Le cycle des démons, tome 1 : L'Homme-rune

Bel univers, beaucoup d'originalité avec un jeune héros talentueux qui saura sortir de son milieu villageois et découvrira son courage en se dressant contre les démons.
Très agréable à lire, beaucoup de fraicheur, on suit en parallèle deux autres personnages, ils finiront par se rencontrer à un moment de leurs vies où les idéaux ont volé en éclats.

Un pur coup de coeur !
Imaginez un monde simple, un peu Moyenâgeux, sans chevalier. Les homme survivent, beaucoup vivent de troc et de leur ferme. Un monde où les enfants se marient jeune pour procréer plus vite. Un monde où rares sont les gens à se risquer dehors la nuit.
Car voici un monde où toutes les nuits, jusqu'à ce que le soleil se lève, les démons sortent de terre pour dévorer les vivants.
Arlen vit dans une ferme avec ses parents. Il rêve de devenir Messager. Ceux qui osent être dehors une fois la nuit tombée. Un événement le pousse à quitter la sécurité de sa maison pour affronter le monde.
D'autres personnages tout aussi intéressants viennent étoffer ce récit.

Une histoire complexe et bien construite. De la tension et toutes sortes d'émotions. Ce livre ne vous laissera pas indifférent.
Pour un premier tome, il ne se contente pas de placer l'histoire.
Une pure merveille !
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OUAH ! (Attention, je spoile un peu en dessous)
Alors ça c'est de la "grande" fantasy ! (Formidablement bien traduit, bravo à Laurent Queyssi ! Il y a un humour très subtil par moments, j'ai vraiment adoré le style de ce traducteur !)

Au début, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, cependant. Tant que les protagonistes principaux sont jeunes, je n'ai pas réellement été captivée, et j'ai passé pas mal de temps à lire les 200 premières pages, j'ai eu du mal à avancer. Une fois de plus, je n'aurais pas su que ce livre avait plu à la plupart de ceux qui l'ont lu, je l'aurais peut-être laissé tomber... C'est souvent le cas en fantasy, je suis obligée de le remarquer...
C'est avec la fuite d'Arlen avec Ragen et son apprentissage comme messager que j'ai réussi à m'immerger réellement dans cet univers sombre et déprimant. Que ce soit les démons, ou les humains (bonjour l'atmosphère entre Jongleurs", ils sont vraiment horribles, ou bien l'attitude des hommes envers les femmes ou d'autres hommes, que ce soit dans les villages ou à Krasia), vraiment, Brett nous dépeint des êtres aussi détestables les uns que les autres, chapeau à lui...

Quelque part, avec ce roman, je suis retombée en enfance, à l'époque des monstres sous le lit et cachés dans l'ombre des placards. Ces démons qui sortent la nuit, c'est terrifiant, quand on se met à la place des villageois. Je me suis demandé plusieurs fois comment il était possible de grandir avec ces monstres frappant les runes sur les maisons et la grande probabilité qu'une nuit ou l'autre, les runes cessent de marcher... Comment ne pas devenir "durs", soumis à une telle pression ?

Entre conte et cauchemar, entre folie et raison, 3 personnages "à part" vont grandir chacun de leur côté, et à la dure, pour finir par se retrouver.
La partie la plus captivante pour moi, a été la transformation d'Arlen, à partir de la page de 350 environ. Comment le simple être humain gavé par ses semblables se transforme en super-héros. Retour à mes années "comics" !
C'est donc un coup de coeur "d'enfant", quelque part, pour moi. :sourire: 

(Je ne lis que des bons livres en ce moment, mes coups de coeur changent à chaque fois que j'en lis un ! )

Vous n'avez pas peur du noir ? Normal, me direz-vous, vous n'avez pas des chtoniens qui viennent frapper vos murs, portes et volets, en espérant trouver une faille. Une faille qui leur permettra de s'introduire chez vous afin de vous dévorer !
Dans le monde d'Arlen, les démons - ou chtoniens - apparaissent chaque nuit et cherche à manger tout ce qui bouge ! Heureusement, les hommes ont des runes qui leur permettent de se protéger. En les peignant sur leurs murs, portes et fenêtres elles empêchent les démons de passer. La plupart des hommes restent enfermés, seuls les Messagers, accompagnés de Jongleurs se déplacent de villes en villes et vont apporter des marchandises et des nouvelles dans les hameaux les plus reculés.

Après un événement particulièrement éprouvant, Arlen décide de partir de chez lui. Il quitte sa famille et la sécurité de son foyer pour affronter ses peurs les plus profondes, il s'aventure dans la nuit. Après plusieurs nuits au milieu des chtoniens, il apprend à maitriser sa peur et est recueilli par un Messager.
Et nous, nous suivons Arlen dans son voyage. Puis, une fois que nous nous sommes bien familiarisés avec ce personnage qui est très attachant, nous rencontrons Leesha.
Leesha nous apporte une autre vision de ce monde. La vie des femmes n'est pas la plus sympa. Mais Leesha est une jeune fille forte, qui décide de se révolter. Grâce à Bruna, une vieille femme, elle prend son destin en main et devient une Cueilleuse très douée. Elle qui, peu de temps avant, se faisait huer par tout le village, devient très vite indispensable.
Enfin, on nous présente Rojer. Il est très jeune lors de notre première rencontre (3 ans) et pourtant elle est percutante ! Il sera recueilli par un Jongleur qui lui apprendra les ficelles du métier.

Ce qui est intéressant avec ces personnages c'est que nous les suivons juste pendant les moments importants de leurs vies. Sans toutefois passer de l'un à l'autre sans cesse, ce qui est assez intéressant. On a vraiment le temps de s'attacher à chaque personnage et de le découvrir en profondeur. Et on évite les longeurs : en effet, on entre pas dans les détails de leurs années d'apprentissages, l'auteur n'hésitant pas à utiliser des ellipses temporelles. Ce qui fait que nous sommes toujours en mouvement, toujours de l'action, de la découverte, de l'aventure et des rencontres.
Même si on sent dès le départ que les trois personnages sont amenés à se rencontrer, cette rencontre ne se fait que tardivement. Mais elle promet beaucoup de choses pour la suite de cette saga !

Ce qui m'a le plus plu dans ce roman, c'est le monde qui nous est présenté ! Entre l'atmosphère de peur qui règne ou qu'on se rende et les runes qui sont utilisées par tous, il y a beaucoup de choses à assimiler. Mais qui sont franchement sympa. D'un autre côté, on se demande d'où viennent les démons, pourquoi surgissent-ils dans la nuit, qu'est ce qui les motivent ? Sont-ils vraiment néfastes ? ou bien font ils parti de l'ordre naturel ?

Personnellement, je vais lire la suite très bientôt...surtout qu'une autre race de démons va apparaître, une qui semble plus féroce et plus intelligente que celles que nous avons déjà rencontrées. En outre, il y a un recueil de nouvelles, L'Or de Brayan, qui relate des aventures qui se sont déroulées lors d'une ellipse temporelle et elles concernent Arlen (qui est bien mon personnage préféré !)
Donc, Peter V. Brett va avoir une place de choix dans ma bibliothèque !!!!
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Ca faisait un moment que je louchais sur cet homme-rune, je le reconnais et le masse critique dédié aux littérature de l'imaginaire chez Babelio (que je remercie au passage) m'a permis d'assouvir cette envie ! Sauf que maintenant j'ai une nouvelle envie.....le tome 2 bien sûr , qui de plus est déjà sorti !
Voilà donc un roman de fantasy très bien écrit, très classique dans sa structure mais ô combien attrayant!
Classique car le roman est bâti sur trois personnages principaux qui, à priori, n'ont rien en commun mais dont les chemins vont un beau jour se croiser.
Attrayant car ces personnages sont vraiment hors du commun, surtout Arlen, mais pas seulement lui et le monde dans lequel ils évoluent est rempli de monstres et de mystères qui nous tiennent en permanence en haleine pendant la lecture.
Le monde dans lequel se passe le récit est un monde terriblement dur. Un monde dans lequel la nuit donne vie à toutes sortes de démons plus horribles les uns que les autres et dont le seul but est de dévorer les humains non protégés. Ces humains qui doivent faire confiance à la magie est à leur runes pour protéger leur maison et leurs biens. Une rune mal dessinée et c'est la mort assurée. L'angoisse permanente dans laquelle vivent les gens qu'ils soient riches ou pauvres, est palpable dans toutes leurs activités de la journée dont le seul but est de toujours renforcer les protections pour la nuit à venir....
Dans ce monde le seul but est de survivre et survivre c'est justement ce que vont essayer de faire nos héros et même plus que ça...
Le personnage d'Arlen est particulièrement réussi. Ce gamin paysan à peine dégrossi va évoluer, suivre son chemin tortueux, nous emmener dans de fausses directions, pour finalement devenir ..non mais vous ne croyez quand même pas que je vais vous le dire! :)) Mais en tout cas, je l'aime cet Arlen, son coté naïf du début en totale opposition avec ce qu'il va devenir. Et même si on peut parfois se demander comment il a pu évoluer autant et de façon si radicale, j'aime vraiment son destin étonnant.
Et puis il y a Leesha, au destin à peine moins tragique que celui d'Arlen. Leesha dont la vie est toute tracée, elle travaillera dans la papier avec son père et elle épousera Gared. Oui mais Leesha va décider un beau jour de prendre son avenir en main.
Rojer est pour sa part, le personnage qui m'aura fait verser des larmes. Depuis sa toute petite enfance baignée par la tragédie, jusqu'à son adolescence il aura traversé plus d'épreuves que quiconque. Il est un personnage discret et tragique, de ceux qu'on ne peut pas oublier.
Le point commun des trois héros c'est leur vie difficile, pleine d'embûches et de tragédies. Maux souvent nécessaires pour voir apparaître des destinées hors du commun dans le monde de la fantasy, oui c'est vrai, mais dans ce roman tout coule de source et s'emboîte à merveille. le lecteur ne peut que s'attacher aux héros et suivre avec angoisse le plus souvent, leur destin. Pour ma part, il était évident évidemment qu'ils se rencontreraient un jour et j'étais vraiment impatiente d'arriver à ce moment du récit? Je n'ai pas été déçue par ce moment et je n'ai qu'une hâte: les retrouver dans le tome suivant.

Petite mention spéciale aussi pour le personnage du demon de pierre manchot qui m'a vraiment beaucoup plu! ;)

Bon allez je file chercher la suite!
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Un univers extrêmement sombre pour un début de saga

Tout commence dans un univers médiéval avec toutes ses caractéristiques. D'abord des villes, avec un système de tout à l'égout très peu développé, des guildes de Messagers, de Protecteurs, un clergé, des jongleurs, des cueilleuses (l'équivalent des médecins). A la tête des villes se trouvent ds ducs mais il n'y a plus de royauté depuis longtemps. Entre les villes se trouvent des hameaux, sorte de villages peuplés de ruraux. Pour le commerce, on utilise les Messagers car les routes ne sont plus très développées. Les Confesseurs, sortes de prêtres, dirigent plus ou moins les hameaux, pendant que les cueilleuses se soignent. Les monnaies sont très peu utilisées car le troc a le plus souvent court.

Pourquoi le commerce et les hameaux ne sont pas très développés ? C'est très simple. Comme aux temps les plus sombres du Moyen Age, les démons existent et s'amusent à étriper les gens qui ne sont pas protégés par des runes. Personne ne peut combattre les démons car tout le monde a perdu les runes d'attaque autrement dit, la Foi. C'est en cela que je compare ce livre à la première période du Moyen Age : âge sombre, beaucoup de mysticisme, peur du noir et des démons, énormément de suspicion. Toutefois, cette période sombre appelle à la lumière, à la connaissance, comme nous autrefois lorsque nous avons commencé le chemin vers la connaissance. Et de même que pour nous la connaissance était parfois contenu dans l'Antiquité, les connaissances sur les démons sont contenues dans des temps anciens, les gens payant pour des erreurs passées (dont on ne sait rien, bien entendu).


Un trio Hétéroclite pour nous amener vers la lumière

Voyez, quand on commence à parler de religion ! Commençons par Arlen, le fils d'un charpentier (sisi je vous jure). Sa mère se fait attaquer par des démons. Elle ne survit pas car son père a peur d'aller chercher l'aide d'une cueilleuse. Cette peur du noir qui paralyse tout, Arlen n'en peut plus. Il veut marcher de nuit, dormir tranquillement, combattre des démons. Alors il choisira de quitter son foyer et de partir -en pélerinage?- pour devenir Messager, le seul moyen pour lui de trouver des runes d'attaque dans de vieilles ruines.

Ensuite, nous suivons Leesha, une jeune femme qui veut être vertueuse. SOn père tient une papèterie et sa mère la déteste. Elle veut la marier, et pourquoi pas de force, au fils de son amant. Mais Leesha trouvera une autre voie : elle suivra Bruna pour devenir cueilleuse et connaîtra au fur et à mesures les moyens de guérir les gens, mais aussi tous les procédés chimiques des plantes.

Enfin, il y a Rajen, un gamin mutilé aux doigts par un démon. Il est recueilli par un jongleur qui fut autrefois très connu. Cet homme lui apprendra tout ce qu'il sait pour se faire pardonner de la fameuse nuit de la mutilation. Ce jeune garçon va découvrir qu'il détient un étrange pouvoir sur les démons quand il joue du violon.

Que sera le résultat de la rencontre de ces trois personnes, ce triptyque à l'apparence divine ? Comment se déroulera la suite de la légende ?

En bref, un premier tome plus que prometteur car il possède de solides fondations mythologiques. En effet, les démons et la société sont extrêmement bien décrits et tout semble logiques. Ensuite, les personnages sont très bien amenés et leur personnalité sont très complexes, pas du tout caricaturales. Enfin, l'auteur utilise des références que tout le monde comprend car elles font partie non seulement de nos peurs communes mais aussi de notre histoire commune. J'adorerai voir ce que l'auteur a fait avec le second opus
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Le jour tout pourrait ressembler à une monde de Fantasy traditionnel avec ses villes, ses hameaux, ses habitants qui cherchent d'abord à se nourrir et à trouver l'amour. Mais la nuit, l'univers appartient aux démons que seule quelques runes empêchent de supprimer définitivement tout autre forme de vie. Et devant ces créatures quasiment invincibles la plupart des gens ne peuvent que se cacher en priant que leurs runes résistent aux assauts et assumer leur peur en attendant le Libérateur annoncé par les prophéties.

Dans cet univers nous allons suivre différents destins, le principal étant Arlen, un jeune garçon qui va voir sa mère tuée sous ses yeux par les démons, tout ça sous le regard impuissant de son père. La colère va alors monter en lui jusqu'à la rupture et il va dédier sa vie à éliminer ces créatures malfaisantes.

J'ai été rapidement absorbé et fasciné par ce livre qui en plus d'une base vraiment originale va nous proposer des personnages intéressants, avec un style pas extraordinaire mais redoutablement efficace. C'est rapide, sans bavures et on a guère le temps de souffler avant une fin qui donne forcément envie d'enchaîner avec le suivant intitulé "La Lance du Désert".

"L'Homme-Rune" est le premier tome du "cycle des démons", constitué pour l'instant d'une première série de cinq tomes. Ayant eu son petit succès dans le milieu et s'étant fait connaître par une intrigue originale et volontiers franche dans ses ambitions, je me suis laissé tenté par cette histoire assez loin finalement des clichés de fantasy.

Car dans ce monde, l'humanité est contrainte par l'éruption vespérale de démons divers, chacun d'obédience élémentaire (de "terre", de "feu", de "vent", etc...) et n 'ayant comme seul projet de bouffer du ciboulot humain. Humains qui sont bien désemparés, ayant oublié la magie ancienne et guerrière dont il ne persiste que quelques reliquats, les runes, qui sont des outils défensifs difficiles à manier. On suivra au cours du récit trois personnages (Arlen, Leesha et Rojer) qui, même si leurs trajectoires de vie seront bien différentes, ont en commun le fait d'avoir été sérieusement déçu par l'humanité en général et qui tenteront malgré tout d'apporter leur pierre à l'édifice.

"L'Homme-Rune" est un sacré roman. Il a ses défauts, bien sûr, mais excelle déjà dans l'art de se démarquer. Pour un premier roman, on est décidément très loin des standards du genre. C'est tout d'abord un roman profondément violent dans sa surprise. Si le fait de se faire décapiter par un démon de cinq mètres peut être qualifié de brutal, c'est bien dans ce que l'humanité a de moins beau que le livre chope ce qualificatif. de la lâcheté, des trahisons, des échecs et une certaine loi du Talion cruelle et aveugle donneront bien du fil à retordre à nos protagonistes qui, comme souvent, retrouveront un peu de liberté (et de joie) en se trouvant.
Ceci est bien sûr à mettre en perspective d'une certaine quête de liberté, cette dernière étant finalement le seul aiguillonage d'Arlen dans ce vaste monde. Si vous avez déjà été confinés (pas la peine de répondre), vous imaginerez bien cette horreur à rester isolé chez soi tous les soirs, les cris de démon comme comptine dramatique.
On devine également toutes les possibilités offertes par la mythologie introduite dans ce premier tome. Les quelques pistes sont là : l'origine et les motivations de ces mystérieux démons, la dimension du coeur, la bataille à venir d'Arlen et les peuples du désert pour incarner le Libérateur…

On a donc affaire ici à un très bon tome inaugural, sombre et ambitieux, redéfinissant à chaque chapitre les codes éprouvés de la fantasy. A découvrir.

Ce roman de type héroïc-fantasy nous entraîne dans un univers de style moyen-âgeux. Les hommes ont vécu le chaos, perpétré par les Chtoniens, des créatures démoniaques qui ne sortent de terre exclusivement que de nuit. Mais les humains sont trop faibles pour les combattre. Leur seul moyen de défense est d'entourer leurs foyers de runes magiques, runes qu'il faut vérifier chaque jour avant la tombée de la nuit, car la moindre la moindre faille dans leurs protections serait mortelle. Suite à ce grand bouleversement, les hommes sont devenus moins nombreux, et leurs habitations de plus en rares: ils se sont alors regroupés en hameaux ou villes. Chaque lieu a ses propres règles et sa manière de lutter contre le fléau et leur seul moyen de communication et d'échange sont les Messagers, ces hommes courageux qui osent s'aventurer la nuit hors de leurs villages.

Dans ce livre, nous suivons les destins croisés de trois jeunes personnages (principalement): Arlen, Leesha et Rojer. Chacun de ces protagonistes a un lourd passé. Aucun n'a été épargné par la vie. Ils ont décidé de vivre pleinement et de ne pas laisser ces êtres démoniaques être maîtres de leur destin. On suit leurs parcours, d'abord séparément puis finalement tous ensemble.

L'auteur signe ici son premier roman. Je trouve que c'est une véritable réussite! Pour un premier tome, il est loin de ne faire que poser les bases. On est entré dans le vif du sujet et j'avoue que j'espère vraiment trouver le tome 2 " La lance du désert ". Ce roman est dynamique. Après avoir posé les bases de son histoire grâce à l'intervention d'un conteur, Peter Brett nous entraîne directement dans le vif du sujet: action, rebondissements, trahisons, amitiés, créatures diverses très originales, magie ... rien ne nous est épargné!

En bref, je suis ravie de m'être lancée dans cette saga dont le premier tome traînait depuis un bon bout de temps dans ma PAL. Vraiment contente de l'en avoir sorti car j'en ai apprécié l'originalité par rapport aux autres romans du genre héroïc-fantasy.
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Un pitch accrocheur, une couverture attrayante, nouveau hit Bragelonne à sa sortie...
Bon, la première moitié oscille entre le bon et le calamiteux. de très bons passages certes, des personnages plutôt attachants, mais l'auteur égraine les clichés malgré quelques bonnes idées, et semble parfois prendre son lecteur pour un idiot. Pas mal de répétitions d'informations aussi. Sa volonté de toucher le plus grand monde fait qu'à certains moments il semble s'adresser à un lectorat adulte pour que deux pages plus loin il semble s'adresser à un gamin de huit ans. le découpage des chapitres et les transitions entre les différents personnages qu'on suit sont parfois maladroits.
Mais la deuxième moitié remonte clairement le niveau: bien mieux calibré, plus efficace, il offre de très bons moments (parfois étonnamment durs ou émouvants) et une évolution des personnages assez intéressante. Au point de pardonner l'auteur pour sa première moitié.
Ça partait mal, mais L'Homme Rune s'avère être au final une lecture plutôt agréable.