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4,19

sur 891 notes
Les guerriers du silence , le premier tome d'une trilogie .

Dans cet univers l'humanité vit sur des centaines de mondes . Les gouvernements sont variés bien que à tendances autoritaires le plus souvent .
Les religions , les groupements d'intérêts et les ordres religieux sont divers .

Ces forces politiques et ces intérêts entre autres politiques et économiques se télescopent dans l'ombre ou non …
Mais une planète principale donne le ton , et un ordre mystérieux et exogène tente une prise de contrôle de l'univers connu.

C'est un très volumineux roman . Il est très soignés , les détails abondent .
C'est cependant un texte principalement pour se distraire et pour voir du pays en arpentant l'univers humain et les mondes qui le compose.

La couleur locale est souvent très perceptible et assez envoutante .

Les cultes et les enjeux politiques sont soignés et c'est un plaisir de se perdre dans les méandres de ces pages .
C'est un space opera , avec des haltes sur des mondes variés .

L'action est au rendez-vous et le texte est assez rythmé avec d'habiles inserts culturels ou politiques .

C'est un roman bien tourné , l'univers est crédible du point de vue romanesque , normal car la structure est solide alors qu'elle n'est pas dénuée d'une certaine élégance.

Bref un texte , solide , bien tourné et dépaysant . Fait pour voir du pays et se transporter dans les mondes de l'imaginaire que les amateurs d'univers adorent …
Bon en même temps , ce n'est pas un texte transcendantal , donc : restons calme , car c'est bien … mais bon ….

A part cela , ce roman m'a toujours fait penser à un « one shot » de Herbert : Dosadi , et je vous recommande Dosadi , car c'est un roman qui fouette et qui ressemble à cette trilogie en bien des points .

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Challenge Pierre Bordage 2016

Première incursion dans l'univers de Pierre Bordage, à l'occasion de ce challenge, en compagnie des "Guerriers du Silence". Pour un premier roman, c'est tout à fait remarquable. le style est déjà sur, emprunt d'une vrai personnalité. L'univers proposé est riche et m'a vraiment fait penser à celui du jeux de rôle "Fading Suns", une sorte de système politique féodale transposé dans les étoiles, dans lequel le rôle de l'église (ici l'Eglise Kreuzienne) est prépondérant. On se balade sur différentes planètes (principalement Deux Saisons, Point Rouge, Syracusa, Marquinat et Selp Dik) et Pierre Bordage a l'art de leur conférer une vrai personnalité, à l'aide de quelques détails bien sentis. En cela, je retrouve un peu de Stefan Wul en lui...Cet art des descriptions, qui pourra en agacer certains (qu'ils qualifieront sans peine de "longueurs") mais que, personnellement, j'apprécie. Par exemple la planète Deux Saisons qui m'a fait penser à Zarkhass (dans l'esprit) : si cette dernière c'est l'Afrique de l'ouest dans l'espace, Deux Saisons est l'Asie de Sud-Est dans les étoiles.

Bien sur, en ce qui concerne l'histoire, une certaine proximité avec Star Wars est à noter (une poignée de résistants, détenteurs de pouvoirs psychiques, sont en lutte contre un empire maléfique en expansion, empire dirigé par les Siths, pardon, les Scaythes), mais, dans le fond, on s'en fiche pas mal parce que :

-Je les entends les chantres de "l'originalité", mais si l'on devait faire la liste, non seulement de tout ce que "Star Wars" a inspiré, mais également de tout ce qui a inspiré Star Wars", car ces influences bien légitimes nous irritent, alors on cracherait sur beaucoup de choses.

-Finalement, l'originalité, est-ce vraiment l'essentiel ? N'est-ce pas plutôt la vision de l'auteur, et (métaphore musicale) sa façon, toute personnelle, d'utiliser les quatre mêmes accords de base pour pousser la chansonnette, qui priment ?

Quelques petit bémols quand même :

-Les personnages sont vraiment sympathiques mais on peut rester circonspect sur les motivations qui poussent le héros à, ben justement, devenir un héros (sans vouloir trop spoiller il faut voir si l'on croit, au sens large du terme, aux "coups de foudre")

-C'est quand même un pavé de près de 600 pages, inévitablement, il y a quelques longueurs.

-Au niveau du worldbuilding, s'il est clair que les Scaythes sont des extraterrestres, c'est moins évident pour les peuples endogènes des différentes planètes de la Confédération de Naflin : en clair (mais j'ai peut-être loupé quelque chose) on ne sait si ce sont des aliens ou des humains qui ont mutés, au fil des générations.

-Il y a quelques situations improbables qui font un peu sourir, mais je suppose qu'elles sont à mettre sur le compte des erreurs de jeunesse.

J'ai longtemps cru qu'on allait rester dans le registre de la science-fantasy mais finalement, grâce à un chapitre particulièrement réussi sur Terra Mater, Bordage raccroche les wagons de la S-F, en expliquant que nous nous trouvons plus de 5000 ans dans le futur. Pour terminer, et les extraits de textes mythologiques et/ou sacrés présents au début de chaque chapitre nous le montre (d'ailleurs, ils spoillent pas mal, ça peut énerver), la spiritualité est une préoccupation majeure de cette histoire (voir également l'évolution de Tixu, le héros). On sent que, pour l'auteur, ce n'est pas seulement un habillage, mais bien une question importante. S'il la reconnait comme un besoin fondamental de l'homme, il semble nous dire que cette quête ne peut se faire qu'hors des instances religieuses. C'est bien la hiérarchie de l'Eglise qui est la cible de ses critiques (si critiques il y a), ainsi que la grande noblesse de cour (celle de Syracusa, cette planète où 1789 a échoué...)

Au final, une lecture très plaisante, un univers dans lequel on s'immerge avec plaisir, des personnages attachants. L'ensemble pourra paraître un poil manichéen à certains (les méchantes élites, manipulées par les méchants extraterrestres, contre le bon peuple). Personnellement (mais sans doute suis-je un grand naïf) , je me suis régalé.
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Et une fois de plus mon ami Pierre m'a fait voyager à tracers l'espace et le temps.

Si le mysticisme est bien présent, le côté humain l'est tout autant. Les thèmes forts de Pierre Bordage sont toujours bien présents, même si dans certains de ses romans il est beaucoup plus incisifs. J'ai trouvé beaucoup de subtilité ici, même si les massacres et les guerres de religions ne portent pourtant pas à cela.

Les personnages sont très bien pensés et très recherchés.
J'ai une affection aussi toute particulière pour ce que fait Pierre Bordage des animaux qu'il crée.
Sachant que ce roman est le premier, il reprend parfois des idées dans d'autres de ses romans : je pense ici à la fraternité du Panca. Ce qui est drôle c'est qu'effectivement on se dit tient l'auteur à déjà utilisé l'idée ailleurs, mais en fait ça ne dérange absolument pas , bien au contraire puisque c'est traité de façon différente et que cette façon de faire apporte une certaine dimension au roman.

Ce roman c'est aussi tous les complots internes aux sectes religieuses et aux différents pouvoirs ...et moi qui suis grande fan de Pierre Bordage mais également d'auteurs plus classiques.. avec ce premier tome je ne peux dire qu'une chose Pierre Bordage est l'Alexandre Dumas de la SFFF .

(Tout au long de ma lecture : aussi bien dans les descriptions que dans la façon d'amener l'intrigue, souvent je me disais : "Oh Dumas aurait pu écrire ça si il vivait à notre époque (et si il s'était mis à la SF bien sûr))
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J'ai souvent une tendresse particulière pour les premiers livres des auteurs que j'apprécie. Tout simplement car s'il y en a un qu'ils ont écrit " avec leurs tripes" c'est bien celui-ci...
Les guerriers du silence ne fait pas exception à cette règle selon moi et d'autant plus que ce n'est que quasiment à la fin de ma lecture que j'ai découvert qu'il s'agissait du premier livre de Pierre Bordage...Donc, mon ressenti de lectrice était le bon...
Je n'ai pu que constater que Bordage , dès ses débuts, possède déjà son merveilleux talent de conteur. Il décrit à merveille les différents univers de cette trilogie et j'ai vraiment été happée par cette histoire...Une mention spéciale pour Syracusa et sa capitale....
Oui, c'est vrai, il y a un petit air de Star Wars par ci par là, mais franchement, cela m'a plutôt fait plaisir de faire le lien...
Oui, il y a quelques petites longueurs , mais elles ne m'ont absolument pas gênée dans ma lecture, assez fébrile, je dois le reconnaitre...
Ce premier tome est franchement une très belle réussite et ne fait que conforter mon opinion au sujet de Bordage : c'est l'un des meilleurs raconteurs d'histoire que je connaisse...
Bon, et le livre, il parle de quoi ? On découvre d'étranges et inquiétants personnages, qui , doués de capacités mentales très particulières, participent à une réorganisation des différents pouvoirs et puissances en place. Rien ne semble pouvoir freiner ou empêcher l'ascension de ces mystérieux Scaythes qui paraissent avoir une bien sombre ambition....
Bordage en profite aussi pour faire passer quelques messages qui sont de belles critiques de l'intégrisme religieux...
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt le destin de Tixu Oti, modeste employé dans une agence voyages perdue au fin fond de la galaxie, (ou si vous préférez, dans le trou du c... du monde....) et dont le destin semble être fort ...intéressant.
J'ai adoré et puis c'est tout !!

Challenge Pavés 2016/2017
Challenge Pierre Bordage
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《En l'occurrence, il avait fait preuve d'une légèreté inacceptable pour un Scaythe des échelons supérieurs, pour une antenne majeure. Cette imprudence compromettait le Grand Projet, le plan universel préparé durant des siècles par les maîtres germes d'Hyponéros. 》


Les guerriers du silence, premier tome d'une trilogie au demeurant puissante et extraordinaire, dans tous les sens du terme.
Également la première oeuvre de Pierre Bordage, publiée en 1993 après plusieurs années de placard, faute d'éditeur.

Après avoir lu (très rapidement, vu sa taille ^^) le Pacte, sorte de préambule à cette saga - bien qu'écrit vingt ans plus tard -, j'étais déjà littéralement très emballée et j'avais hâte de me plonger enfin dans ce récit hypnotisant. C'est chose faite, voici donc mon avis :

Pléthore de mondes, de planètes et leur satellites ; autant de "races" hétéroclites ; de cultures et de moeurs intrinsèques ; faune et flore endémiques ; un univers de space-Opéra fantasmagorique ; un rythme soutenu tout au long de ce premier épisode ; une plume fluide et addictive, bref tout cela n'a fait qu'augmenter mon engouement initial et je ne regrette absolument pas ce choix pour ce que je considère comme ma première réelle incursion dans l'univers de cet auteur prolifique, et poète à n'en pas douter.

"À l'ombre d'un saule rouge, le vieil homme cherchait en vain le sommeil. La petite fontaine, à demi enfouie dans le vert tendre et strié de taches rouges d'un buisson de léripas, crachait dans l'air brûlant ses jets scintillants qui retombaient en myriades de diamants éphémères sur l'herbe lilas de la pelouse."

Les chapitres courts, chaque fois dédié à une histoire différente, s'enchaînent merveilleusement bien, stimulant autant de points de vue que de sentiments chez un lecteur conquis au fur et à mesure par une intrigue savamment ficelée.
Ici, Bordage semble parfois délaisser le côté technologique inhérent à la SF - néanmoins présent -, au profit de l'évolution humaine des protagonistes, n'en déplaise à certains. Et la recette fonctionne !

Certes un bon pavé, et malgré le mal nécessaire à l'histoire (à savoir, les sempiternelles luttes de pouvoir / politique / religion) qui généralement nuit à mon plaisir personnel, je me suis surprise à apprécier vraiment la joute de ces intrigants.
Je me suis aussi particulièrement attachée à quelques personnages comme le héros Tixu l'Orangien évidemment, que j'ai trouvé bien plus humain que certains autres prétendants au titre...

"La force du dieu Lézard t'accompagne. Tu voyages sur l'invincibilité..."

Mention spéciale à l'écrivain français pour son imagination débordante, bien que largement inspirée, qui réussit au delà de la longueur du roman (et de, avouons-le, quelques longueurs internes) à maintenir le lecteur en haleine et ce, jusqu'à la fin.
On pourrait éventuellement regretter l'absence d'un glossaire pour expliquer quelques termes farfelus et énigmatiques mais tout est là, justement, dans la découverte, l'apprentissage par soi-même ou parfois le mystère inaltérable autour de certains mots d'un vocabulaire parfaitement abscons.

On note déjà dans ce premier opus la tendance quasi systématique de l'auteur à pousser à la réflexion sur notre propre système et bien naïf celui qui n'y verra aucun parallèle.

Un petit bémol cependant, pouvant s'avérer assez frustrant par ailleurs, qui consiste dans les "notes" en début de chapitres et qui bien trop souvent spoilent sans vergogne le contenu dudit chapitre. Pas gai :(

Inutile d'en faire ici le résumé, il existe déjà nombre d'excellentes chroniques sur le sujet.
En revanche, je ne peux que le conseiller vivement aux amateurs de SF, qui je pense y trouveront comme moi, leur bonheur.

En attendant de m'immerger dans le second titre "Terra Mater", peut-être m'essaierais-je à un autre Bordage... Quoiqu'il en soit, un auteur que je ne compte pas lâcher de si tôt ;)


*Grand prix de l'imaginaire et Prix Julia-Verlanger en 1994


Bon à savoir, une adaptation de cette saga existe en format BD - en quatre tomes :
http://www.senscritique.com/groupe/Les_Guerriers_du_silence/2655
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Mon premier Bordage, son premier roman ! Pour un premier roman, c'est d'un excellent niveau !

Je vais commencer par les moins : quelques lourdeurs dans le style, des itérations d'adjectifs et d'adverbes dans certains passages, on sent que le bouquin aurait pu faire 100 pages de moins sans que ce soit trop gênant.
L'étonnant de la chose, c'est que ce n'est pas constant dans le roman. On tombe parfois sur des passages agaçants, mais la plupart du temps le style est bon, les phrases courtes. Bref, étonnant.

Un autre moins : le schéma narratif consistant à nous révéler en italique, au début de chaque chapitre, ce qu'il va se passer dans le chapitre, sous forme d'extraits de "livres futurs" et autres. Pour moi, ça n'a eu aucune utilité à part celle de me "gâcher" un brin le plaisir du chapitre en lui-même...

Encore un autre moins : Tixu Oty, qui est "laid" au début du livre, devient très beau à la fin, alors là, même si c'est une parabole, ça m'indispose. J'aurais préféré qu'il reste "laid" quoique transcendé par ses expériences. Hem...

Ceci étant dit : j'ai beaucoup aimé l'histoire en elle-même. le fond mystique,c'est ce qui m'a le plus accroché dans tout ça, parce que j'adore ce genre de bouquins. Même si la progression de Tixu paraît rapide et un brin "deus ex machina", c'est quand même un gros plus dans le roman pour moi.

Le "muffi" de la religion du Kreuz, qui fait bien évidemment référence quasi ouverte aux "muftis" (de mon point de vue), et ses fatwas unilatérales et sans équivoque, sont évidemment d'une actualité brûlante... Il fiche les jetons, et la violence de la répression qu'il exerce n'est pas sans rappeler certains extrémismes actuels.

La terreur engendrée par les lecteurs de pensées, tellement bien décrite, me parle énormément, car ça, c'est la fin de la liberté individuelle. Déjà que l'être humain s'ingénie à esclavagiser les autres tant et plus et par tous les moyens disponibles, si jamais ce genre de télépathie prenait forme, on serait vraiment dans une merdouille incommensurable !
Bordage, à ce niveau-là, fait vibrer une peur intense de perdre ce besoin vital et fondamental qu'est la liberté chez moi, et en cela, il a tout juste.

L'action omniprésente et trépidante ajoute à l'intensité du suspens (même si ralenti parfois par les lourdeurs et "amoindri" par les entêtes de chapitres). On ne sait jamais qui va vivre et qui va mourir, et ça fiche un peu le mouron quand un personnage qu'on aimait bien disparaît. Non je ne vous dirai pas lesquels, ce serait spoiler ! ;-)

En bref, malgré quelques défauts (de jeunesse sans doute), ce premier roman est formidablement bien vu, juste, et plutôt bien écrit dans l'ensemble. J'ai un coup de coeur pour lui malgré ses quelques défauts.


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Cette fois ci j'aborde Pierre Bordage avec un de ses romans de science-fiction et c'est une nouvelle fois un grand plaisir !
Les pages se tournent toutes seules et ce premier tome et tout simplement excellent !
Les Scaythes d'Hyponéros ( un peuple assez mystérieux et flippant) s'insinuent dans la politique de la confédération galactique de Naflin ,jusqu'à fomenter un plan pour prendre le pouvoir sur l'ensemble des planètes. Mais ,au milieu de cette prise de pouvoir ,un simple employé d'une agence de voyage et une jeune fille en fuite ,vont venir mettre leur grain de sable....la tension monte au fur et à mesure ,les rouages se mettent en place et on retient son souffle ,jusqu'au prochain tome !
J'ai vraiment bien fait de tirer ( au sens propre puisque c'est à la fléchette que j'ai fait mon choix^^) ce livre de ma bibliothèque ,il n'y a plus qu'à trouver la suite maintenant.
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Le space opéra à la française ....
Eh oui la France n'est pas juste bonne à applaudir Pernaut , et Pierre Bordage le démontre avec grand talent .
En premier il convientde saluer sa détermination à mettre en avant un style quasiment inconnu en France .
Et qui plus est il fait cela avec brio .
Ce premier opus est un régal .
Il y a ici un style remarquable , de l'intelligence à foison , de la philosophie , bref c'est un livre trés ambitieux que Bordage livre ici .
Si il y a une comparaison inévitable avec Star Wars , Bordage parvient â mettre la barre largement plus haut que Lucas .
Cet opus est une grande réussite qui démontre aux mauvaises langues que le genre à de belles heures devant lui en France .
Dans le genre voila un premier opus trés abouti .
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Fichtre, voila une chronique bien étrange à écrire.

J'ai trouvé à ce livre plein de petits défauts qui m'auraient normalement irrité et pourtant…

- Des méchants plus que méchants qui sont méchants tout le temps… un truc de fou ! ils sont ultra méchants. le méchant du début,(qu'est déjà un méchant pas cool) ben c'est un petit kiki comparé au méchant d'ensuite. Ça zigouille, viole, brule, torture, assassine… fait bouillir aussi je crois.
Mais alors pourquoi sont-ils si méchants ? et ben PARCE QUE !
- Un Empereur usurpateur que je pensais vicelard mais qui cache en fait sous son casque chevelu un amoureux transi au romantisme simplement un peu maladroit…
- Une floppée de « Ta Gueule, c'est le destin »… le mec (Tixu), il pourrait se casser la gueule de la Tour Montparnasse que tous les pigeons de Paris se réuniraient pour lui faire un matelas tout velouté à l'arrivée. le mec, il est tellement l'élu que si j'étais le méchant, je m'emmerde pas, je pars direct en vacances à Ibiza.
- Tous les personnages secondaires crèvent comme des merdes… sympathiques, pas sympathiques, c'est la grand lessive systématique… dommage, j'aurai apprécié un peu plus de complexité dans les rapports et pas une simple suite de perso qui servent juste de médians scénaristiques pour passer à l'étape suivante.

Bref, je trouve beaucoup de choses à redire et pourtant…

Pourtant, j'ai beaucoup apprécié sa lecture et ce pour une très simple raison. M Bordage semble avoir pris un pied énorme à l'écrire et par un truchement qui m'est encore obscure, ce plaisir est foutrement communicatif. Ce bouquin a un coté épique, un souffle qui vous suit sur toutes les pages. Une imagination débordante, des néologismes savoureux, c'est coloré de partout, c'est du Space Opera Héroïque comme on les aime… et les défauts pour une fois, on les voit mais on arrive à leur dire merde !

Vas-y Tixu, tu vas tous les niquer !!!!
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Une très agréable lecture. A la fois roman initiatique, de fantasy et de Space opéra, c est un très bon premier volume. J ai aimé les enjeux politiques, religieux et stratégiques ou être surpris par la disparition de personnages que je pensais pourtant centraux, ce qui rend la lecture haletante. Enfin j apprécie la finesse de l auteur, qui n a pas eu besoin de se répandre dans l horreur, comme décrire par le menu des massacres, pour rendre les "méchants" vraiment "méchants". Mais au fait pourquoi sont ils si méchants? Je vais m empresser d aller le découvrir...

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