s'écarte des sentiers battus : « J'expose ces loufoqueries avec la distance que permet le passage des années, tout en étant conscient du trouble qu'elles suscitent chez mon lecteur. “On se fiche de moi”, songe-t-il. À tort. Qu'il sache que je partageais cette même stupeur teintée d'acrimonie. » La vraisemblance n'est pas le maître-mot iciì! le lecteur s'étonnera que tous les habitants se comprennent même s'ils parlent des langues diverses, que la façon de mourir la plus courante soit la combustion spontanée, que différentes époques se côtoient, que les hommes accouchent de petits mammifères par césarienne, j'en passe et des meilleures. Dans de nombreux cas, on trouve dans les marges des citations d'auteurs (réels ou imaginaires) qui ont traités du sujet ou la relation de curieux événements (canulars ou faits réels) en lien avec l'anecdote racontée. Ainsi, à Zindãn, on peut avoir accès à des rapports d'écoute provenant d'enregistrements réalisés par des potiers sur l'argile des vases qu'ils tournent. Ça me disait vaguement quelque chose, et j'ai constaté qu'il y avait beaucoup d'articles sur cette histoire qui circule depuis les années 60.
***
Blas de Roblès signe là un nouveau roman passionnant, drôle et profond. Évidemment, beaucoup des loufoqueries qu'il relate nous obligent à prendre de la distance et à considérer nos moeurs et nos croyances à la manière d'un témoin impartial… Les dessins, de la main de l'auteur, sont d'une grande qualité et souvent irrésistibles de drôlerie. Ils sont essentiellement de deux factures : beaucoup dans le style des gravures de l'époque de la colonisation, quelques autres, ceux du présent de la narration, dans le style des comics américains. On peut ici et là reconnaître certains personnages célèbres, et je suis sûre qu'il y en a beaucoup plus que ceux que j'ai reconnus. Citons seulement la représentation d'Hugo, présenté comme le « poète incombustible », admiré pour son « incontinence rhétorique » (p.82). Comme dans Là où les tigres sont chez eux, j'ai été séduite par l'érudition de l'auteur, que son humour subtil ou parfois potache dédouane de toute pédanterie. Ainsi, vous rencontrez Chamelle Sixtine, le duc de Trou-Bonbon, Canicula (sexeuse de canetons) ; vous lirez une délicieuse fable sur les phasmes et vous apprendrez avec moi que le phasme est l'avenir de l'orme. Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman !
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« J'étais resté jusque-là, et je pense l'être aujourd'hui encore, ce qu'on appelle un apathéiste : ni athée, ni mécréant ni même agnostique, mais quelqu'un qui se contrefiche de l'existence ou de l'absence des dieux, parce que cette interrogation est d'ordre métaphysique, irréfutable par nature »

Augustin/Aby Harbour, alors qu'il se trouve au Chili dans une clinique dirigée par un certain Biswanger, qui l'a déménagée de Suisse avec d'autres patients, relate à des fins de thérapie les évènements qui, selon lui, se sont produits quarante ans plus tôt alors qu'il s'était trouvé enfermé dans une ville étrange, Zindan, située dans le désert d'Acacus, dans l'ouest de la Libye. Il avait été alors confronté, parmi d'autres êtres étonnants, à une sorte de dieu vivant, Hadj Hassan. Ce qui lui avait donné du fil à retordre dans son attitude d'apathéiste !

Pour cela, en plus de la narration de ses aventures, toutes plus incroyables les unes que les autres, il s'aide de croquis, ce qui donne à cette relation l'aspect d'une encyclopédie. La ville est divisée en quatre clans : Mangeurs de crevettes, Trayeurs de chiennes, Amazones et Jujubier… Après une description générale des us et coutumes locaux, Harbour décrira chaque quartier en particulier.

J'avais beaucoup aimé du même auteur, « Là où les tigres sont chez eux » mais je n'avais depuis rien lu d'autre de lui. Ce nouveau roman est un livre hybride dans lequel les dessins de l'auteur sont aussi importants que le texte. Mais pour autant je ne le qualifierai pas du terme, maintenant répandu, de roman graphique. Les illustrations soutiennent ou anticipent sur la narration, selon ce que l'on choisit de découvrir en premier, les deux aspects se complétant.

J'ai été sensible à la loufoquerie ordonnée et raisonnée de ce projet, qui va très loin dans le nonsense, les visions cauchemardesques… Une espèce de Jules Verne sous acide, mâtinée de Jérôme Bosch et des Monty Python, pour essayer de vous en donner une petite idée.

Un objet littéraire très particulier donc. Je l'ai trouvé vraiment réussi dans son genre inclassable.
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Une fable en hypertexte ! On ne clique pas sur les mots mis en évidence, on se reporte à la marge (« c'est la marge qui tient la page » JL. Godard) où Jean-Marie Blas de Roblès, taquin démiurge, a refait le monde. Égaré dans la ville de Zindãn, le conteur en étudie les moeurs, constatant avec un humour débridé, que la société humaine ne peut se passer des dieux, des cons et des gastronomes.
Fort d'une langue si châtiée qu'elle en devient délicieusement désuète, Jean-Marie Blas de Roblès nous invite à découvrir son cabinet de curiosités. La visite est exigeante, elle en découragera plus d'un. Les clins d'oeil sont omniprésents (beaucoup d'allusions drolatiques à notre modernité, comme les “signes parleurs”). Pour ceux qui ont été fascinés par les lectures d'Athanasius Kircher, Claude Lévi-Strauss, Ovide, Alberto Manguel ou du fabuleux « Dictionnaire du pire » de Stéphane Legrand (à lire d'urgence), ce livre est tout indiqué. Á la différence de Laurent Binet (tous deux parlent, d'ailleurs, de Mélanchthon – une insoumise allusion ?), Jean-Marie Blas de Roblès ne se prend pas au sérieux. Cela rend son entreprise d'autant plus savoureuse. L'écrivain laisse libre cours à son imagination fertile avec pour terreau son admirable érudition. Prépare-toi lecteur, entre ces lignes tu verras des fromages en lévitation, des néphiles dorés, le duc de Trou-Bonbon, des barbéliotes hérétiques, un gyromancien, un douk-douk, un rapala géant sans oublier les terrifiants Gog et Magog.
Que ceux qui cherchent un roman classique passent leur chemin. Que ceux qui aiment les voyages non balisés se posent ici-bas.
Bilan : 🌹🌹
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Ce livre est déjà un bel objet, original qui va entraîner ses lecteurs sous d'autres cieux dans d'autres temps.
Personnellement je l'ai appréhendé par ses dessins et légendes pour me faire une idée de l'histoire ou plutôt des histoires que l'auteur va nous conter. A la fin il y a une apostille sorte de clin d'oeil pour nous dire le vrai du faux, ce distinguo ne m'était pas nécessaire tant lors de ma lecture j'ai été dans une bulle où plus rien n'avait d'importance que les aventures d'Augustin Harbour.
Dire d'emblée que ma bulle était emplie d'érudition, d'intelligence et d'humour et d'un imaginaire galopant. le livre le plus fou et réjouissant lu cette année.
Lorsqu'Augustin écrit les souvenirs de son expédition il est dans une clinique de luxe au Chili. Moments présents ponctués par les paragraphes intitulés Ricordi.
Notre aventurier, Augustin fuit Paris après les attentats de la rue des rosiers, donc en 1982 pour faire une expédition dans le désert sud-Libyen.
Pour cela il a un guide Hamza, ils se dirigent vers Garama à la rencontre des vestiges de la Cité Perdue. Mais leur boussole de détraque et ils arrivent à Zindãn.
« J'eus vite la conviction, cependant, qu'on arrivait à Zindãn d'à peu près n'importe où, mais qu'on y arrivait aussi d'à peu près n'importe quand. Si tout le monde s'y trouve nu ou presque après un certain temps, les coiffes, les casques, perruques ou chapeaux de différentes sortes que les habitants continuent de porter confirment une hypothèse qui apparaîtra plus clairement, sinon de façon moins insensée, lorsque j'en viendrai à exposer la découverte majeure de mes investigations. Je n'en diffère sciemment le résultat que par souci de méthode. »
A Zindãn règne Hadj Hassan Abou Hassan le Dieu de tous et la belle Maruschka.
Toutes les religions cohabitent avec une prééminence pour l'animisme qui donne lieu à des scènes aussi cocasses que « délicieuses ».
« J'expose ces loufoqueries avec la distance que permet le passage des années, tout en étant conscient du trouble qu'elles suscitent chez mon lecteur. On se fiche de moi, songe-t-il. A tort. Qu'il sache que je partageais cette même stupeur teintée d'acrimonie. »
Mais que le lecteur ne s'y trompe pas le sujet de ce roman démesuré est l'attraction exercée par Hadj Hassan Abou Hassan. En effet au fil de la lecture, le lecteur essaie de dénouer les fils de ce mystère, pourquoi et comment cette « créature » attire-t-elle toutes sortes de personnes venues de partout et de tout temps ?
« Un murmure d'adoration s'éleva de la place du mûrier ; tous ceux qui avaient assisté au châtiment de l'hérésiarque, les barbéliotes en tête, se précipitèrent aux pieds du chaman pour implorer son pardon d'avoir douté de lui, regardant comme un bonheur de parvenir à effleurer seulement le bord de sa bassine. »
Ne serait-ce pas une réflexion sur notre époque ?
C'est une aventure à travers les siècles qui nous est proposée.
L'auteur a un imaginaire fertile qui fait de son roman un grand livre philosophique.
Cela m'a rappelé mes lectures de Claude Lévi-Strauss et de Théodore Monod, une sensation d'être ailleurs, résolument et inépuisablement, si ces deux grands avaient été sous LSD.
Ce livre fait partie des livres dont la substantifique moelle ne s'offre pas d'emblée et c'est une bonne chose.
Chaque lecteur y trouvera la sève de la culture qu'il aura en lui, une belle façon de regarder notre monde dans le miroir. Et de déjouer les feux d'artifice du miroir aux alouettes.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 19 décembre 2020.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si je comprends bien cette métaphorisation du corps dans les sociétés qu'irrigue en profondeur l'omniprésence du sacré - comme celle des cavaliers de l'Altaï qui ont éprouvé le besoin d'emporter avec eux, inscrites à même leur peau, les images qu'ils révéraient au fond des grottes _ , j'ai du mal à entrevoir dans les tatouages strictement décoratifs autre chose qu'une propension à se démarquer, à chercher un semblant d'identité dans le regard d'autrui. Des emblèmes, plutôt que des empreintes, dont on se noircit le corps pour afficher ce que nous voudrions être, mais que nous ne deviendrons jamais.
(page 120)
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J’étais resté jusque-là, et je pense l’être aujourd’hui encore, ce qu’on appelle un apathéiste : ni athée, ni mécréant, ni même agnostique, mais quelqu’un qui se contrefiche de l’existence ou de l’absence des dieux, parce que cette interrogation est d’ordre métaphysique, irréfutable par nature, inexprimable, au sens où l’entend Wittgenstein à la fin du Tractatus, et ne mérite donc pas l’effort d’une discussion, fût-elle philosophique. Un humaniste, en somme, dont rien ne saurait modifier l’éthique de libre arbitre et de tolérance qu’il estime nécessaire pour habiter ce monde ; ni la preuve éternelle du néant, ni même un soudaine et convaincante théophanie. (p. 124-125)
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N'ayant d'autre principe moral que celui de ne pas nuire à autrui et d'affecter chacun d'une égale considération - ce qui me paraît une règle largement suffisante pour vivre une vie d'honnête homme en société -, je ne vois rien de criminel dans le fait de manger la dépouille de mon semblable, mais bien dans le fait de lui avoir ôté la vie, que ce soit pour cette raison ou pour une autre.
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[...] après tout ce que j’ai raconté de mon séjour jusqu’alors, peut-être puis-je suggérer ici avec moins d’incongruité le postulat auquel je m’accrochais pour ne pas devenir fou: sous tous ces aspects, Zindan était un monde à coefficient de rationalité variable en fonction des individus, ce qui est à la rigueur admissible, mais aussi du temps et de l’espace.
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Vidéo de Jean-Marie Blas de Roblès
À l'occasion de la 33ème éditions du festival "Étonnats Voyageurs" à Saint-Malo, Jean-Marie Blas de Roblès vous présente son ouvrage "Le livre noir des Mille et une nuits" aux éditions Cherche Midi.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2656013/richard-francis-burton-le-livre-noir-des-mille-et-une-nuits-notes-sur-les-moeurs-et-coutumes-de-l-orient-toutes-les-facons-d-etre-homme-que-connaissent-les-hommes
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