La coloc

Une petite gourmandise que j'ai dévorée avec plaisir.
A priori, rien de commun entre Romain, ce lycéen de 16 ans du XXIème siècle, et moi. Pourtant … Au fil des pages, les mots de Jean Philippe Blondel ont fait surgir des images, des émotions, des bruits, des odeurs et les souvenirs de mon adolescence du siècle dernier ont surgi !
Il ouvre une fenêtre intemporelle sur les problèmes relationnels de l'adolescent avec ses parents, avec ses congénères, sur ses difficultés à s'affirmer, sur les copains qu'il admire, sur ceux qu'il envie ou qu'il rejette, sur ses premières amours, ses premières déceptions, ses premiers chagrins.
Quel bonheur de passer d'un dortoir (où sont bannis silence et obscurité totale, en 1960 comme en 2010 !) à un chouette appartement en colocation ! Ces trois garçons qui n'avaient fait que se croiser vont faire un bout de chemin ensemble. L'amitié sera peut-être au bout de ce chemin.

Ce livre est une montagne russe d'émotions.
Il s'agit d'une histoire intrigante et pleine de rebondissements, faisant intervenir 3 personnages énigmatique, mais également très attachant.
Romains, un lycéen de 16 ans, nous raconte sa colocation avec Rémi et Maxime. le trio devient vite inséparable et acquiert même une grande popularité au sein du lycée.
Mais, diverses trahisons vont venir perturber leur belle entente. Leur amitié mythique y résistera-t-elle ????

Désolé pour les fautes d'orthographe....
Titi...

A priori, Romain, Maxime et Rémi n'avaient rien en commun, rien qui pourrait induire une proximité entre eux. Malgré tout, en cette rentrée, ils emménagent ensemble – pour des raisons différentes, mais globalement pour se rapprocher du lycée. Trois caractères apparemment tellement éloignés qu'ils pourraient ne pas être complémentaires, et pourtant, petit à petit, une certaine intimité s'installe. L'apprentissage de l'autonomie et gagner en maturité sera parfois naturel, souvent chaotique. Surtout quand viennent se mêler les histoires d'amour, celles des ados, mais aussi celles des parents.

La littérature adolescente offre souvent des personnages non soumis aux contingences matérielles de la vie avec les parents : facile, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, quand ils veulent, sans demander l'autorisation. Ou alors la vie de famille est l'objet du roman, ou du moins son cadre. Jean-Philippe Blondel parvient à se situer entre les deux et à parler avec délicatesse d'une émancipation anticipée, avec tout ce que cela apporte de liberté et de difficultés. Les personnages sont peut-être un peu trop classique dans leur binarité – ils ne sont finalement pas ce dont ils avaient l'air au premier abord – mais les problématiques soulevées restent fines et l'écriture agréable. La Coloc m'a moins remuée que ses autres ouvrages, et pourtant je ne peux que le recommander : il aborde un large éventail de thèmes, sans que le résultat soit un imbroglio sans saveur. Et rien que ça, c'est fort.
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Au décès de sa grand-mère, Romain 16 ans, hérite un peu par hasard de son appartement. Après négociation avec ses parents il décide d'en faire une colocation. Romain se retrouve à partager l'appart avec deux gars qui ne lui ressemblent absolument pas. Il y a Rémi, le geek, fan de jeux vidéo, qui vit un enfer à l'internat. Et Maxime, le beau gosse du lycée, populaire, qui fait les 400 coups.
Après quelques travaux, les trois ados emménagent à la rentrée. Répartition des tâches quotidiennes selon un planning orchestré de main de maître par Rémi. Ils apprennent à se connaître, à s'apprivoiser et à vivre ensemble.
« Bon, la première chose que nous avons faite, quand nos parents ont tourné les talons, c'est de hurler- de joie, de soulagement. »
Mais tout ne se déroule jamais vraiment comme dans un rêve, pas comme ils l'auraient voulu. Cette belle histoire d'amitié va être mise à rude épreuve.
« Là, j'ai eu un moment de déprime, tout à coup. J'avais imaginé autre chose. Moins d'individualisme. Plus de solidarité. C'était idiot, je m'en rendais compte, nous nous connaissions à peine, il n'y avait aucune raison pour que nous formions une équipe- mes illusions fondaient. »
Des enchevêtrements feront grandir Romain, l'amèneront progressivement à être un adulte responsable car c'est avec ses erreurs que l'on apprend.
« Il a fallu apprendre. En accéléré. Tout ce qui paraît naturel quand on vit avec ses parents, ses frères et ses soeurs, et qui soudain devient source de désagréments, de malentendus et de frictions. »

Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un agréable moment de lecture. Une ambiance de camaraderie, trois ados totalement opposés qui se lient d'amitié, une construction, des faiblesses, un rude apprentissage et puis évidemment les premières amours de jeunesse.
Jean-Philippe Blondel trouve encore une fois le sujet parfait pour attendrir le lecteur, le mettre directement dans l'ambiance et l'émouvoir. C'est joliment écrit avec juste ce qu'il faut. Et oui, la coloc n'est pas si simple que ça mais c'est une belle leçon de vie pleine de richesse.
« C'est important comme partie du corps, l'épaule, non ? C'est sur celle de l'autre qu'on se repose, qu'on pleure, qu'on s'appuie ou qu'on s'endort. Dès demain, c'est ce que je vais m'atteler à devenir. Une épaule. Forte, solide et douce à la fois. Sacré défi. »

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2 critiques en 1 : ce qu'en disent les élèves...

Antoine, Killian et Lucas (2nde5) :
Nous avons bien aimé ce roman tout d’abord parce que cette histoire est bien orchestré et est pleine de bonne humeur. Les personnages sont assez bien présentés et l’histoire est certes courte mais bien construite. D’autre part la fin est assez imprévisible.
Ensuite nous nous sommes un peu reconnu dans ces personnages qui sont aussi des adolescents et qui vivent des histoires propres à leur génération, à notre génération. Ils vivent ensembles, participe à des soirées, se disputent souvent mais au final se réconcilient et apparaissent soudés et s’entraident par exemple les cours.
Enfin ce livre est court et facile à lire, ce qui peut être intéressant pour les jeunes réticent à la lecture. Le vocabulaire y est assez simple et on rentre facilement dans l’histoire qui démarre rapidement.
Au final, une histoire détonante, pleine de suspens, et qui vous fera passer de belles heures de lecture.

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Tatiana, Lucie, Clara (2nde5) :

Nous avons bien aimé ce livre, tout d'abord parce que nous nous sentons proches des personnages de par leurs âges, leurs actions et leur sentiments, et plus particulièrement lorsque Romain a un choix à faire entre l'internat et le fait de vivre chez ses parents. Ensuite, les thèmes abordés nous ont intéressé : l'amour, la liberté, l'adolescence ou encore la prise de risque comme par exemple le fait de partir en colocations à 16 ans ce qui nous paraît jeune. Cet exemple nous donne un exemple de la vie en colocation à cet âge. Enfin, ce livre est assez facile à lire de par le vocabulaire simple et la longueur des chapitres qui reste raisonnable, pour un livre jeunesse ainsi que la taille de la police. La couverture est également attirante.
Nous vous conseillons de le lire.

Je poursuis ma découverte du Grand Jean-Philippe Blondel avec ce roman déniché au dernier salon de Montreuil. Après Au rebond, Blog et Brise-Glace, La Coloc reste dans l'univers de l'adolescence et du lycée. La grand-mère de Romain décède juste avant sa rentrée en classe de Première, laissant un grand appartement proche du lycée de centre ville. Romain habite à la campagne, loin du lycée, et déteste l'internat : cet appart est une occasion en or de s'émanciper ! Si ses colocs sont loin d'être ceux qu'il aurait pu imaginer, le petit trio prend vite et devient inséparable. Rémi le geek et Maxime le populaire, deux garçons loin de la personnalité de Romain qui nage entre deux eaux. Un trio improbable mais qui va marquer à jamais Romain.

J'ai trouvé ce roman extrêmement juste, que ça soit dans les relations des ados à leurs parents, des parents entre eux, ou des ados entre eux également (relations amicales, relations amoureuses...) J'aime, comme dans les autres romans de l'auteur, que le personnage principal soit un garçon, un garçon en section littéraire, qui ose parler de ses sentiments. C'est encore trop rare dans la littérature jeunesse je trouve (ou alors je n'ai pas trouvé les bons livres).

Et bien sûr, en tant qu'adulte, ça me rappelle avec nostalgie cette époque où l'on rêvait tous de partir à la fac et de s'installer en coloc (chose que, pour ma part, je n'ai jamais fait et surement que je m'en porte que mieux étant très indépendante et bûcheuse je ne suis pas sure que j'aurai supporté finalement!)

Un beau texte, à proposer aux élèves dès la 4ème je pense.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Ce livre est assez bien car il nous fait vivre ce que nous pourrions vivre plus tard.
Il parle d'une collocation avec plusieurs histoires différentes : amour, amitié, argent, rupture ....
J'ai trouver ce livre intéressent

Trois jeunes lycéens s'installent dans un appartement en colocation pour leur année de première. Un roman réaliste qui plonge le lecteur dans les pensées d'un adolescent de seize ans qui découvre l'amitié, l'amour, la trahison.

Par ce second roman de l'auteur, je suis plus que charmée. le quotidien de la coloc devient vite comme une émission à ne pas rater et les acteurs sont entre clichés d'ados et originalité du mélange des classes, des personnalités, des talents. J'ai aimé le contraste entre la position du narrateur (Romain) et la vue d'un auteur adulte (et donc déjà responsable) comme si Jean-Philippe revenait sur une partie de son adolescence.
Il prend le risque que ses personnages soient naïfs et francs avec le lecteur, il leur laisse la liberté d'agir par transparence ce qui nous les rend attendrissants. Au fil des pages la barrière tombe et les actions s'enchaînent, sans nous mettre en haleine mais en attente d'une suite. La plume m'a paru merveilleusement adaptée au contexte, et m'a fait oublier les petits défauts de Blog pour que je me réadapte très vite à l'écriture de l'auteur.
Lien : http://aufillesdessaisons.ek..

Romain a 16 ans et vit en pension.
Lorsque sa grand-mère meurt, Romain demande à ses parents de s'installer dans son grand appartement désormais vide.
Il réussit à les convaincre ; sa mère pose néanmoins une condition : elle choisira les colocataires ! Rémi, le geek et Maxime, le garçon le plus populaire du lycée viennent y vivre avec lui.
Complicité, disputes, amitié, mensonge, rires et trahison rythment ce livre.
Attention, dérapage dans l'air !