Dans la même veine que plusieurs romans "d'amour" contemporains où sont présentées des relations toxiques, des personnages malades (psychologiquement) et qui sont violents (psychologiquement) avec l'être supposément aimé. Ils sont alors romancés et ont pour rôle de dramatiser l'histoire d'amour (pour donner des émotions fortes?), pour donner un rôle de sauveur (sauveuse plutôt) à l'autre qui les attend, les supporte (dans le vrai sens du terme) et les aime coûte que coûte. Ça me dépasse à chaque fois. Ce n'est pas un modèle que je trouve romantique ou idéal, ce n'est pas de l'amour. C'est l'histoire d'une maladie et pour s'embarquer volontairement dans une histoire pareille au pire moment, c'est plus que de l'abnégation de soi, c'est du masochisme. Pas besoin de changer l'autre ni de sauver l'autre pour être bien dans une relation amoureuse: au contraire!
Commenter  J’apprécie         40
Une belle écriture, des personnages auxquels on s'attache forcément, une vie qui bascule, une maladie cachée et qui parfois se réveille et fiche tout en l'air.
Un livre (Une trilogie en réalité) qui est emprunt de réalité, une histoire romancée cette mais une belle leçon de vie.
Très bien écrit, une plume fluide, une écriture qui vous donne envie de continuer, une fin qui attriste de refermer le livre sur des personnes avec qui vous auriez aimé partager encore un bout de vie...
Commenter  J’apprécie         00
La romancière Catherine Bourgault, auteure des best-sellers Sortie de filles et Danger ! Femmes en SPM, examine la relation tourmentée entre une jeune femme et un beau jeune homme aux prises avec un inquiétant mal de vivre dans son nouveau roman, Je t’aime... moi non plus.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Sacha et Rick, c’est la paire du siècle. Les regarder exécuter toutes sortes de chorégraphies sur les mêmes pas, c’est tout un spectacle ! Le déhanchement qui donne chaud, le mouvement d’épaules qui fait rêver… Malgré qu’il soit moins doué, Jacob se joint à eux. C’est le comble, les filles crient comme des débiles ! Mais ce qui est plus touchant encore, c’est de voir les trois frères se tomber dans les bras après leur performance. Ce ne sont même pas des vedettes, et tout le monde réclame un rappel !
C’est frustrant d’être si proche de lui sans arriver à comprendre ce mal étrange qui l’habite. D’aussi loin qu’il se souvienne, Sacha a toujours eu ses passes mélancoliques. Dans ces moments-là, il n’était pas rare de le retrouver seul au fond d’une garde-robe à cogiter. Puis, la tempête passée, il redevenait rayonnant. Toute la famille s’est habituée à ses montagnes russes d’humeur.
La plupart des gens ont un comportement bizarre en sa présence. Avec le temps, il s’est fait à tous ces silences et ces regards intrigués. Il en est venu à la conclusion que son monde tourne à l’envers de celui des autres. Par contre, Jenny semble le considérer comme un être humain normal… Il y a longtemps que ça ne lui était pas arrivé.
C’est douloureux de se rendre compte qu’il pourrait perdre la raison ultime qui le tient à la vie. Il réalise que l’on est seulement ce que l’on peut et rarement ce que l’on doit être. L’image d’une nouvelle vie qu’il essayait de créer est passée près de s’effondrer. Il n’y a rien de garanti. Jamais.
OK, je n’ai jamais eu d’histoire d’amour. Une vraie, je veux dire. Je suis sortie avec quelques gars, mais rien qui ressemble à ce que je ressens en ce moment. Qu’est-ce que je ressens au juste ? On ne peut quand même pas être amoureuse d’un garçon seulement parce qu’on lui est tombé dans les bras !