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EAN : 9782843048432
288 pages
Zulma (03/01/2019)
3.43/5   40 notes
Résumé :
Dans un petit milieu d’expatriés, joyeusement délétère et décalé, Beverly, l’Américaine, fait figure de brillante excentrique. Elle n’a aucune limite, mène sa vie comme au casino, et ne vit que par passion. Elle est exubérante, impulsive : irrésistible.

Quand Roetgen débarque sans transition du Brésil à Tientsin, mégapole glaciale du nord de la Chine, il est séduit par cette femme inouïe, de vingt ans son aînée. Comme une Shéhérazade en ombre chinoise... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Roetgen, Beverly, Warren et les autres… Les expatriés de Tientsin vont nous entraîner dans une aventure échevelée, servie par la plume truculente de Jean-Marie Blas de Roblès au meilleur de sa forme.

L'absorption d'une bonne dose de whisky permet des conversations plus libres, détachées des convenances et permet d'oublier un peu le spleen quand on est expatrié. Surtout à Tienstsin, au nord de la Chine. C'est-à-dire loin de tout! Roetgen et Beverly vont en apporter une nouvelle preuve. Lui arrive du Brésil, elle est déjà un pilier de la communauté des expatriés. Et si la belle américaine est plus âgée, elle est aussi plus excentrique: «Chez moi, tout est plus facile. Chez moi, c'est Key West, et pas ailleurs. Et, à Key West, quand deux personnes se rencontrent et réalisent que faire l'amour leur procurerait du plaisir, eh bien ils baisent ensemble. Boire, danser, le soleil, faire l'amour… Ça, c'est Key West! Cela me surprend toujours, dans le monde (c'est-à-dire hors de Key West), comment les gens compliquent les choses à loisir.»
Roetgen oublie ses principes et se laisse séduire.
«Vers deux heures du matin, alors qu'ils gisaient sur le lit, trop épuisés pour dormir, Beverly avait insisté pour qu'il lui raconte une histoire. Elle savait qu'il écrivait, un de ses «informateurs» à l'Institut où il enseignait lui avait même appris qu'une de ses nouvelles venait de paraître en traduction dans une revue de Shanghai. 
Roetgen s'était plié à l'exercice: content d'évaluer son texte à haute voix, il lui avait lu le début de Section découpage des porcs, un polar qu'il s'amusait à écrire par correspondance avec Hermelin, son ami de Pékin, chacun inventant la suite de l'intrigue à partir des pages qu'il recevait.» L'imagination fertile de Roetgen va alors nous entraîner dans les méandres d'un pays traversé de mystères, de légendes bien vivaces et de sociétés bien secrètes, le tout agrementé d'espionnage et d'une surveillance étroite.
Jean-Marie Blas de Roblès n'a pas son pareil pour nous entraîner dans ce type d'univers. Un peu comme dans L'Île du Point Némo, il mêle à son contexte historique et ragots, littérature et vieilles croyances.
Au sein de ce microcosme constitué par la colonie des expatriés et des Universitaires, la chose est aisée, tant les individus sont névrosés: «À l'instar de toutes les communautés étrangères résidant en Chine, la proportion de déséquilibrés, d'ivrognes et de malades mentaux y dépassait très largement le taux admis par les statistiques, et chaque semestre avait régulièrement son lot de suicides ou de rapatriés sanitaires.»
On se régale à suivre ce «con de Lafitte», un Québécois pur sirop d'érable, chargé de «polir les dépêches destinées à la France et aux pays francophones», Warren pour lequel la station balnéaire de Beidaihe est l'endroit idéal pour oublier tous ses soucis, Marylou l'Américaine qui va finir dans le coma, Hugo l'Allemand qui «commence à débloquer» lorsqu'il retrouve des traces de son père Albrecht, en poste de 1930 à 1950. On croisera aussi une Danoise avec de fausses dents, une Japonaise douée avec sa langue, des Japonais et, bien entendu, quelques Chinois qui viendront pimenter ce récit jusqu'à l'épilogue, lorsque la malédiction du Four Roses va à nouveau frapper.
Laissez-vous emporter dans ce labyrinthe à la prose hypnotique où se mêle les histoires et les époques, les rêves et les (dés)illusions.
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Depuis longtemps j'avais très envie de découvrir l'univers et l'écriture de Jean-Marie Blas de Roblès. le Cercle livresque de Lecteurs.com m'en a enfin donné l'occasion et j'en suis particulièrement heureuse.
Dépaysant, c'est le premier qualificatif qui me vient à l'esprit pour définir "Le Rituel des dunes". Pas seulement pour les lieux où se déroule le roman, mais surtout pour cette construction admirable qui enchevêtre des histoires, des personnages et des temporalités avec une si grande virtuosité qu'il m'a souvent semblé, au fil de la lecture, déambuler à travers plusieurs strates de fiction, non pas successives mais intimement imbriquées.
Sur la terrasse d'un bar de Macao, Roetgen relit un manuscrit commencé deux ans auparavant, lors de son arrivée à Tientsin. Cette lecture, la tombée de la nuit sur un paysage qui semble figé, l'alcool et la solitude favorisent le jaillissement des souvenirs et surtout celui de Beverly. Rencontrée à Tientsin, cette Américaine de 20 ans son aînée, fantasque jusqu'au délire, avait vécu plusieurs vies, entre sordide et sublime, qu'elle reconstruisait en récits épiques jusqu'à troubler le réel par la fiction. Roetgen n'était pas en reste qui lui racontait par intermittence le roman policier qu'il était, à l'époque, en train d'écrire. Roman policier lui-même nourri des situations vécues à Tientsin. Si bien que le doute s'installe : Beverly n'est-elle pas, elle-même, un personnage inventé par Roetgen ? "Peu importe si elle s'appelait réellement Beverly, Judith ou Artémise : elle n'existe que dans la mesure où Roetgen s'en souvient "(p. 19). Poussons l'interprétation plus loin : ne pourrait-elle pas être l'incarnation du lecteur que fantasme l'auteur en écrivant ? "J'aime bien quand tu racontes tes histoires" dit-elle à Roetgen (p.59). Quel écrivain n'a pas rêvé que ses lecteurs lui fassent le même compliment ?
Des variantes de la figure de Shéhérazade infiltrent ainsi le roman et instaurent un passionnant jeu de piste : lorsque Roetgen occupe le rôle de la princesse des "Mille et une nuits", il raconte son roman à Beverly pour l'apaiser et l'empêcher, en quelque sorte, de sombrer dans la folie, mais le charme opère dans l'autre sens lorsque c'est Beverly qui met sa vie en récit. Quoi qu'il en soit, la fiction, le roman, la littérature, pourraient agir comme des garde-fous... sauf que la trop romanesque Beverly s'effondre au moment où réel et fiction se confondent.
Il serait, cependant, très réducteur de limiter le roman de Jean-Marie Blas de Roblès à cette seule lecture ! de manière ludique et suprêmement intelligente, l'écrivain nous emmène dans une histoire labyrinthique en nous donnant quelques fils d'Ariane, quelques indices dont les agencements différents créent de nouveaux sens. le roman fonctionne comme un palimpseste, (comme un rituel des dunes littéraire, finalement) et le fait qu'il ait été entièrement remanié après la première publication en 1989 conforte cette hypothèse. Remarquablement écrit et construit, ce roman proliférant m'a subjuguée, à tel point que j'ai envie de jouer à le décortiquer pour mieux y réfléchir encore. A tel point que je pourrais en parler pendant des heures sans en épuiser les richesses. Epoustouflée, je suis !
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J'ai failli passer à côté de ce livre et je réalise à quel point cela aurait été dommage. Je le sais pourtant, car je n'en suis pas à mon premier roman de cet auteur, que son imaginaire foisonnant, ses nombreuses références culturelles et son inventivité narrative, requièrent de la part du lecteur, des disponibilités d'esprit et de temps, toutes conditions qui n'étaient pas particulièrement réunies lorsque j'ai commencé sa lecture. Mais heureusement, il n'est pas interdit d'en relire certains passages.
Dans le Rituel des dunes, l'auteur nous propose de suivre le récit d'un certain Roetgen qui se remémore, non sans nostalgie ou plutôt avec une pointe de culpabilité, sa liaison avec Beverly alors qu'ils étaient tous deux employés en tant qu'experts linguistes dans un institut à Tientsin en Chine, au cours des années 80. Plus âgée que Roetgen, l'Américaine a déjà vécu mille aventures, connu des situations sordides et "pris des décisions importantes". Son brin de folie n'est pas sans susciter une forme de fascination chez le jeune homme qui, fraîchement débarqué du Brésil, peine à trouver ses marques dans ce nouveau microcosme.
Le Rituel des dunes est un roman aux entrées narratives multiples car au récit de la liaison entre les deux linguistes, s'ajoutent toutes les histoires, les différents contes que Roetgen invente pour distraire et apaiser Beverly. Ces histoires s'insèrent dans le roman, un peu comme des nouvelles de taille variable et en constituent en fait la trame principale. J'avoue que j'ai mis un certain temps avant de le comprendre car j'en attendais davantage de l'autre histoire, celle entre les deux personnages et c'est ce qui explique que j'ai failli passer à côté.
Il faut dire que l'auteur nous sollicite tous azimuts car il nous propose aussi de suivre un roman d'espionnage mais en pointillés (un chapitre sur deux !). Les lecteurs de l'auteur y trouveront également une subtile allusion à la nouvelle La Mémoire de riz.
Un peu décontenancée au départ, j'ai donc fini par trouver moi aussi mes marques avec ce roman dont la qualité d'écriture est remarquable.


Lien : https://leschroniquesdepetit..
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Un roman en trompe l'oeil !
Deux personnages principaux : Roetgen et Beverly .
Fin des années 80, tous deux se rencontrent dans la petite communauté des expatriés, vivant loin de chez eux mais devant se lier pour que leur séjour soit plus bénéfique. Un milieu privilégié comparé à la vie quotidienne des chinois et cependant délétère, hétéroclite et haut en couleur.
Beverly a tout vécu et en ressort cassée, élevée jusqu'à 15 ans dans un milieu bourgeois-catho, elle se retrouve à la rue.
Très perturbée lorsqu'elle rencontre Roetgen qui a vingt ans de moins qu'elle, elle lui intime de lui lire des chapitres du roman qu'il écrit. Ainsi commence le rituel de la lecture, elle se livre entre inventions, mensonges, vérités et fantasmes, oui mais jusqu'où ira-t-elle ?
Il n'y a que dans ce rituel, censé l'apaiser et lui faire trouver le sommeil pour quelques heures, loin de ses fantômes, qu'elle apparaît vivante.
Le lecteur ne pourra pas dénouer le vrai du faux. Mais est-ce l'enjeu de ce roman ?
Jean-Marie Blas de Roblès nous entraîne dans un road-movie sur la création romanesque.
Le lecteur est enchaîné à plusieurs fictions littéraires qui n'ont ni début ni fin et cependant elles interagissent avec le réel de Roetgen et Beverly.
Cela précipitera-t-il la chute de Beverly ?
La fin restera suspendue...
Une belle écriture qui plonge ses lecteurs dans un univers où ils ne sont pas habitués à aller.
Merci Lecteurs.com et Zulma éditions.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 13 juillet 2019.
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La plume de Jean-Marie Blas de Roblès, pour le Rituel des dunes, est indéniablement virtuose. On s'engouffre sans peine dans les lieux et les ambiances merveilleusement décrits, principalement à Tientsin, mégapole en Chine du Nord, où vit tout un milieu d'expatriés dont Roetgen qui y noue une liaison avec Beverly, ex-millionnaire américaine, (totalement « insane » ?, simulatrice ?, sage avant tout ?...), de 20 ans son aînée, à qui il narre - souvent pour apaiser cette compagne fantasque - des histoires et des contes tel un Shéherazade au masculin.

Mais c'est là où les choses se compliquent : à ces récits, dont nous sommes lecteurs tandis que Beverly en est l'auditrice, s'ajoutent le polar qu'écrit Roetgen en parallèle, et des récits dans les récits.
Des mises en abyme littéraire trop denses et diverses qui font que l'on s'y perd, avec la petite frustration de ne pas tout « maîtriser », et même d'être certain de bien tout suivre. Un sentiment d'ailleurs conforté à la lecture de l'épilogue.

Néanmoins, pour le plaisir du style incroyable de Jean-Marie Blas de Roblès j'ai lu ce livre sans lassitude, envoûtée par la restitution des situations et des couleurs, sons, odeurs, climat, tensions... et pour son approche de certaines formes de folie. Ne serait-ce que pour la description que Bervely fait d'Océan Drive, institut psychiatrique dans lequel elle a déjà séjourné, et la description par Roetgen de la section asile de l'hôpital de Tientsin, ce livre vaut d'être lu.
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critiques presse (3)
LaPresse
22 mars 2019
On aime Jean-Marie Blas de Roblès pour la richesse de son écriture et ses univers déjantés, récits labyrinthiques qui explorent à la fois l'étrange et l'étranger.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
19 mars 2019
Oeuvre labyrinthe et originale que ce roman de Jean-Marie Blas de Roblès. Entre digressions et méditations philosophiques, au fil d'un voyage en Chine quasi initiatique, l'auteur nous entraîne dans les méandres des personnages.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Actualitte
15 janvier 2019
Sous fond d’un quotidien absurde du régime communiste chinois, Le Rituel des dunes est un roman maîtrisé, plongeant le lecteur dans des mises en abyme rocambolesques et dramatiques.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Comment as-tu fait? dit Beverly sans le regarder. Pour deviner que j’avais deux visages? 
Puis, quelques secondes plus tard, comme en réponse à une muette interrogation: 
– L’un, c’est celui que tu vois, l’autre, le vrai, qui est à l’intérieur. Il est constitué par toutes les bêtes qui grouillent sous ma peau et lui donnent sa forme visible. Je suis l’empereur Tsang, sa femme à deux têtes et le palais aux monstres tout à la fois. C’est pour ça qu’on m’enferme de temps en temps à l’Ocean Drive... Tu me prends pour une folle, n’est-ce pas? Qui sait, tu as sans doute raison, mais après ce que j’ai vécu, c’est d’être saine d’esprit qui tiendrait du prodige. 
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INCIPIT
Macao, et c’est presque le soir sur la terrasse du Boa Vista. Roetgen est assis derrière les balustres rongés par les embruns, entre deux des colonnes – vert amande et blanc alternés – qui rythment la façade victorienne de l’hôtel. Sur la Baía da Praia Grande, la mer, jaune sale et affligée de maladives taches roses, se confond maintenant avec le ciel. L’air, pourtant immobile, apporte par instants de vagues odeurs de seiche et de poulpes salés. Collée au mur, une tarente, si rapide à gober d’invisibles insectes, paraît concentrer au nœud de sa transparence les molécules même de l’attente.
Un cyclone passe au loin, dans la mer de Chine. Il ne fera, dit-on, qu’effleurer la ville ; assez néanmoins pour imprégner déjà toute chose de sa menace et faire naître, comme de l’étrange phosphorescence de la lumière, une sourde irritation de l’être.
Il a suffi d’un geste de Roetgen pour que le vieux serveur chinois, voyant sa bouteille vide, se hâte sans dire un mot d’en apporter une autre. Du vinho verde, un peu pétillant. Celui dont l’étiquette figure un crustacé indéfinissable, et qu’il buvait au Brésil, avec Andreas, dans ces mêmes flacons à panse plate.
De retour, Lao Tia, qui se pique de savoir les usages, verse un doigt de vin dans le verre et, main gauche derrière le dos, attend son approbation. Le breuvage n’en vaut pas la peine, mais Roetgen se plie quand même au glouglou chichiteux de la première gorgée. Ils sont tacitement copains, le serveur et lui, depuis que le vieil homme s’est aperçu que Roetgen baragouinait sans trop d’erreurs le mandarin. Lao Tia a appris son métier au café Kiessling de Tientsin, avant l’avènement du régime communiste ; ces derniers jours, il a eu avec son client de longues conversations nostalgiques sur la Chine à la grande époque des concessions étrangères.
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Après quelques années de ce perpétuel tourment, Tsang comprit enfin que, pour un être difforme, l’amour ou l’amitié ne pouvaient exister que dans une société de monstres, là même où la disgrâce, se dissolvant dans le nombre de ses miroirs, constituerait la règle unique : il ne mènerait une vie normale que parmi tout un peuple d’anormaux. Une loi triviale, mais absolue, que l’empereur entreprit d’observer avec tout la rigueur et la perfection que lui permettait son rang.
A l’intérieur de la Cité impériale, il fit donc édifier un superbe palais : le Repos précieux des Monstres désirables.
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" Quel aveu dans cette passion des Américains pour la généalogie, cette volonté d'ancrer leur destinée dans l'élite du Vieux Monde! Car il n'y avait jamais personne, évidement, pour revendiquer comme ancêtre tel obscur paysan ou tel soudard imbécile du Moyen Age."
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Les chapitres absents n’ont aucune importance. C’est comme dans la vraie vie : entre deux intervalles de temps qui séparent nos rencontres, je ne sais rien de ce qui arrive dans ton existence, ni toi dans la mienne. On passe ses jours à imaginer ce que l’autre a bien pu faire ou penser, à combler les trous. Et lorsqu’on se revoit, les résumés paraissent toujours un peu minables en comparaison.
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Vidéo de Jean-Marie Blas de Roblès
À l'occasion de la 33ème éditions du festival "Étonnats Voyageurs" à Saint-Malo, Jean-Marie Blas de Roblès vous présente son ouvrage "Le livre noir des Mille et une nuits" aux éditions Cherche Midi.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2656013/richard-francis-burton-le-livre-noir-des-mille-et-une-nuits-notes-sur-les-moeurs-et-coutumes-de-l-orient-toutes-les-facons-d-etre-homme-que-connaissent-les-hommes
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