Après le carnage

Des écolos, fervents défenseurs de la nature et autres créatures vivantes, donneurs de leçons et moralisateurs à l'occasion, croisent le fer avec des moyens bien peu naturels et dans un esprit bien peu altruiste.
Aux grands mots les grands remèdes (et au diable le respect de l'écosystème et l'argent des contribuables), deux gros egos s'affrontent pour imposer leur volonté et avoir le dernier mot.
L'histoire aurait pu être sympa mais le tout manque de charpente et de profondeur. Même la plume de TC Boyle, habituellement drôle et sarcastique, s'enlise un peu. Manque d'inspiration ?

Le propos est plutôt intéressant entre les défenseurs d'une nature qu'il faut garder intacte et ceux qui veulent la protéger en lui donnant un coup de pouce ... en exterminant les nuisibles. Mais hélas c'est long, poussif et un poil ennuyeux.

Que de descriptions, de détails inutiles, de flash-back. Je n'ai pas eu envie de lire tous ces détails, je souhaitais que l'auteur en vienne enfin aux faits.

Et des faits, il n'y en a pas beaucoup dans ce roman. de plaidoyer écologique non plus, d'ailleurs.

C'est plus une différence de personnalité entre deux personnages. Pour un final en queue de poisson.

Premier roman que je lisais de l'auteur, pas certaine d'en lire un autre un jour….
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=1837

D'un côté, un franc tireur qui croit dur comme fer que l'on doit préserver la vie de toutes les espèces animales, même si ceci à un prix pour le fragile équilibre en place.
De l'autre, une scientifique au caractère plus nuancé mais qui estime que l'on doit d'abord s'occuper de l'écosystème dans sa globalité, quitte à exterminer en grand nombre les espèces animales invasives.
Le livre qui aborde la lutte entre ces deux visions de l'écologie est bien construit et se lit très facilement.
Néanmoins, un bon nombre de pages ont peu d'intérêt en n'apportant pas grand chose à la trame de l'histoire.