La lente germination du crime dans l'esprit de l'être solitaire qui s'apprête à le commettre. de la frustration qu'il éprouve face à l'ostracisme de ses pairs, à l'acte de s'armer, puis au chômage forcé accompagné de déchéance alcoolique, c'est l'inexorable passage du malheur quotidien au geste fatal.
Martin Larson a un fort sentiment d'infériorité. Il aimerai s'intégrer mais il parle trop fort, il m'exprime rien, son regard est vide et le plus souvent il est rejeté. C'est vrai qu'il a souvent des comportements bizarres et c'est bizarreries l'on même fait perdre son travail. Il n'a vraiment plus de vie sociale surtout qu'après tout cela il plonge dans l'alcool qui le rend encore plus violent.
Mais voilà un jour Martin Larson renait, il a trouvé un calibre. Et ce revolver lui confère un sentiment d'impunité. Aussi décide-t-il de se venger et il assassine un homme politique en vue devant un cinéma.
Larson s'en sort mais il se sent traquer....
L'auteur nous dresse ici le portrait d'un homme à part, un être anormal. Un homme aux comportements parfois incohérents et d'autre fois tout à fait rationnels. Un homme incapable de ressentir et du coup incapable de s'intégrer dans la société. Et pourtant, un type capable de planifié et prémédité son crime.
Et bizarrement ce roman nous fait penser à l'affaire Olof palme, ce premier ministre suédois assassiné en 1986 et dans le crime reste un mystère même si plus de 35 ans après la police à enfin découvert un potentiel suspect.
Un très bon polar psychologique salué en 1989 par le prix de l'académie suédoise du roman policier.
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