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Seize nouvelles très courtes, la plus longue - Presque jamais - fait 26 pages, qui montrent le talent de Boyd à être aussi à l'aise dans des sagas déroulant leur histoire sur des décennies et des générations, (L'après-midi bleu, A livre ouvert...), que dans des histoires courtes, qui pourraient être par leur côté surprenant et loufoque, le départ de développements qui nous tiendraient tout autant en haleine.
Les héros de ces nouvelles, bien ancrés dans leur propre réalité, une réalité souvent très loin de la vrai vie, passe avec plus ou moins de bonheur, plutôt moins que plus d'ailleurs, les épreuves auxquelles nous sommes tous confrontées un jour ou l'autre.
Ces menteurs sympathiques, menteurs malgré-eux, persuadés de leur bonne foi, nous émeuvent parce que nous y voyons les négatifs de la photographie que nous présentons chaque jour aux autres pour nous en tirer avec les honneurs.
Nous les aimons pour leur capacité morbide à vouloir jouer autre chose que le rôle de salauds dans lequel il semble se complaire pour d'autres.
Etienne n'a-t-il pas rendu, pour une fois, heureuse, Marguerite la prostituée, qui se refuse ce jour-là, à un client de passage et se laisse aller à dire au-revoir à son habitué, Marcel. (Histoire vache)
Morgan Leafy, le diplomate d'un Anglais sous les tropiques fait plusieurs apparitions dans ces nouvelles - le prochain bateau, le coup - toujours englué dans son indécision à choisir entre l'Angleterre et l'Afrique.
Ces nouvelles sont comme un dictionnaire des manies boydiennes, une révision pour nous remettre en mémoire la liste des absurdités humaines.

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J'ai pris ce recueil de nouvelles sur les étagères d'une bouquinerie parce qu'on m'avait beaucoup vanté l'auteur. Peut-être est-ce à cause de mes attentes, mais j'ai été bien déçue. On m'avait tellement de bien du style de Boyd, que je suis tombé de haut quand je l'ai finalement lu.

J'aime pourtant bien les recueils de nouvelles habituellement, mais j'aime les nouvelles avec des punchs finaux, avec des retournements de situation étonnants... J'ai trouvé les histoires bien écrites mais insipides, les personnages aisément visualisables mais manquant de motivation ou de profondeur.

Bref, peut-être que je n'ai pas choisi le meilleur livre de Boyd, peut-être que je vais lui donner une seconde chance de me séduire...
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Recueil de seize nouvelles que j'ai lu avec le plus grand plaisir. Il y a dans le style de William Boyd une simplicité, une limpidité qui nous font immédiatement entrer dans l'univers qu'il dépeint, que ce soit la Californie de « Du soin et de l'attention à donner aux piscines » ou le Nice de « Cadeaux » et « Alpes-Maritimes » ou encore le Nkongsamba du Kinjanja, grosse bourgade provinciale d'Afrique de l'Ouest où végète Morgan Leafy, le personnage central d'Un Anglais sous les tropiques.
J'ai aimé cet éventail de cartes postales que l'on déplie et où l'on pioche, avec le goût de la surprise, une petite histoire qui nous ravit car elle est, à elle seule, un monde en soi.
Je retrouve chez William Boyd le plaisir du conteur, de celui qui met au service de l'histoire sa sensibilité, plutôt que l'effet de surprise.
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Je suis un grand amateur de la nouvelle comme genre littéraire. Je constate malheureusement que la plupart des recueils de nouvelles ne tiennent pas leurs promesses de départ. Les meilleures sont placées au tout début et puis l'intérêt va en s'amenuisant. C'est le cas de la Chasse au lézard de William Boyd. Je me suis efforcé de tout lire, mais je n'en retiens finalement qu'une petite partie.

Non seulement les thèmes abordés sont tordus à force de vouloir être originaux, mais le style laisse beaucoup à désirer, encore que cela peut être attribuable à la traduction dans le cas présent. Dans plusieurs textes, Boyd semble avoir voulu imiter le mode de narration de J.D. Salinger et c'est franchement pitoyable.

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Un très bon recueil de nouvelles agréables à lire. L'auteur a trouvé le parfait équilibre dans sa narration et son style afin de rendre le quotidien de ses personnages intéressant. Parce qu'il s'agit d'événements, de situations qui arrivent sans artifices, sans effets dramatiques. Ça arrive et les protagonistes acceptent pour continuer leur vie, leur routine.
De belles histoires.
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des récits surprenants des images crues justesse precision
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