La Cité de l'Arche, Tome 3 : Lumière morte/Lumière vive

Dernier tome de cette BD à mi chemin entre la science fiction et le fantastique. Suite à la folie des hommes, à la course au toujours plus, la vie est sur terre est devenue impossible. Seuls rescapés, des personnes au centre d'une grande ville que nous supposons être Paris. Des murs infranchissables ont été construits tout autour, des lumières artificielles sont venues remplacer le jour la nuit issue de la pollution, des hommes et les femmes vivent séparément pour contrôler les naissances et permettre à chacun de manger...
Mais qu'il y a t-il à l'extérieur? Est-ce véritablement une mort assurée? Les infidèles vivant sous terre sont convaincus du contraire mais la légende dit que seul un passeur pourra montrer la voie...
Quand la légende et la réalité se rejoignent...
La force du dessin dans ces 3 albums est de nous transporter dans des espaces très différents mais sombres bien que sous et sur terre. A la noirceur du peuple en surface, répond la vitalité de celui sous terre.
Lecture agréable pour les vacances même si pas incontournable.

Il s'agit d'un récit en complet en trois tomes dont la construction est des plus classiques. On pose les personnages et l'intrigue dans le tome 1, on fait évoluer l'histoire avec un cliffhanger dans le tome 2 et on conclut le tout dans le tome 3. Il s'agit également de science-fiction, plus préciséent d'anticipation. On devine rapidement où l'histoire se joue à l'aide des indices disséminés dans les planches et le dénouement, bien foutu, offre au lecteur une réflexion sur l'environnement, l'écologie et un futur possible si l'homme ne réagit pas quant à son comportement vis-à-vis de la planète. de ce côté, Olivier Boiscommun prêche un convaincu.
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