World War Z

Cela faisait un petit moment que ce livre trainait dans ma PAL, mais j'ai enfin pris le temps de le lire.

Ici, pas de Brad Pitt à l'horizon, si vous pensez au film. L'ouvrage n'a rien à voir du tout avec l'adaptation cinématographique.
Il s'agit en réalité d'un recueil d'interview de survivants à la "World War Z". Ce peut être aussi bien un militaire, comme un civil, un médecin, un marin, un paysan, un aveugle, etc... Un chapitre comporte une interview. Chacun de ces passages nous expliquent la survie des humains, leurs combats, les enjeux politiques, environnementaux etc... Pas de réelle histoire ici, avec des personnages attachants et réguliers. Ils s'agit plutôt d'un rapport officiel froid, sans fioritures, comme expliqué dans l'introduction de l'ouvrage.

Étant une adoratrice de toutes les histoires liées aux zombies, je me devais de lire ce "classique du genre". Toutefois, je dois admettre que j'ai été fortement déçue. je m'attendais tellement à une histoire plus humaine, avec un héros principal, des détails sur l'épidémie: son commencement, sa finalité. J'attendais avec impatience le récit de la survie quotidienne: trouvaille de la nourriture, des munitions, fabrication de cachettes... Et bien il n'en est rien, ou bien quelques détails sont dévoilés par-ci par là, sans réelle construction. Pour cause, je reproche au livre d'être brouillon. Nous avons des bribes d'histoires, sans vraiment de continuité. Pas vraiment d'intrigue principale en somme. Nous avons juste connaissance du contexte actuel. Mais attribuons au moins à l'auteur le mérite d'avoir une incroyable imagination. Pour ce qui concerne la situation militaire et politique du monde, nous avons beaucoup de détails. C'est surtout que j'attendais plus un aspect "survie". Mon tord a peut-être été d'avoir vu le film avant de lire ce livre, que sais-je...

En conclusion, un recueil d'interview sur la War Z qui est intéressant, mais qui manque d'émotions pour moi. J'attendais plus d'humanité, plus de sentimentalité, de continuité dans l'histoire. Mais il est indéniable qu'à travers cette froideur dans le récit, l'auteur veut en donner un aspect officiel, teinté de réalisme.
Avoir lu ce classique du genre est enfin chose faite. Ne passez pas à côté si vous adorez les zombies, mais ne vous attendez pas une à histoire "propre".

J'ai apprécié l'originalité du livre. Un émissaire de l'ONU qui rassemble et compile des témoignages après la guerre contre les Zombies. Ainsi, le lecteur se promène d'un pays à l'autre, le lecteur navigue égalent entre des points de vue de macro (grands ensembles) et des points de vue micro (petits ensembles).

Le livre peut se lire peu à peu, de temps à temps. Toutefois, à la place d'être un avantage, je l'ai perçu comme un désavantage. Au fond, ce n'est pas vraiment une histoire composée de plusieurs petites histoires, mais simplement des petites histoires collées une à la suite de l'autre, sans réel ciment qui les uniraient. de plus, à mon sens, le niveau d'intérêt d'une histoire à l'autre varie énormément.

Ce qui manque également, c'est de l'émotivité. J'ai n'ai quasiment ressenti aucune émotion significative. Pourtant, une catastrophe de cette ampleur devrait en susciter. Un manque énorme, mais la formule choisie pouvait difficilement nous lier émotivement aux personnes.

Dans une autre critique, j'avais lu ce commentaire :

''Décevant, surtout que dès qu'on quitte les USA, on se retrouve face à des clichés et des stéréotypes grotesques. Pour les américains on te rabâche des technologies miltaires ultra modernes avec des détails techniques barbants, mais les français se réfugient dans les égouts et les catacombes de Paris en se battant avec des lances et des fourches, les anglais se réfugient dans des châteaux du Moyen Âge et la palme d'or du cliché revient aux deux récits du Japon, le geek otaku qui finit par découper les zombies au katana et le samourai aveugle qui se réfugie dans la montagne... Il a manqué le chapitre où les italiens se réfugient dans le Colisée, et celui où les scandinaves mettent des casques à cornes et des manteaux de fourrure pour s'enfuire sur de grands bateaux.(sic)'' (Alshten, 2013)

Je ne suis pas tout à fait certain que ce lecteur à raison sur toute la ligne, mais il semble y avoir, au moins, un commentaire pertinent dans cette critique.

Finalement, l'effet compte-rendu du livre est un peu trop lourd. À la fin du roman, j'étais content de l'avoir fini, mais pas pour les bonnes raisons. Originial, oui, mais l'originalité n'est pas un gage de qualité.

Je me suis rendue compte que ma connaissance littéraire zombiesque était assez limitée. Qu'à cela ne tienne, j'ai décidé de m'occuper de ces lacunes! Et pour ça, quoi de mieux que World War Z, LE livre de zombies par excellence de ces dernières années? Voici donc ce que j'en ai pensé.

Commençons par le commencement: la forme du roman. Je l'avoue, j'ai été assez surprise par le choix de l'auteur d'utiliser le témoignage. En littérature, ce moyen est assez peu répandu: on a plus l'habitude des narrations à la première ou à la troisième personne. du coup, au début, j'ai trouvé ce choix assez original, et ça me plaisait bien. Néanmoins, il faut le dire: World War Z, ce n'est QUE du témoignage. Je conçois très bien que ça puisse plaire à certains, mais personnellement, j'ai fini par être lassée assez vite, à me perdre entre les différents intervenants... L'effet de nouveauté s'est vite dissipé pour être remplacé par un peu d'ennui. J'aurais aimé que l'auteur alterne de temps en temps avec autre chose!




En ce qui concerne le contenu des témoignages, là aussi, on a un peu de tout: certains témoignages m'ont franchement captivée, celui du médecin de départ, celui de Paul Redeker, ou encore celui du réalisateur de films. Cependant, là encore, certains m'ont ennuyée, j'avais l'impression parfois de relire plusieurs fois le même témoignage ou de ne pas avancer beaucoup.

En revanche, on ne peut pas nier qu'il y a eu un vrai travail de la part de l'auteur pour nous proposer un contenu aussi varié que possible: on voyage aux quatre coins du monde et on découvre un large panel de personnages. de thèmes...

Globalement, j'ai passé un moment plutôt ennuyeux avec World War Z, malgré plusieurs passages intéressants. Je pense que cet ennui provient de l'effet de répétition que j'ai ressenti au bout d'un moment. Je m'attendais à un livre plus centré sur la survie, alors que là World War Z aborde beaucoup de sujets directement liés à la guerre (l'organisation militaire, technique de combat...) qui m'ont peu intéressée, ayant déjà du mal avec les récits de guerre traditionnels.

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L'histoire d'un contamination zombie à l'échelle mondiale vue à travers les yeux d'une multitude de protagonistes. le prétexte d'un narrateur invisible recueillant ces témoignages et les compilant pour diffusion a posteriori de l'épidémie ne suffit ni à donner une homogénéité à l'ensemble, ni à passionner le lecteur.

World War Z est une oeuvre seulement composée de témoignages provenant des 4 coins du monde, des gens qui nous racontent comment ils ont vécut les débuts de l'apocalypse Zombie, comment ils ont essayés de combattre ces créatures, comment ils s'en sont protégés, comment ils ont survécut...

J'avoue, j'ai lâché.. je ne l'ai pas terminé.. le fait que le roman tourne seulement autour de témoignages sans aucuns textes pour les mettre en lien m'a ennuyé... je n'ai pas accroché et j'ai trouvé que ce qui nous était raconté tournait un peu en rond.

Bref, je n'ai pas été conquise.. .

A la base de nombreux films de zombies font partie de trés bon souvenirs de video-clubs ou j'ai loué un nombres impressionnants de films d'horreur et fantastique durant mon adolescence (et au delà !).
Tout semblait donc réuni pour que cette lecture me plaise; surtout avec ce point de vue original du journaliste qui revient sur les événements de cette "guerre" entre humains et morts vivants par le biais de rencontres avec des personnages ayant joués un rôle important durant cette période.
Mais voilà, tout cela devient forcément un peu répétitif et surtout pas mal orienté politiquement, sa critique sociale et politique est au final très consensuelle et du coup le plaisir que j'aurais pu éprouver s'en ressent et cela finit par m'agacer au fur et à mesure de la lecture.
Bien sur, ça se laisse lire, les chapitres sont courts mais au final c'est une déception en ce qui me concerne vu que j'en attendais beaucoup mieux !!!
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Ma chronique pour ce livre
Lien : http://booketmystere.blogspo..

Voilà des mois que ce livre est dans ma PAL ! Et je n'avais encore jamais trouvé le temps de le lire. C'est chose faite, j'ai réussi à l'ouvrir quelques jours avant de voir le film. Malheureusement, ce ne fut pas la "super" lecture tant attendue...

En effet, ce livre est écrit sous forme de témoignages/interviews. Si ça peut intéressant au début, on s'en lasse bien vite. Personnellement, arrivée à la cinquième interview, je pensais déjà avoir fait le tour du livre et j'ai complètement décroché. Il m'aura fallu bien du courage pour le finir...

D'ailleurs, certaines histoires sont bien plus intéressantes que d'autres. Des fois, on se retrouve avec des témoignages très éloignés de ce phénomène de zombie qui m'a failli mener l'humanité vers l'éradication. Et interviews essentielles à l'histoire, à sa compréhension, sont très effacées voir inexistante.

Vous aurez surement compris que ce ne fut pas une lecture très folichonne et que je ne savais pas trop à quoi m'attendre une fois fini et le film lancé sur la télé. Heureusement, pour ce dernier, l'histoire est bien mieux mené et on retrouve ce qu'il manque cruellement au bouquin : le fil conducteur de l'épidémie !

Je ne vous conseillerais pas le livre, à part si vous aimez ce système de témoignages qui finalement ne sert pas à grand chose. Par contre, le film est vraiment superbe avec juste ce qu'il faut d'action, de suspense et de rebondissements.
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