Un essai biographique qui saisit la puissance de l’œuvre aragonienne dans ses ambiguïtés.
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Trente ans après sa disparition , Aragon respire encore , dieu merci .
Une fois oubliées les outrances datées des années surréalistes , une fois dépassés , les soubresauts de l'histoire aidant , l'absurde fidélité à l'union soviétique et aux errements du communisme , une fois pardonnées les coquetteries du dandy vieillissant , il nous reste la figure d'un acteur majeur de la vie intellectuelle et la réalité d'un immense créateur , vaguement graphomane qui donna naissance à quelques un des plus beaux poèmes de notre langue , à d'éblouissants textes théoriques ( pas toujours limpides toutefois ) , et à une œuvre romanesque suffisamment abondante pour remplir cinq volumes de la " Pléiade " .......
Nous pouvons nous intéresser aux publications de circonstances . Parmi celles-ci , retenons la première partie de la biographie rédigée par Pierre Juquin ( membre du PCF ) " Aragon , un destin français " ou encore , le petit mais brillant essai de Daniel Bougnoux , paru chez Gallimard " Aragon , la confusion des genres " .......YVES STALLONI
?Shakespearemania?, avec Daniel Bougnoux et François Laroque .Échange follement littéraire entre l'anti-stradfordien Daniel Bougnoux, auteur de « Shakespeare. le Choix du spectre » (Les Impressions nouvelles) et l'angliciste François Laroque, auteur du « Dictionnaire amoureux de Shakespeare » (Plon). Débat mené par Antoine Perraud pour Mediapart.