Analyse sans fard d'un idéal devenu plus rapidement que prévu, utopie.
Les régimes se succèdent, les empires s'érigent et se déchirent et les politiques font place aux révolutions.
Tsars, hetman de son peuple à qui une révolution s'imposera avec ses morts et ses désillusions.
Un parti émerge, les contrôles se répartissent et l'autodestruction d'un peuple s'engage inexorablement dans une voie sans retour.
Etude du déclin d'un pouvoir omniprésent et omniscient qui ne sut à temps faire son autocritique.
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La crise soviétique a quelque soixante douze ans d'âge et elle est aussi prévisible que le lever et le coucher du soleil.
Perestroïka et stagnation, détente et guerre froide alternent avec l'inéluctabilité du jour et de la nuit.
Mais à chaque crépuscule, des foules hystériques remplissent les rues, prêtes à trahir toutes les valeurs de l'humanité, et même à virer au rouge, pourvu qu'on leur promette le retour de la lumière.
Gorbatchev a commis deux erreurs de calcul fondamentales: il a surestimé la puissance du Parti dirigeant et sous estimé la haine du peuple pour l'ancien régime.
Le but de la guerre idéologique est d'engendrer le désordre ou la guerre civile dans le pays de l'adversaire, ou de mettre à profit une guerre civile préexistante pour accroître votre influence et, finalement vous emparer de ce pays.
Comme il se doit au royaume du matérialisme dialectique, la situation en Union soviétique est une devinette formulée en paradoxes.
Les Russes n'ont pas choisi le communisme, il leur a été donné à l'issue d'une guerre civile.