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Nina Bouraoui est un auteur a part dans la scéne francaise. A part parcequ'inclassable . Chacun de ces livres s'avérent une expérience qui entraine le lecteur dans un univers ou l'on ne peut pas étre soi , ou il faut toujours étre caché , avec le souçi de ne jamais laisser tomber son masque devant autrui . Et cet opus qui est l'un de ces premiers pose les bases de son style si personnel , si marqué par une mélancolie palpable que l'on ne peut qu'avancer aux cotés du personnage qui tente d'exister dans un contexte ou son existence est niée .... Que ce livre est beau et que le style de Nina Bouraoui est unique en son genre . Un gros coup de coeur qui ne s'est jamais démenti . A lire par le plus grand nombre !
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Peu d'action dans ce roman. Une jeune adolescente musulmane observe le dehors par la petite lucarne de sa chambre. Ses parents sont en bas, ses soeurs dans la maison. Son monde à elle c'est son regard sur la rue, sur les voitures, les passants, pas plus.
Un jour ses règles apparaissent, c'est la fête dans la famille, on lui présente son futur époux qu'elle n'avais jamais vu. Déprimant comme histoire, si c'est cela la vie, alors merde !
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Fikria est une jeune musulmane dans l'Alger des années 70.
Pubère depuis peu, elle est cloîtrée chez elle.
Et ce jusqu'à ce que son père lui ait choisi son futur mari.

Un roman à l'écriture complexe.
Un livre déroutant avec un aspect documentaire intéressant.
Il y a beaucoup de violence, qu'elle soit subie ou suggérée.
Trop de métaphores ont alourdi le récit et m'ont empêché de l'apprécier..

Bref, je n'ai pas aimé !
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Très dérangeant, révélateur de ce que subissent les femmes du Maghreb, au-delà de ce que je pouvais imaginer. C'est si noir et désespéré que le rêve, le délire même s'empare de la pauvre jeune fille sacrifiée. Pour oblitérer la violence insoutenable du réel, l'auteure peaufine la langue , écran de beauté pour dépeindre ce monde sordide.
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premier livre de Nina Bouraoui ! Rarement, on a assisté à une entrée si fulgurante en littérature. Ce livre récompensé du prix du livre inter est juste fabuleux, une plongée dans le petit monde d'une jeune algérienne qui se pose déjà de grandes questions "Je relève ma chemise de nuit, un peu tremblante et suspicieuse mais bien vite, très déçue. Mon sexe intact apparait dans un nouvel éclat : l'Ironie" Elle tente d'échapper au dessèchement extérieur, se livre à regret aux traditions " Dame vengeresse contre qui je ne peux lutter". et ne peut se résoudre à ne pas espérer une certaine liberté. La voyeuse interdite est une sauterelle qui attends que la liberté vienne un jour la chercher
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Le premier livre de Nina Bouraoui. Je l'ai beaucoup aimé.
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En ce lundi matin direction les années 1970 et Alger. Dans sa chambre Fikria est encore fermée. Recluse, dans la pénombre, elle regarde la rue en ouvrant légèrement les rideaux. Sous sa fenêtre, le monde qui l'entoure défile. de cette ouverture de la maison familiale elle observe, silencieuse, soumise à un père violent en raison de sa puberté naissante.

Dans ce livre bouleversant Fikria quitte l'enfance pour le monde des adultes. de fille à femme, d'enfant à épouse, elle observe ce corps qui se transforme et qu'elle doit cacher.
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J'admire beaucoup Nina Bouraoui car c'est une femme intelligente, captivante, droite. Peut-être n'ai-je pas fait le bon choix en commençant mes lectures d'elle par ce récit. Je l'ai trouvé long, répétitif, trop poétique à mon goût et déprimant. Lecteur de cette critique, pense à me conseiller une autre lecture de Nina !
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Récit de la triste vie d'une adolescente cloîtrée chez ses parents en Algérie depuis l'apparition de ses règles. Un enfermement que les mères, qui l'ont pourtant elles-mêmes vécu, imposent à leurs filles qui l'imposeront à leur tour.
« Une femme musulmane quitte sa maison deux fois : pour son mariage et pour son enterrement. Ainsi en a décidé a tradition ! » (p.124)

Depuis l'espace public, le sexe est hautement menaçant. Alger apparaît comme un lieu constamment hostile pour les femmes, victimes fréquentes d'agressions sexuelles, même quand elles sont couvertes et surtout si elles sont noires.
Depuis l'espace privé, le sexe est hautement désiré. L'enfermement des jeunes filles rend d'autant plus ardente l'expression de leurs phantasmes : « Venez hommes ! (…) venez sentir l'âcre parfum du vice et de la décadence qui embaume nos jardins solitaires (…), attrapez des fenêtres les rêves des Mauresques qui s'imaginent sous leurs couvertures un ballet de verges insatiables ». (p.13)

L'auteur insiste sur les aspects les plus sordides et répugnants de son quotidien : scènes ridicules, personnages difformes et vulgaires, obscurantisme, superstition, brutalités, odeurs, saletés…
Elle décrit les mauvais traitements et le mépris qu'elle subit elle et ses deux soeurs, hontes de la famille qui ne désire qu'un garçon. L'amour est ici « invention insensée, miasme importé d'Occident ». (p.63)
La narratrice à propos de son père : « Il m'a vu sourire. Insulte suprême dans cette maison où la joie est prohibée. » (p.95)
La souffrance de la solitude, la haine et la colère la conduisent aux idées mortifères et à l'automutilation, avant qu'elle soit elle-même, la veille de son mariage forcé, mutilée par l'excision et la mastectomie.
L'idée de la mort est partout présente, même le buffet des noces est décrit comme un « cercueil » ou les invités happent des « bouts de cadavres ». (p.136)

Ce récit, écrit à la première personne, ne peut pas être entièrement autobiographique. L'auteur a bien vécu ses quatorze premières années en Algérie jusqu'au début des années 80, mais sa mère est bretonne, catholique, fille de médecins ; son père est algérien mais docteur en économie. Peut-il véritablement être l'auteur de tant de maltraitances ?

Malgré une certaine douceur d'écriture, parfois poétique, souvent métaphorique, c'est un témoignage de vengeance et de dénonciation, le cri de haine d'une fille sensible qui semble vouloir donner une image épouvantable des moeurs maghrébines et musulmanes et montre, en creux, tout l'intérêt à préférer vivre en France.

Sorti deux ans après les premières affaires de voile, ce livre a dû être honni des islamistes.
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Atmosphère étouffante, huis clos
je me suis parfois perdue dans le style ; les relations entre les filles et leur père sont difficiles à cerner.. la figure de la mère est d'une rare violence, avec celle de la tante dont la masse adipeuse est inversement proportionnelle à son manque de coeur......
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