Le grimoire au rubis, tome 8 : Le château de la Dame Blanche

Nous voilà replongés dans le XIXe siècle avec plaisir.
J'aime que ce tome mette en avant l'architecture au travers d'Alberic, qui est lui-même architecte. Cela apporte une dimension réelle et tout à fait vraisemblable à l'histoire.
Le thème des esprits est évidemment abordé, surtout les dames blanches (rien d'étonnant en voyant le titre du roman) et je trouve que le sujet est bien traité. Les esprits ne passent pas pour des "êtres mauvais", mais pour des "êtres" apportant le bien ou le mal selon les individus qu'ils croisent, et qui surtout, errent avec tristesse sur Terre, ne pouvant accéder au Repos Éternel.
J'ai trouvé Hortense assez niaise dans ce tome car elle se lamente énormément sur son sort et ne voit pas plus loin que le bout de son nez (elle est malheureuse de ne pouvoir avoir droit à l'amour, mais en tant que lecteurs, ayant lu toute la saga, on sait que c'est faux !!!)
Toutefois, j'adore toujours aussi Perceval. Et le duo Hortense-Perceval a quelque chose de charmant.
On rencontre tout un tas de nouveaux personnages dans ce tome qui changent de tous les persos rencontrés précédemment et je trouve ça rafraîchissant.
Et quel plaisir d'avoir des clins d'oeil des autres trilogies ! (même si nos persos n'en comprennent pas vraiment toutes les subtilités..)
Plus qu'un dernier tome pour clore cette saga. En espérant qu'il soit sur la même ligne de conduite que tous les autres qui l'ont précédé.