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3,48

sur 405 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Objectivement, je suis obligée de reconnaître que Julie Bonnie nous livre ici une histoire poignante et bien écrite mais je n'ai pas adhéré à l'histoire et j'ai été incapable de compatir au sort de la narratrice.
Elle a une vision très pessimiste du quotidien dans une maternité et de la vie de façon plus générale : c'est comme si elle ne voyait que ce qui ne va pas.
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Je le savais. Je savais que je n'aimerai pas ce livre. J'en étais quasiment certaine. Mais, comme il m'est arrivé de me tromper, je me suis laissée tenter.
Dès le premier chapitre, en fait, j'ai coincé. Je n'aime pas, n'ai jamais aimé ce que j'appelle la "poétisation" de la mort d'un nourrisson. Si, encore, dans la vie, cela peut aider les parents à surmonter cette perte… Mais je ne connais, dans la vie, aucun parent d'un enfant mort-né qui ait pensé ainsi. Et ne venez pas me dire que les romans, ce n'est pas la vie, merci. Pour moi, la vie, avec ses douleurs, sera toujours plus forte que ce qu'un roman peut raconter.
Ce roman montre que tout n'est pas tout rose, dans les maternités. Contrairement à d'autres lectrices qui ont trouvé ce roman sombre, j'ai envie de dire que :
- d'un côté, Béatrice ne se concentre que sur les cas douloureux (et ils sont nombreux).
- de l'autre, elle aurait pu encore aller plus loin dans la noirceur (si, je vous assure, c'était possible, et même facile).
Elles étaient pourtant intéressantes, ces rencontres avec des mères en souffrance. Plutôt que de nous en livrer des scènes, brèves, des résumés, parfois, voir (dans un chapitre) une litanie de situations dramatiques, j'aurai aimé que les rencontres avec ses femmes soient développées, que l'on connaisse davantage leur devenir.
J'aurai aimé aussi qu'une image si négative ne soit pas donné des pères. Certes, ce roman est centré sur les femmes et leur corps souffrant. Mais les pères.. A une exception près (il est beau, il est tatoué), ils sont absents, voire lâches quand ils ne sont pas accusés de vouloir prendre la place de la mère. Et je ne vois pas en quoi un père aimant serait un danger pour l'enfant, pas plus que je ne crois à l'instinct maternel.
En effet, la maternité exaltée est vraiment le fond de ce livre, comme le montre les "conversations" entre la mère et le nouveau-né – il a tant à dire – qui m'a rappelé les théories d'une certaine pédiatre.
Je n'ai garde cependant d'oublier l'héroïne de ce livre, Béatrice, et là encore, plusieurs choses m'ont dérangé. Je n'ai pas aimé ce mélange de point de vue interne et de point de vue omniscient. le narrateur sait en effet tout sur les parturientes, notamment sur celle qui aimait tant jouer à la poupée étant enfant et se retrouve maintenant désemparée de son bébé – comme si elle pouvait vraiment tout savoir sur elle. le parcours personnel et professionnel de Béatrice ne m'a intéressé plus que cela, ses compagnons de route non plus. Il m'a même donné envie de relire Lucia Antonia, funambule que je pense avoir largement sous-estimé.
Je suis heureuse d'être arrivée au bout de l'écriture de ce billet, et de pouvoir passer à un autre livre.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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J'avais très hâte de lire cet ouvrage dont le sujet me faisait très envie, malheureusement j'ai eu les plus grandes difficultés à rentrer dans l'histoire… je m'attendais à un roman mêlant des moments « Chamallow » et d'autres plus dramatiques, une sorte de Baby-Boom littéraire, un roman qui parlerait de la Vie… des bonheurs quotidiens qui éclosent en maternité parfois ternis par quelques drames mais un roman résolument optimiste portant haut les valeurs de l'Espoir , car quoi de plus beau que le monde de la maternité. Alors j'ai été un brin déçue par cette alternance entre le présent sombre, négatif et dépressif de l'héroïne à la maternité et son passé de bohême lorsqu'elle était danseuse, épanouie, heureuse et vivante … si j'ai fini au fil des pages par m'attacher au personnage de Béatrice je n'ai pas réussi à me faire à la noirceur des situations décrites en maternité… J'ai aimé au final la mise en écho entre ce que vivent ses patientes et des éléments de son passé, ces sentiments opposés assez bien décrits, cette écriture vive et piquante ; mais j'ai refermé ce roman avec une sensation de malaise, d'angoisse… la même déception que j'avais ressenti à la lecture d' « Un heureux événement » écrit par une auteure qui a pourtant toute mon admiration Eliette Abécassis.

Alors je me suis questionnée, pourquoi avais-je eu tant de mal ; je suis donc partie lire quelques critiques… grande claque…. j'ai eu encore plus l'impression d'être passée à côté…

Les critiques :

« Une formidable intelligence du coeur » L'Express Styles

« Ce livre n'est pas toujours facile à lire, mais lorsqu'on le referme on se sent bien, apaisé, heureux, comme après avoir écouté un très bon album »Eric Nahon, RFI

« Julie Bonnie célèbre la vie, l'amour et le corps en un style vif et précis »Femme Majuscule

« Dans cette écriture corporelle pleinement assumée, Julie Bonnie peint son monde en véritable anatomiste. »Muriel Steinmetz, L'Humanité

« »Julie Bonnie, sur le fil du rasoir et si juste, rend un hommage émouvant au corps des femmes, attrapant le lecteur par les tripes et les oreilles, pour lui ouvrir grand les yeux. »Profession sage-femme

« Un roman âpre et magnifique qui rend hommage au courage des femmes, à leur fragilité aussi »Femmes d'Aujourd'hui

La critique la plus juste ( pour moi) semble être celle du MONDE : « C'est un livre de deuils et de renaissances. Un hymne heurté, d'une grâcieuse simplicité, aux inadaptés, à ceux qui se relèvent difficilement d'avoir connu le malheur ou le bonheur, et qui doivent pourtant avancer ».

En y réfléchissant je pense que ma propre histoire, mon rapport à la maternité, le fait que moi aussi je travaille en blouse blanche et ma volonté à chercher résolument les petits bonheurs du quotidien sont fortement en lien avec ma déception.

Lien : https://bbbsmum.wordpress.co..
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J'ai failli lâcher dès les premières pages. J'ai été voir sur internet : il a eu un prix ? Bon, je persiste, ça se lit (en diagonale), ça manque de maturité, c'est foullis, pas très bien écrit, très désespérant. Il y a donc si peu de maternités heureuses ? Si vous accouchez bientôt, ne lisez pas, vous allez finir dépressives.
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Employée dans une maternité, les émotions extrêmes sont le quotidien de Béatrice, qui garde dans ce monde rationalisé sa sensibilité à fleur de peau, et se souvient de son passé flamboyant d'artiste. Un livre parfois dur, toujours lumineux, porté par une énergie sans frein, une grâce brute.
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Cela faisait un moment que je lorgnais sur ce livre, récit romancé d'une auxiliaire de puériculture qui raconte son quotidien à l'hôpital. Je m'attendais à un style léger, des péripéties d'une vie quotidienne drôle, fatiguante et émouvante.
Au final, ce récit ne prend qu'une très petite place, le reste étant constitué de flashbacks de la vie antérieure de la narratrice, une ancienne danseuse menant une vie de bohème avec sa petite troupe.
Le livre était ainsi très différent de l'image que je m'en faisais, me laissant à la fois surprise et un peu déçue.
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surprenant mais pas très prenant mais quelques réflexions intéressantes sur le métier d'auxiliaire de puériculture avec des pics envers les autres soignants
les allers retour entre sa vie présente et sa vie passée sont parfois lassants
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Je m'attendais à lire un beau récit sur la maternité et j'ai été franchement déçue. Je n'ai pas perçu le côté poétique de son passé de danseuse nue et j'en ai même eu marre de la voir étaler autant le champ lexical de la nudité. J'avais presque envie de sauter les passages sur son passé tellement je m'ennuyais. Quand aux anecdotes de la maternité, je les ai trouvé vraiment démoralisantes. A croire qu'aucune mère ne peut être heureuse.
Un livre que je ne donnerai surtout pas à une future maman.
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L'auteur nous ouvre les portes d'une maternité où elle travaille en tant qu'auxiliaire de puériculture. Dans chaque chambre, se trouve une patiente qui vient d'accoucher. Chaque cas est différent, il y a des femmes heureuses, épanouies, d'autres qui ont donné naissance à un enfant mort-né, d'autres qui font un déni de grossesse ou ne trouvent pas naturellement les gestes avec leur bébé. L'auxiliaire, Béatrice, a un passé de danseuse nue et une vie de bohême, son histoire personnelle se mêle à la vie de ces femmes. C'est poignant et ça sonne juste.
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22eme lecture chambre 2 de julie bonnie
un livre a ne pas lire enceinte ! l'accouchement et la maternité sont dépeint comme une horreur, on vit tous nos accouchement mais la je ne m'y suis pas du tout retrouvé et j'ai accouché 4 fois 😍.
j'ai beaucoup aimé l'histoire de Béatrice un personnage très émouvant
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