Je compare l’amour à un train lancé dans un voyage sans fin. Il effectue son parcours, que nous y ayons pris place ou pas. Je monte dedans pour une partie du trajet. A chaque gare, il y en a beaucoup, des gens montent et des gens descendent. Régulièrement, une femme entre dans le compartiment et nous le partageons pendant un trajet donné. Mais, tôt ou tard, nous arrivons à une gare où elle doit descendre.
Cependant, tandis que j'écrirai des choses sur toi, d'autres ne manqueront pas de suivre, couleront sur les pages comme de l'encre, comme de l'eau, comme le sang menstruel de la mort et de la vie, que l'on ne peut empêcher de se répandre. Un test de mémoire... ou de capacité d'invention, selon. Toutes les autres, mes femmes, celles qui ont marqué ma vie, tous les débuts, tous les changements de cap, toutes les fins, toutes les courbes ou obscurités de mon corps. Une commémoration de tout ce que les femmes ont partagé avec moi, de tout ce qu'elles ont ajouté à ma personne, de tout ce qu'elles m'ont pris, au fil de ces années, déjà trop nombreuses.
...l’amour donne et l’amour prend.
Pour la première fois, je peux imaginer don Juan vieux. Il est encore attiré par les femmes, c’est un homme possédé par l’amour en général et ses déclinaisons particulières. La seule différence, c’est qu’il n’a plus besoin d’appareil photo.
Les Français savent que l’amour est une forme d’enquête métaphysique ; les Anglais pensent que ça a à voir avec la plomberie.
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Mon ensorcelante cousine Driekie me raconta que leur mère les avait prévenues, l'air menaçant, que jusqu'au jour de leur mariage les filles devaient faire croire aux hommes qu'elle avaient les jambes jointes à partir du genou.
(p.59)
Rien n’est plus sûr que la respiration. Parce que notre vie entière en dépend. Et parce qu’elle est mortelle.
Je compare l’amour à un train lancé dans un voyage sans fin. Il effectue son parcours, que nous y ayons pris place ou pas. Je monte dedans pour une partie du trajet. A chaque gare… il y en a beaucoup… des gens montent et des gens descendent. Régulièrement, une femme entre dans le compartiment et nous le partageons pendant un trajet donné. Mais, tôt ou tard, nous arrivons à une gare où elle doit descendre.
Les expos, ça me stresse toujours. J’adore la sculpture mais je ne supporte pas le côté public du métier. Exposer tout mon travail. C’est comme se déshabiller devant des inconnus. La sculpture, c’est tellement intime…
S’il y a bien une chose à laquelle les Américains excellent, c’est le spectacle.