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EAN : 9782723472579
512 pages
Glénat (13/03/2013)
4.16/5   115 notes
Résumé :
Une des plus incroyables odyssées humaines de l'Histoire a eu lieu il y a un peu plus de 220 ans. Environ 1 500 hommes et femmes ont été déportés, entassés à bord de 11 navires, parcourant plus de 24 000 km sur trois océans. Ils étaient des bagnards, des forçats, des condamnés... le rebut de l'Angleterre! On les a envoyés à l'autre bout du monde, dans un pays qui n'existait pas encore. Aller sans retour vers l'enfer ou chance inespérée d'une nouvelle vie? Plus rien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Au XVIIIe siècle, l'Australie fait rêver les Européens. On sait qu'il existe un vaste continent là-bas, dans le sud du Pacifique, quelques explorateurs téméraires y ont même déjà débarqué, mais personne n'a encore revendiqué sa possession ni percé tous ses mystères. Jusqu'à ce que l'Angleterre ne se décide à prendre les devants... Il faut dire que « Botany bay », comme on l'appelle à l'époque, représente pour les Britanniques une formidable opportunité qui leur permettrait de désengorger leurs prisons et d'exiler enfin les prisonniers condamnés à la déportation et qui pourrissaient jusqu'à présent dans les geôles londoniennes. En 1787, onze navires quittent l'Angleterre et un an plus tard, après un voyage interminable et éprouvant, est officiellement fondée la colonie pénitentiaire de Nouvelle-Galles du Sud. L'aventure commence ! Avec cet ouvrage de plus de cinq cent pages Laurent Frédéric le Bollée et Philippe Nicloux entreprennent de nous narrer par le détail cette arrivée des Européens en Australie et les circonstances de la fondation de la première colonie anglaise sur le territoire. Un projet d'une grande ambition pour un résultat d'une qualité exceptionnelle en grande partie due à la qualité de la documentation et à la variété des thèmes abordées.

L'ouvrage se découpe en plusieurs parties nous invitant à découvrir les étapes majeures de cet événement historique, le tout avec un luxe de détails afin de bien faire prendre conscience aux lecteurs de tous les enjeux que représente cette colonisation de l'Australie pour l'Angleterre, et à plus vaste échelle pour l'Europe et ses colonies. L'ouvrage consacre ainsi autant de tant à l'arrivée des colons et à leur installation dans le Pacifique qu'à l'organisation de l'expédition encouragée par Lord Sydney ou encore au voyage en mer imposé aux déportés avant de parvenir enfin à destination. L'occasion pour les auteurs d'aborder quantité de sujets, des conditions de déportation des esclaves à la vie dans les prisons anglaises en passant par l'importance des expéditions scientifiques menées à l'époque dans des territoires encore peu connus, la vie à bord d'un navire, le fonctionnement de la hiérarchie dans la marine britanniques... L'ouvrage permet évidemment aussi de mieux comprendre en quoi consistait la politique impérialiste menée par les Européens et nous en apprend surtout beaucoup sur les relations tissées par les colons avec les autochtones, les fameux aborigènes.

Les deux auteurs ne commettent toutefois pas l'erreur de nous proposer un récit désincarné qui ne serait qu'une succession de faits détaillés et qui ne mettrait en lumière que des personnages illustres ayant joué un rôle clé dans cette aventure. Outre le capitaine Arthur Philip, chef de l'expédition et gouverneur de la future colonie, l'ouvrage se focalise surtout sur des personnages secondaires, qu'ils soient fictifs ou non, afin de multiplier les points de vue et de dresser un portrait le plus réaliste possible de l'événement. On découvrira ainsi en même temps que l'histoire de la colonisation de l'Australie celle du petit John Hudson, orphelin d'une dizaine d'années condamné pour vol, celle de l'impressionnant Caesar, ancien esclave en Amérique et à la carrure de géant, celle du très correct lieutenant Ralph Clark, dévasté de devoir quitter son épouse et son jeune fils, celle de Bennelong, premier aborigène avec lequel les Anglais entreprirent de communiquer, et bien d'autres encore. Outre le travail de documentation et la qualité du scénario et des personnages on peut également saluer celle de la plume de Laurent Frédéric le Bollée qui sait se faire très poétique mais aussi très lucide et plus incisive. Un mot, pour finir, sur les sublimes graphismes de Philippe Nicloux qui réalise des planches absolument remarquables dont certaines me marqueront longtemps (la double page illustrant l'intérieur d'un bateau négrier, le combat opposant un requin à une baleine...)

Laurent Frédéric le Bollée et Philippe Nicloux réalisent une belle prouesse avec cet ouvrage qui nous raconte par le menu l'une des plus grandes aventures du XVIIIe et où le lecteur assiste, fasciné, à la naissance d'un pays mais aussi à la mort d'une civilisation. Une lecture indispensable !
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Cette BD a un intérêt historique certain. En un peu plus de 500 pages de grande aquarelles ou de petits dessins nerveux, toujours en noir et blanc, elle nous raconte les origines de l'Australie, initialement colonie pénitentiaire de la couronne britannique à la fin du XVIIIème siècle.

De l'expédition à travers les océans aux raisons politiques de ces déportations, en passant par les relations avec les aborigènes ou les anecdotes sur les noms des lieux, les thèmes abordés sont nombreux, et j'ai appris beaucoup de choses.

En outre, le récit n'est pas scolaire et linéaire, mais s'attache au contraire à plusieurs personnages : le commandant Arthur Philip, des bagnards, un prêtre, un aventurier, un aborigène "apprivoisé", un ancien esclave américain devenu libre après la Guerre d'Indépendance, un militaire habitué à la guerre et à l'ordre... Nous découvrons ainsi une multitude de points de vue, entre idéalisme et désespoir, entre rêves de liberté et résignation.

Cela dit, ce livre souffre à mon sens de la comparaison avec un excellent téléfilm que j'ai vu il y a quelques mois sur Arte sur la même thématique. L'histoire est ici un peu longuette et elliptique, alors qu'elle était très rythmée et fluide à l'écran.

En outre, j'ai eu beaucoup de mal à suivre les petites histoires au sein de la Grande Histoire à cause de la ressemblance entre certains personnages : autant j'ai apprécié les dessins de paysages, que ce soit le panorama de Londres, les tempêtes de l'Océan ou la tranquillité de Botany Bay, autant j'ai trouvé les personnages caricaturaux : les Noirs ont des têtes assez choquantes de gorilles, tandis que les Blancs sont tous pareils, ou presque... Difficile de saisir les nuances quand on ne sait pas si on regarde Lord Philip ou un prisonnier !

A lire donc surtout pour se souvenir que l'Australie est un pays encore plus jeune que les Etats-Unis, peuplé au départ des "rebuts" de la Grande-Bretagne... un pays qui ne faisait pas du tout rêver les Européens comme c'est le cas aujourd'hui !

Challenge Pavés 13/xx
Challenge Atout Prix 16/xx
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Une fresque phénoménale de plus de 500 pages se déroule sous nos yeux à la lecture de cette BD qui relate la déportation de milliers de prisonniers anglais vers l'Australie à la fin du 18e siècle.
Tous les aspects sont abordés : les raisons politiques de se débarrasser de ces prisonniers, les conditions socio-économiques de l'époque, le contexte historique et la conquête de nouveaux territoires par l'Angleterre, la traversée qui dure plusieurs mois, l'arrivée sur ces terres inconnues, les rapports avec les aborigènes...

L'auteur a choisi de s'attacher plus particulièrement à quelques personnages emblématiques afin de créer une empathie envers eux, que ce soit des prisonniers, un commandant de la marine, un prêtre, un explorateur etc...
Je n'ai pas trop accroché avec les dessins mais cette BD est un formidable témoignage sur la naissance de l'Australie, peuplée par ceux que l'Angleterre considérait comme des rebuts de la société.
Tout y est expliqué simplement : les inégalités, les injustices, la raison d'Etat, les conditions de vie sur cette terre où tout était à faire et ce , aussi bien du point de vue des bagnards que des marins et autres personnes civiles qui se sont retrouvées ici sans être condamnées à quoi que ce soit.
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En Angleterre, en 1786, la justice a la main lourde pour les miséreux. le gibet de Tyburn tourne pourtant à plein régime mais dans les sinistres prisons de Londres, s'entasse dans la promiscuité, un peuple famélique toujours plus nombreux. Des criminels, assassins et violeurs, des prostituées, des gens endettés mais aussi des enfants comme John Hudson, neuf ans coupable d'un petit larcin, d'anciens esclaves des Amériques, comme Caesar. Cette population devient menaçante pour les autorités.

Ainsi est né le projet de les déporter à Botany Bay pour fonder une colonie pénitentiaire sous l'autorité du gouverneur Philip, un marin discipliné mais pas vraiment convaincu de cette mission. Faire d'une pierre deux coups, amener une pépite supplémentaire à la couronne, et résoudre une question sécuritaire, voici le récit de l'organisation d'un choc de civilisation, dans une terre habitée depuis des temps immémoriaux.

Ce roman graphique de 500 pages, très documenté sur tous les personnages cités nous raconte l'Odyssée de cette première expédition qui est à l'origine de la fondation de Sydney. Les auteurs ont mis plus de 5 ans à la réaliser et l'on suit le destin de chacun des protagonistes évoqués dans ce projet fou, un périple depuis Plymouth en passant par Ténériffe, Rio, le Cap avec 11 bateaux et 1500 personnes à bord.

Une lecture passionnante, et c'est KrisPy avec sa superbe chronique, qui m'a donne envie de me plonger dans cette histoire de l'Australie qui rencontrait alors mon intérêt pour les peuples premiers de ce pays.

Embarquez pour le temps du rêve et de l'histoire dans lequel la naissance des pays est souvent à la croisée de bien des tragédies .



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Je n'ai pas l'habitude de lire des BD mais j'ai été surprise et intéressée par ce pavé ... Attention installez vous confortablement, pour découvrir l'histoire de la colonisation de l'Australie, une épopée fascinante et cruelle qui nous est livrée en 500 pages.

LF Bollée connaît bien son sujet, il s'est bien documenté et il nous dit « l'Australie je l'ai écrite pour ne pas la perdre » c'est donc un passionné de cette île, en cela je le rejoins.
L'histoire débute vers 1783-1784, nous apprenons comment germe l'idée de déporter les prisonniers, vers cette terre alors inconnue. En effet les prisons anglaises déjà insalubres sont devenues trop petites et l'Angleterre vient de perdre ses colonies en Amérique. Par ailleurs, depuis 1739 elle a été presque toujours en guerre, la situation économique est déplorable, le peuple sans travail a faim, il multiplie les vols et les petits larcins pour se nourrir et la criminalité est en augmentation. On sait aussi, que le Capitaine Cook en 1770 vient de découvrir une terre Australe, et il décrit cette terre comme un Paradis. Voilà ! L'idée fait son chemin… Une flotte est affrétée et l'aventure commence …
LF Bollée nous brosse d'excellents portraits, notamment celui de Arthur Phillip son caractère et sa personnalité font de lui un humaniste qui tentera de respecter et de faire respecter les populations d'aborigènes. On connaît l'histoire ça ne sera pas le cas des autres gouverneurs…
Philippe Nicloux nous livre un superbe graphisme en noir et blanc, foisonnant de détails ; la lumière et la poésie jaillissent de chaque dessin, c'est une belle réussite et un plaisir esthétique !


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critiques presse (10)
La politique d’une poignée de puissants traçant comme un couteau aveugle les contours des « nouveaux-mondes » sur la peau à vif de la terre et de ses peuples.
Lire la critique sur le site : LaFabriqueaBulles
Bedeo
28 juin 2013
L’Aventure avec un grand ’A’ comme "Australie" et "À lire absolument"
Lire la critique sur le site : Bedeo
BulledEncre
20 juin 2013
Ce roman graphique imposant et grandiose est le reflet du travail abattu par Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Nicloux. Cinq ans de recherches documentaires et de partenariat pour venir à bout de ce projet titanesque et aucune déception à la lecture de ce chef-d’œuvre.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Telerama
15 mai 2013
Enrichi par une myriade de détails vrais glissés dans le flot de l'aventureuse équipée, illustré par un dessin à la plume et au lavis d'un réalisme af­fûté qui lui donne de l'allant, le récit échappe à la pente naturelle du plombant didactisme académique en BD.
Lire la critique sur le site : Telerama
BoDoi
17 avril 2013
Terra Australis se présente comme un pavé de plus de 500 pages, ultra documenté et en même temps extrêmement vivant, un vrai roman d’aventures véridiques, un docu-fiction plein d’humanité.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Du9
08 avril 2013
Aller vers de nouveaux territoires pour y faire la même chose, c’est un peu le synopsis non dit et le projet affirmé de ce «pavé» que bien des commentateurs abordent toujours en premier lieu par l’aspect et/ou la performance qu’il représente [...]. Matériellement il en impose donc, et c’est vrai que c’est du lourd, au propre comme au figuré.
Lire la critique sur le site : Du9
Sceneario
02 avril 2013
Terra Australis est un roman graphique que je vous conseille chaudement. Une oeuvre forte, un pan d'histoire qui mérite d'être connu. C'est aussi une grande aventure humaine et une incroyable étude aussi du genre humain.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDSphere
28 mars 2013
Orphelin, John Hudson survit tant bien que mal dans les rues de Londres en cette fin du XVIIIe siècle.
Malgré son jeune âge, l’enfant, livré à lui-même, est contraint de travailler pour assurer sa subsistance. Suffisamment petit pour pouvoir se glisser dans les conduits de cheminée, il est employé régulièrement à des tâches de ramonage. Au cours de l’une de ses expéditions chez un bourgeois de la ville, le garçon dérobe des bibelots de prix, ce qui lui vaut d’être condamné à sept ans de déportation. Dans les geôles, John se lie d’amitié avec Caesar, un ancien esclave arrivé de Virginie. (...)
Lire la critique sur le site : BDSphere
BDGest
26 mars 2013
Terra Australis, la naissance d'un pays, la mort d'un monde. Trois livres en un. En un seul mot : sublime. Et un seul désir, celui de rêver à une suite.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
20 mars 2013
Le scénario du journaliste Laurent-Frédéric Bollée est efficace et sa force réside sûrement dans le fait d'avoir fait cohabiter des créatures de fiction avec des personnages réels et ce, à partir d'une documentation solide.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
-Je crois que c'était il y a quelques jours. Je n'arrivais pas à dormir, je suis sorti sur le pont en pleine nuit et je l'ai vue.
-Quoi donc ?
-Une aurore boréale. Je n'en avais jamais observé auparavant.
-Que vous a-t-elle inspiré ?
-Que la nature nous dominera toujours... Que le ciel est le plus bel instrument de musique qui soit. Je croyais entendre dans le silence de cette nuit comme la mélodie secrète de l'univers.
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Sauvage. Farouche. Hostile. Lointaine. Ancienne. Brûlante. Masse nue, ocre, verte, bleu mer. Virginale et violente. Ma terre est isolée, à l'abri des regards, des haines et des souillures. Je la parcours hagard, ivre de sa beauté, fou de sa solitude. J'apprivoise le secret de ces fières latitudes. Les miens vivent ici depuis le début des temps. Vérité première et finale. Je ne sais même pas si mon pays a des frontières. 
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Nous allons droit vers l'inconnu et chaque seconde qui passe est un gain d'espoir et de vie... Il n'y a rien de rationnel là-dedans. Rien n'est écrit, rien n'est programmé, tout est à découvrir et à écrire.
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Arrêtez de vous foutre de nous ! On croit plus à rien quand on est orphelin ou esclave, sans parler d’être un bagnard ! Devant tant d’injustice, vos valeurs civilisées sont pour nous insupportables. Mon monde ne sera jamais le vôtre
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- Combien de temps faut-il pour aller là-bas?
- Disons une quinzaine de mois...
- Grands Dieux! Et tout çà pour principalement des mâts ou des plantes!
- ... Quant à la colonie, d'accord, nous avons perdu celle de l'Amérique, mais aller jusqu'en Terra Australis Incognita pour en recréer une, tout de même!
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Vidéo de Laurent-Frédéric Bollée
Dans le 168e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Bobigny, 1972 que l'on doit au scénario de Marie Bardiaux-Vaïente, au dessin de Carole Maurel et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Deux soeurs que l’on doit au scénario d’Isabelle Sivan, au dessin de Bruno Duhamel et qui est édité chez Grand angle - La sortie de l’album Les dinosaures du paradis que l’on doit à l’auteur Mazan ainsi qu’aux éditions Futuropolis - La sortie de l’album Vingt décembre, chroniques de l’abolition que l’on doit au scénario d’Appollo, au dessin de Téhem et que publient les éditions Dargaud - La sortie du cinquième et dernier tome de Saint-Elme, un titre baptisé Les thermopyles que l’on doit au scénario de Serge Lehman, au dessin de Frederik Peeters et aux éditions Delcourt - La sortie de l’album L’expert que l’on doit à l’autrice Jennifer Daniel ainsi qu’aux éditions Casterman - La réédition dans une version collector de La bombe que l’on doit aux cénario conjoint de Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée, au dessin de Denis Rodier et qui est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
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