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3,37

sur 71 notes
Le déroulé de ce récit est parfois chaotique. Il n'y a pas d'enjeu véritable qui se dessine d'emblée. Cependant, le mystère se fait par l'intermédiaire de ce moinillon qui accompagne un mercenaire nommé Tancrède vers des contrées lointaines pour des aventures assez guerrières. La période choisie est peu connue puisqu'il s'agit de l'âge d'or de l'Empire byzantin qui a succédé à l'Empire romain d'occident qui s'est effondrée en 476 après Jésus-Christ marquant le début du Moyen-Age.

Bref, nous avons là une série purement médiévale qui nous entraîne du côté de la Sicile, une île fort convoitée. On assiste à une montée en puissance de ce récit aux contours très floues. La fin de ce premier tome marque une petite surprise qui rehausse le niveau général. Je n'ai pas tant accroché que cela mais c'est tout à fait convenable à la lecture pour peu qu'on s'intéresse à la matière historique.
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Une Bd qui se lit assez vite. Les dessins sont bien réalisés. L'ensemble est assez esthétique.
Le thème: Au début du XIè siècle, différentes civilisations se disputent des terres méditerranéennes, notamment La Sicile. On suit une troupe de mercenaires, dans une de ses phases de conquête.
L'intrigue est un peu confuse dans ce premier tome, car on sent que l'auteur a des choses à révéler sur le passé de ses personnages mais qu'il veut les distiller pour garder le suspens entier jusqu'au deuxième opus. Trois moments de flashback bien identifiés grâce au fond noir mais révélant au final peu de choses... On attend la suite avec impatience!
Merci à lecteurs.com et aux editions Dargaud pour l'envoi de ce livre dans le cadre des explorateurs de la BD.
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Ira Dei c'est ze bd médiévale d'aventures (d'aventures médiévales?) de ce début d'année 2018. Dans une mer Méditerranée devenue enjeu politique, les royaumes, les empires et le Vatican se tapent dessus par mercenaires interposés. C'est dans cette ambiance sulfureuse que débarque Tancrède (ou Robert?), mystérieux et violent héros, bien décidé à mener à bien sa mission personnelle.
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Toute cette histoire est bien confuse pour ma petite tête. Au départ tout semblait simple et même assez manichéen. je savait qui trucidait qui et pourquoi.
Mais finalement sur les 3 dernières planches, ce n'est plus aussi clair. Une lecture rapide de la suite s'impose.
Sinon, pour ce qui est des images, c'est brutal et sanglant... tout comme l'histoire. Mais j'en suis déjà à m'interroger sur le physique de certains personnages et à les mélanger.
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Après avoir découvert le duo Brugeas / Toulhoat sur plusieurs titres chez Akileos (Le Roy des Ribauds, Bloc 109,...) il me tardait de découvrir leur nouvelle collaboration.
On est dans une ambiance médiévale avec fond de bataille, politique et guerre de religion. Une thématique qui avait fonctionné à fond sur moi avec Le Roy des Ribauds et dont j'avais été séduit par l'atmosphère.

Le défaut que je trouve sur ce titre est finalement sa longueur. J'ai terminé le titre avec le sentiment qu'il y en encore tellement à dire et à montrer qu'un cycle en deux tomes me semble peu.
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Lu grâce à l'édition 48h BD de l'année dernière, je n'irai pas au delà de ce tome 1. Une histoire trop classique. Un dessin un peu brouillon. Je trouve dommage que Ronan Toulhoat dessine trop vite, ne s'applique pas. Il est pourtant un très bon dessinateur ayant déjà approché différents styles mais à chaque fois sans soigné son dessin. Dommage.
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Je pense que mon avis va être court… autant que le résumé que je vais commencer :
Tancrède arrive en Sicile avec quelque chose comme 300 hommes afin d'aider Harald à prendre la cité de Taormine. On comprend rapidement que le nouveau venu cache son identité et que l'homme de Dieu qu'il a emmené avec lui connaît toute l'histoire.
Leur nombre étant risible, Tancrède est mis à l'épreuve et il prouve à tous que c'est un stratège hors-pair.

Personnellement, j'ignore tout de cette période historique et j'ai malheureusement trouvé que pour des néophytes (pour ne pas dire des nuls), ce n'est pas un récit abordable. Quant à savoir s'il l'est pour des férus d'histoire… je dirais que tout dépend de la période qu'ils aiment… si c'est le XIème siècle, y a moyen.
Du coup, le début m'a paru très long… et par la suite, je me suis ennuyée.

Passons aux illustrations : les couleurs sont ternes. Les dessins m'ont déplu, ils sont très classiques et surtout inégaux : parfois les visages sont bien dessinés, et la vignette d'après, c'est une cata (ils louchent, les yeux sont trop écartés, le menton est carré et non pointu, à moins que ce ne soit l'inverse).
Le character design de Tancrède m'a beaucoup (trop) fait penser à celui de Wismerhill dans Chroniques de la lune noire. C'est dommage parce que ce n'était pas toujours le cas (sur la couverture, il n'y a aucune ressemblance) et j'aurais préféré que ce soit partout.

Je ne vais pas m'attarder. Je n'ai pas aimé. Ça n'a pas réussi à piquer ma curiosité.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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L'histoire est très rythmée et les personnages bien campés. Les illustrations sont plutôt réussies. Personnellement, je n'ai pas été passionnée par le scénario un peu trop complexe au démarrage…
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"Ira Dei" est une bande dessinée réalisée sous la conduite de Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, lesquels avaient alors déjà commencé à travailler en collaboration sur "Le Roy des Ribauds".

Ces deux séries, au delà du dessin assez sombre et marqué par l'intrusion du rouge feu & sang lors des scènes "intenses" ou de combats, peuvent véritablement être considérées comme jumelles; dans le sens ou elles se concentrent toutes les deux sur une période et des évènements historiques que l'on retrouve assez peu dans les autres bandes dessinées "historiques".

"Le Roy des Ribauds" explore comme son nom l'indique le Paris des tavernes, des bordels et des bas-fond sous le règne de Philippe II "Auguste" à travers les actions de son lieutenant et homme de confiance, initialement ribaud du roi avant de se faire ceindre postérieurement d'une couronne. Intrigue qui prend donc place dans un contexte original

Il en est de même pour "Ira Dei" dont l'histoire se déroule en Sicile et dans le sud de l'Italie au début du XIe siècle, alors que le Basileus byzantin cherche à recouvrir les territoires perdus sur les chefs de guerre musulmans arabo-berbère au cours des deux derniers siècles.
Pour autant la confrontation entre ces deux "blocs" loin d'être homogènes car comptant des mercenaires en nombre et provenant de toutes les régions de la méditerranée, de Scandinavie voire d'Asie mineure, n'est pas le sujet central de l'intrigue; bien que ce contexte historique apporte quelque chose quelque chose de nouveau et d'intéressant dans la perspective d'une suite aux quatre premiers tomes.
L'histoire se concentre en effet sur un homme meurtri au deux visages et originaire du duché de Normandie.

Doué au combat, attaché à ses compagnons d'arme et fin stratège, ce "bad boy" s'attire autant le respect de ses collègues et de ses chefs que leur jalousie alors qu'il semble lié à un jeune clerc à la foi ardente.
C'est un personnages à la personnalité complexe et bien travaillée et on prend plaisir à le suivre de siège en escarmouche à travers les magnifiques paysages de la Sicile.

J'ai d'ailleurs personnellement trouvé l'ensemble des personnages principaux moins caricaturaux que ceux du "Roy des Ribauds"; mais peut être est-ce dû en parti au côté fantastique de la Cour des Miracles et de ses habitants.
le chef des mercenaires normands Guillaume de Hauteville n'est par exemple pas cantonné à un rôle de brute assoiffé d'or mais se montre également lucide sur ses propres capacités de commandement et entretient une relation complexe d'admiration/jalousie avec Tancrède/Robert ; tandis qu'Harald malgré son mercenariat incarne une certaine forme de "pureté" dans sa simplicité sans autre ambition que l'or et l'aventure; à l'inverse du général byzantin Maniakès.

Je ne suis cependant pas forcément convaincu de la volonté d'appuyer à outrance le côté maléfique, bestial de certains personnages lors des affrontements ; chose que j'avais déjà regretté pour Le Roy des Ribauds et qui manque de finesse.
Il est également dommage que les auteurs se sentent obligés (ou le soient) d'ajouter des scènes de sexe alors que celles-ci n'apportent rien d'évident à l'intrigue.

"Ira Dei" est une bande dessinée que l'on prend plaisir à lire en espérant une suite de qualité qui développe plus en avant le contexte historique.





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C'est vraiment une catastrophe historique.


Je suis vraiment partagé par le fait que je suis assez impressionné par le sujet - La campagne de Sicile du temps où Harald Sigurdsson était chef militaire pour le Basileus Byzantin est un épisode historique assez peu connu et documenté. Cela ne fait pas partie de ces épisodes fantasmés dont découlent de très nombreuses productions - et par le fait que rien ne colle historiquement.

On dirait que les recherches ont pas été du tout au bout. Mais alors pourquoi prendre cet épisode si c'est pour en faire n'importe quoi ?

D'un point de vue des dessins, rien ne va, ni les équipements, ni les costumes. Rien n'est cohérent. Les personnages sont stigmatisés selon leur provenance : par exemple, Harald (Norvégien) a la coupe de Ragnar de la série viking, porte une fourrure en Sicile en plein été et est cruel car c'est un viking ! (Au secours !)

D'ailleurs, Harald est dessiné comme un vieillard alors qu'il a simplement passé la vingtaine d'année à ce moment-là d'après la plupart des sources.

La BD utilise aussi les parties les moins fiables des sources écrites et jette le reste... ce n'est vraiment pas bon.

Au-delà de cela, vous aurez le (dé)plaisir de voir des femmes nues de manière purement gratuite et des hommes dépeints sous le prisme de la virilité. C'est encore une de ces BD écrites par des hommes, pour des hommes.

Si, toutefois, vous n'avez que faire de l'aspect historique et que le sexisme latent de la représentation des femmes ne vous gêne pas, alors est-ce que ça vaut le coup quand même ?

Je ne sais pas si je me suis focalisé sur ce qui précède, mais je n'ai rien compris à l'histoire. Je l'ai acheté car je connaissait la période historique et le personnage de Harald, mais ça n'a été qu'une immense déception.
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