C'est une chose très dangereuse quand ce que l'on chasse vous chasse en retour.
Quand il me confie ses pensées, ses actes, il se libère d'une sorte de pression intérieure. Mais ce soir, il ne sait pas que j'écoute.
Par ici, les rumeurs tombent autant que la pluie.
Chacun se bat sur deux fronts à la fois, l’un contre l’ennemi, l’autre contre ce que nous faisons à l’ennemi.
Ma seule distraction, c’est une hirondelle qui a niché dans la pièce, près de la fenêtre : l’oiseau ne cesse d’aller et venir, occupé à nourrir ses petits qui paillent. Quand je la regarde s’activer, c’est le monde de la forêt qui m’enveloppe, comme un réconfort. Je passe des heures à l’observer.
Je vivais ma quatorzième année, cet âge où la vérité du monde commence à se dévoiler, mais où l'on n'a encore que les mots de l'enfance, qui sont impuissants à la décrire. J’avais donc décidé de me taire, et de rester à regarder.
Moi, je ne les laisserai pas oublier qui je suis.
Je vivais ma quatorzième année, cet âge où la vérité du monde commence à se dévoiler, mais où l'on n'a encore que les mots de l'enfance, qui sont impuissants à les décrire.
C'était un ours d'hiver, amaigri par le sommeil; et les chairs, malgré son jeune âge, étaient déjà dures. Mais nous avions faim.
Je cherche à me rappeler une de mes propres chansons: mais ces paroles anglaises, tout autour de moi, l'empêchent de revenir (...)