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EAN : 9782266339599
504 pages
Pocket Jeunesse (14/03/2024)
4.28/5   331 notes
Résumé :
Munich, juillet 1945.
Un garçon erre parmi les décombres…
Qui est-il ? Quel âge a-t-il ? D'où vient-il ? Il n’en sait rien. Il a oublié jusqu’à son nom. Les Alliés le baptisent « Josh » et l’envoient dans un orphelinat où Ida, directrice dévouée, et Wally, jeune soldat noir américain en butte au racisme de ses supérieurs, vont l’aider à lever le voile de son amnésie.
Dans une Europe libérée mais toujours à feu et à sang, Josh et les nombreux aut... >Voir plus
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1945 : fin de la seconde guerre mondiale en Europe.
La Libération et les scènes de liesses vues et revues dans des documents d'archives.
On pourrait croire la période faste, terriblement heureuse.
Et pourtant...
Les images sont trompeuses ou du moins, elles masquent la réalité.
Beaucoup de gens n'ont plus rien et errent sur les routes.
Beaucoup de Juifs, parmi les survivants de la Shoah, ne peuvent plus rentrer chez eux, parce "chez eux" n'existe plus. Spoliés, volés, ils n'ont plus rien. Leurs maisons sont occupées, ils ne savent plus où aller.
Beaucoup d'enfants, également, se retrouvent démunis, sans famille, sans repères.
Non, cette période n'est pas heureuse pour tout le monde.
C'est même une période barbare : beaucoup de gens meurent de faim et sont prêts à tout pour survivre : voler, piller... et même, tuer.
Les camps de DP (displaced persons : personnes déplacées) ne désemplissent pas, et la vie y est rude.
Dans ce contexte difficile, il y a Josh.
Josh est perdu, il n'a plus de mémoire ou pire, il n'a que des bribes de mémoire. Et le peu dont il se souvient a de quoi le laisser désemparé.
Il ne sait même pas quelle langue il parle. Il sait qu'il a appris l'allemand, mais manifestement sous la contrainte.
Son bras gauche est tatoué, "six chiffres gravés sous la peau, indélébiles" : a-t-il connu les camps ? Est-il juif ?
Son bras droit se tend en avant de façon irrépressible, tout en commandant à sa bouche de crier "Heil Hitler !" : mais que lui a-t-on fait subir ?
C'est terrifiant de ne pas savoir d'où l'on vient, de ne pas savoir ce que l'on a vécu. On a peur. Des autres et de soi-même.
Josh nous confie :
"Quand je vois des soldats américains, mon bras droit me dit que je dois les haïr, les fuir, en avoir peur, malgré leur gentillesse apparente − le chocolat, les bonbons, les sandwichs au jambon − tandis que mon bras gauche me dit le contraire.
Va vers eux ! Ce sont tes libérateurs !"
Le personnage de Josh est plus vrai que nature, et pour cause : Sarah Cohen-Scali s'est inspirée de personnes réelles pour construire son roman. Elle a procédé à un énorme travail de recherches, qui lui a permis d'écrire un ouvrage très réaliste, fondé sur les récits, les témoignages et les divers documents d'archives qu'elle a trouvés.
Josh est très attachant et le lecteur suit sa quête d'identité tout au long d'une histoire parsemée de personnages touchants.
Josh ne pourra avoir un avenir que s'il résout les mystères de son passé. Il veut savoir, tout savoir, mais a peur de ce qu'il pourrait découvrir...
Orphelins 88 est un roman prenant. Dans un contexte historique lourd, le sujet est un sujet douloureux : la quête de ses origines, et au-delà, la quête de soi-même.
Un très bon roman pour adolescents (l'éditeur indique "à partir de 13 ans"). Il y découvriront un aspect méconnu de l'après-guerre, et ce texte ne manquera pas de susciter de nombreuses interrogations.
Merci aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre.
Merci à Babelio pour l'opération Masse critique et l'organisation d'une rencontre avec l'auteur. Rencontre qui fut passionnante grâce à Sarah Cohen-Scali qui a su si bien parler de la genèse de son roman, de ses recherches documentaires et de la façon dont elle a créé les personnages. Merci !
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« Mais rien. Toujours rien. J'ai parfois envie de me prendre la tête à deux mains et de la secouer comme une vulgaire boîte. Si les souvenirs les plus précieux sont au fond, ils reviendront ainsi sur le dessus… »

Ce roman est la clé de la boîte de la jeune vie de Josh, maltraitée, brutalisée.
Ce roman est sa quête suprême. Celle de la mère.
Celle de soi.
« La guerre nous a transformés en Petits Poucets perdus dans la lugubre forêt qu'est devenue l'Europe. »

Avec des phrases saisissantes, attendrissantes, Sarah Cohen-Scali clarifie ce paysage si sombre de l'après-guerre dans l'Europe de l'Est détruite où son attachant fictif petit héros erre, perdu, isolé, démoli.

Arraché à ses racines dès son plus jeune âge par le programme « Lebensborn » destiné à créer des enfants parfaits d'après une sélection raciale, il sera, en 1945, accueilli au sein de l'UNRRA, (unité pour le secours et la reconstruction).

Faites la route avec lui, vous croiserez une multitude de personnages aussi sincères et bouleversants que vils et méprisables. D'infirmières touchantes en guides adorables, de nazis écoeurants en « Yvan » sordides en passant par des amies surprenantes et attachantes.

Toutes les sensibilités sont exacerbées. On lit, on vit pour Josh, l'estomac au bord des lèvres.
Truffés de petits épisodes truculents, vous sourirez parfois vous reniflerez souvent.
Comment peut-on avoir vécu « ça » ?
Comment en réchapper sans bleus à l'âme ?

Dans ce roman estampillé « Young Adult » vous trouverez les mots qui, « quand ils sortent râpent la gorge. »
Vous apprendrez également ce que, malheureusement, la plupart des « Old Adult » ignore.
Je m'étais laissé « lire » que les romans « Young Adult » traitent essentiellement d' « Heroic Fantasy », pour mon premier du genre, on est plutôt dans le « Realistic Epic Pathetic History.»
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Nous sommes en 1945. Fin de la Seconde Guerre Mondiale.
La guerre est bel et bien terminée, mais des millions de gens n'ont plus rien et errent sur les routes en cherchant de quoi survivre ainsi qu'à la recherche de leurs proches disparus. C'est à travers ce livre que nous allons suivre un jeune garçon. Il ne sait plus qui il est, ne se rappelle ni de son âge ni d'où il vient. Il a même oublié son nom. Les Alliés le nomment Josh, et le voilà envoyé dans un orphelinat accueillant des enfants venant de toutes horizons.

Au départ, je voulais lire Max, oeuvre de la même autrice dont j'avais entendu parler. Mais il n'y était pas à la bibliothèque quand j'y étais allée, mais lui avait l'air intéressant donc je l'ai emprunté.
J'adore les romans historiques se déroulant pendant le XXème siècle, et particulièrement durant la Seconde Guerre Mondiale. Ce roman se passe pendant l'après-guerre, mais cela reste extrêmement intéressant et mine de rien, on en parle beaucoup moins. Pourtant, cette période fut atrocement difficile pour bien des personnes, ces dernières ayant tout perdu et plus rien pour vivre ni pour reprendre contact avec des potentiels proches...

Bien que j'ai terminé ce livre il y a un mois déjà, j'en garde un excellent souvenir. Je l'avais très rapidement aimé et m'étais facilement attachée au personnage principal ainsi qu'à d'autres tels que Ida et Wally.
Rempli d'émotions, facile à lire et intéressant, ce fut une très belle découverte !

De plus, j'ai été extrêmement touchée de la fin et de la note de l'autrice à la fin du livre.
J'espère avoir l'occasion de lire d'autres oeuvres de Sarah Cohen-Scali, notamment Max. En attendant, je recommande Orphelins 88 à tous.tes !!
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J'ai bien fait d'attendre la rencontre avec Sarah Cohen-Scali pour rédiger mon billet sur ce roman car si celui-ci m'avait suffisamment intéressée pour le lire d'une traite j'avais été gênée par son style ‘'littérature jeunesse'', genre qui ne fait pas partie de mes littératures préférées, de même que la littérature ‘'young adults'' (YA).
Entendre un auteur parler du processus de création de son roman, raconter ses mois de recherche et comment certains personnages apparaissent et prennent de la place ‘'à l'insu de son plein gré''… voilà qui vous révèle le roman sous un jour, sinon différent, tout au moins beaucoup plus en profondeur.

Je ne reviendrai pas sur la trame de l'histoire ; le résumé éditeur en donne les grandes lignes.

Ce roman est une leçon d'histoire et une plongée dans l'Europe d'après 2e guerre mondiale loin des anecdotes euphoriques sur ‘'la victoire'' ; et il fait apparaître des similitudes inquiétantes avec notre actualité.

- leçon d'histoire et situation après la défaite allemande : les horreurs du nazisme, la destruction d'une grande partie de l'Allemagne par les bombardements alliés, des populations affamées et n'ayant d'autre recours que le vol, la prostitution ou même le crime pour trouver de quoi ne pas mourir de faim, des milliers d'enfants errants et/ou traumatisés dont il était impossible de retrouver les origines pour la plupart d'entre eux, le traitement des GI's noirs au sein de l'armée américaine, l'occupation américano-anglo-française et russe de l'Allemagne, etc…

- similitudes avec notre actualité : les camps DP (deplaced persons) instaurés par les alliés font inévitablement penser aux camps de réfugiés installés actuellement dans maints pays, les pogroms anti-juifs en Pologne rappellent fâcheusement les chasses aux arabes, chrétiens d'orient et roms (et juifs, quelquefois) dans certains pays (avec, de plus en plus, la caution de gouvernements ou de politiques ultra-nationalistes), le sigle 88 (cf le titre du livre et la citation que j’ai mise en ligne) est un signe de ralliement des actuels nostalgiques du nazisme et de nationalistes d’extrême droite, la situation des noirs aux Etats-Unis n'a pas énormément évolué, l'antagonisme alliés/russes qui a débouché sur une ‘'guerre froide'' d'un peu plus de 40 ans est en pleine recrudescence, les difficultés à prendre efficacement en charge et faire adopter les enfants abandonnés (S. Cohen-Scali a rappelé ces propos tenus par Boris Cyrulnik dans son passage du 12 septembre dernier à LGL : «Je pense aux millions d'enfants abandonnés sur la planète et qui n'auront pas la chance de connaître le destin que vous m'avez permis d'avoir ; c'est à dire que tous ces enfants là, s'ils ne sont pas entourés, on va les étiqueter. Ce seront des enfants abandonnés qui n'auront pas pu se développer normalement parce qu'ils auront été privés de famille et de culture par la guerre, par l'économie, par la folie des hommes. Et c'est ce qui est train de se développer actuellement»**)

Par tous ces aspects, ce roman est un excellent ouvrage pour ados ; grands ados, devrais-je préciser, en raison de la densité des évènements et de la rudesse de certains épisodes. Et la littérature traitant de la réalité des lendemains de la guerre 39-45 est loin d'être pléthorique ; cela donne d'autant plus de valeur à ce roman.


(**) Dans ''Je me souviens'' Boris Cyrulnik parle de son enfance de petit juif ayant échappé à la déportation in extremis et dont les parents sont morts en camp de concentration.
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« Ces enfants sans enfance
Sans jeunesse et sans joie
Qui tremblaient sans défense
De peur et de froid
Qui défiaient la souffrance
Et taisaient leurs émois
Mais vivaient d'espérance
Sont comme toi et moi »...1966, Aznavour
« Des millions d'enfants sont affectés par les guerres et les conflits armés. Séparés de leurs familles, ils assistent malgré eux aux pires violences, subissent de graves blessures ou sont tués. Les enlèvements, les viols et l'exploitation des enfants recrutés comme soldats font partie des atrocités qui accompagnent la plupart des guerres.- UNICEF 2018.
1945. Scènes de liesses. Images d'archives. 1945, l'Europe libérée.. Mais la barbarie n'avait pas éteint ses derniers feux. Les peuples d'Europe n'étaient pas sortis de la nuit et du brouillard. Des milliers d'enfants se retrouvaient sans famille, sans identité, sans mémoire, sans pays. Des millions de personnes connaîtraient pour des années encore la faim, la peur, la misère. L'hiver 56 est là pour nous la rappeler. La guerre froide devint l'enfant – monstre des cendres. le mots apatride, réfugié, déplacé marquaient les convois de millions de victimes le Japon était atomisé. D'autres guerres s'activaient. Non en 1945 la guerre n'avait pas pris fin. L'heure de reconstruction avait sonnée. Les traumatismes allaient hantés pour des siècles la mémoire du monde. Comment nous reconstruire ?
J'ai eu le plaisir hier soir de rencontrer Sarah Cohen- Scali à l'occasion de la sortie de son nouveau roman : Orphelins 88. Rencontre organisée par l'équipe de Babelio en ses locaux, et que je remercie ici. Moment fort, où il fut question de nos mémoires, de nos résiliences, de notre présent, de la barbarie des temps. Moment important et malheureusement rare où l'enfant est mis à sa juste place : au coeur de tous les débats. A l'heure où l'Europe refuse d'ouvrir un port pour l'Aquarius, à l'heure où dans nos villes errent des enfants de toutes nos guerres, à l'heure où nous nous déclarons en incapacité de les accueillir et de leur offrir un avenir, à l'heure où le nombre de DP ( personnes déplacées) ne cessent de grandir à travers le monde, à l'heure où nous nous interrogeons sur les soi disant risques qu'il y aurait à faire place à ces enfants, oui la rencontre d'hier soir, organisée par Babelio en ses locaux, était importante. Il est important de lire Max, et lire Orphelins 88.
Dans l'assemblée d'hier soir étaient présents à notre mémoire les mots de Primo Levi, de Boris Cyrulnik, de Marceline Loridan Ivens, et des millions de visages Des visages, des photographies qui ont valeur d'appel à reconnaissance. Visages des enfants de la guerre, enfants errants, orphelins, enfants sortis survivants des décombres de l'Europe. Un regard de femme également : celui de Greta Fisher. Greta Fisher faisait partie de l'équipe de l'UNRRA (l'Administration des Nations Unies pour les secours et la reconstruction) qui avait été envoyée en Allemagne après la guerre pour repérer et s'occuper des enfants « non accompagnés » ou orphelins. Greta prit l'habitude de dormir près de la porte d'entrée afin de ne pas rater le cognement timide d'un jeune orphelin au milieu de la nuit.
« Orphelins 88 » rend mémoire à ces enfants, à leurs noms, à leur histoire à leur visage, il rend également hommage à ces femmes , ces hommes qui durant des années n'ont pas abandonné leurs mémoires, ont tout fait pour que leur histoire retrouve le chemin de leur maison.
« Orphelins 88 » parle à notre présent, et au futur qu'aujourd'hui nous décidons de construire.
Max et Orphelins 88 sont pour moi indissociables, une fratrie inséparable.
Merci à Sarah Cohen Scali pour ses recherches minutieuses, pour sa capacité à nous transmettre avec talent la parole de ces enfants. Oui hier soir, il faisait nombre tous ces visages, toutes ces voix, toutes ces vies.
N'abandonnons jamais notre mémoire. Il en va de notre survie à TOUS.
"Que ceux qui ont tenté de leur venir en aide en soient remercié"
Zakhor. al Tichkah.

Astrid Shriqui Garain
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Citations et extraits (131) Voir plus Ajouter une citation
Je vois Bruhns qui entre dans la salle de douche où il a ordonné à une détenue de me laver dans un bac, moi "le petit chien de Polak puant". Il la congédie d'un geste. S'approche de moi. Passe sa main dans mes cheveux. Sourit. "Tes cheveux ont la couleur de la neige. Schnee." Il coince mon menton entre ses doigts et me force à redresser la tête. Il plonge ses yeux dans les miens et dit : "Himmelblau". Un homme entre. Il porte une blouse blanche. Un médecin. Au camp, les médecins ne guérissent pas, ils tuent... Il s'approche de moi, puis ouvre une sacoche et en sort des instruments de mesure. Il mesure mon crâne. l'épaisseur de mes lèvres. La longueur de mon nez. La distance entre mes tempes. La longueur de mes doigts, de mes orteils. La distance entre mon cou et mon nombril. Il mesure mon pénis. Il mesure, mesure, mesure. Je compte pour conjurer ma peur. Soixante-douze mesures ! Puis il dit à Bruhns : "Il est racialement valable. Nous pouvons l'intégrer au Lebensborn."
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Je me pose aussi des questions plus douloureuses : la vue de cette photo aurait dû raviver des souvenirs, non ? Me rappeler les moments partagés avec ma mère ? Faire surgir une image : moi sur ses genoux, avec elle, lui tenant la main dans la rue, la maison, notre maison, la tonalité de sa voix ? Mais rien. Toujours rien. J'ai parfois envie de me prendre la tête à deux mains et de la secouer comme une vulgaire boîte. Si les souvenirs les plus précieux sont au fond, ils reviendront sur le dessus...
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Ce qui est bien avec les livres, c'est qu'ils vous permettent de voyager sans visa, sans autorisation, sans restriction d'âge, sans prendre un avion ou un train. Ils vous permettent même de quitter votre peau. On se glisse dans celle du personnage et hop ! On change d'identité sans avoir à fabriquer de faux papiers.
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Quand je lis, les heures filent, filent… Ce qui est bien avec les livres, c’est qu’ils vous permettent de voyager sans visa, sans autorisation, sans restriction d’âge, sans prendre un avion ou un train. Ils vous permettent même de quitter votre peau. On se glisse dans celle du personnage et hop ! On change d’identité sans avoir à fabriquer de faux papiers. Tarzan. Si j’avais été grand, fort et musclé comme lui, j’aurais pu tuer Bruhns. Le réduire en charpie. Le temps de la lecture, j’y crois dur comme fer : Tarzan et moi ne faisons plus qu’un.
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Elle boit directement au goulot le reste de la vodka, jusqu'à la dernière goutte, tandis que ses yeux s'emplissent de larmes. J'ai soudain cette pensée idiote que ses larmes sont alcoolisées, comme s'il y avait, entre sa bouche et ses yeux, un système de vases communicants.
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[EMISSION] LES COUPS DE COEUR DES LIBRAIRES 01-01-2021
L'émission "Le coup de coeur des libraires est diffusée sur les Ondes de Sud Radio, chaque vendredi matin à 10h45. Valérie Expert vous donne rendez-vous avec votre libraire Gérard Collard pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • Gotlib - Les Grands Crus classés de Fluide Glacial de Gotlib aux éditions Fluide Glaciale https://www.lagriffenoire.com/1056458-achat-bd-gotlib-----les-grands-crus-classes-de-fluide-glacial.html • Guide de survie gastronomique à l'usage des obsédés de la bouffe de Stéphane Rose aux éditions J'ai Lu https://www.lagriffenoire.com/1056935-philosophie-politique-guide-de-survie-gastronomique-a-l-usage-des-obsedes-de-la-bouffe.html • Cannibale de Danielle Thiéry aux éditions Syros https://www.lagriffenoire.com/1056017-romans-pour-enfants-cannibale.html • Le guide du zizi sexuel - Nouvelle édition de Hélène Bruller et Zep aux éditions Glénat https://www.lagriffenoire.com/1057589-livres-educatif-pour-enfant--titeuf-----le-guide-du-zizi-sexuel.html • Rien n'est noir de Claire Berest aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/1055189-divers-litterature-rien-n-est-noir.html • Putzi de Thomas Snégaroff aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/1055460-divers-litterature-putzi.html • Roy Cohn: L'avocat du diable de Philippe Corbé aux éditions Grasset https://www.lagriffenoire.com/1052877-livres-de-droits-roy-cohn---l-avocat-du-diable.html com/121813-divers-litterature-la-papeterie-tsubaki.html Retour à Martha's Vineyard de Richard Russo et Jean Esch aux éditions Quai Voltaire https://www.lagriffenoire.com/1050905-divers-litterature-retour-a-martha-s-vineyard.html • Peindre la pluie en couleurs de Aurélie Tramier aux éditions Marabout https://www.lagriffenoire.com/1041693-divers-litterature-peindre-la-pluie-en-couleurs.html • Erika Sattler de Hervé Bel aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/1053915-divers-litterature-erika-sattler.html • La race des orphelins de Oscar Lalo aux éditions Belfond https://www.lagriffenoire.com/1049585-divers-litterature-la-race-des-orphelins.html • Max de Sarah Cohen-Scali aux éditions Gallimard Jeunesse https://www.lagriffenoire.com/30756-romans-pour-enfants-max.html • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #sudradio #conseillecture #editionsjailu #editionsstock #editionsphebus #editionsplon #editionsgrasset #editionsperrin #editionspo
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