Nottingham, tome 2 : La traque

BD HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.
Plus classique tu meurs, car on ne compte plus les variations autour de la Geste de Robin des Bois avec le roi emprisonné, le prince félon qui rechigne à payer la rançon, les bobos collabos qui lèchent le cul de l'usurpateur et les prolos résistants qui grince des dents ! Au-delà des très beaux graphismes Benoît Dellac très bien colorisés par Denis Béchu, il y a un excellent travail de storyboarding. Ah ça oui, c'est du bonbon pour les yeux, mais mieux encore, on peut se demander si sous le signe du cape et épée le meilleur n'est pas encore à venir : merci bien aux éditions Le Lombard et aux scénaristes Vincent Brugeas et Emmanuel Herzet de continuer la série !! Sic Semper Tyrannis !!!
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Cette série BD joue autour du mythe de Robin des Bois, en faisant du héros … le shérif de Nottingham. Contre-pied parfait. William est un noble droit, soucieux de la populace et fidèle à son roi Richard détenu à l'étranger. Jean, comte de Mortain, frère cadet de Richard, est revenu en Angleterre et cherche à s'y imposer comme roi en cas d'annonce du décès son aîné. William va donc devoir, s'il veut conserver sa place, faire semblant de suivre les ordres du prétendant à la couronne.

Le shérif a réussi dans le premier tome à jouer double jeu en imposant la population de Nottingham et à remettant le fruit cette taxation forcée au collecteur d'or de Jean sans terre, Hughes de Morville, tout en préparant l'attaque du convoi transportant l'or. Pour se faire, William, alias la Capuche, s'est rapproché de Marianne, jeune noble saxonne, et a, avec elle et un groupe de pillards cachés dans la forêt, réussi à s'emparer du lourd chariot convoyant l'or du prince Jean.

Mais la suite n'est pas si simple. L'alliance a du plomb dans l'aile : le chef des bandits (Petit Jean) a l'impression de s'être fait manipuler par sa mère et par la Capuche, et Marianne et William se tirent la gueule. Quant à Morville, il a deviné la trahison de William et propose à Jean de Mortain un bon moyen de s'en venger : l'oncle de William, religieux secrétaire du régent d'Angleterre gouvernant en l'absence du roi Richard, peut être accusé d'une terrible perversion. Il va devoir fuir… pour tenter de rejoindre son neveu, tout en étant traqué par Morville et ses troupes.

Cette version est inventive, rythmée par de belles scènes d'action et bien construite, puisque les auteurs réussissent à amener d'un tome à l'autre tous les personnages de légende à se se regrouper à Sherwood. La petite troupe est réunie; le temps de la légende de la Capuche et des manoeuvres, des pièges et du cache-cache avec les troupes de Jean (pas encore roi), va commencer.

Les dessins de Benoît Dellac sont très agréables et progressent de tome en tome. Les cadrages en particulier retiennent l'attention. Cette série est un excellent divertissement dans un moyen-âge plutôt réussi.

Apres leur vol du trésor réussi, Marianne souhaite continuer leurs exploits. Voler les riches pour donner aux pauvres. Mais le shérif de Nottingham a mauvaise conscience, et c'est la dispute.

Un second tome plaisant à lire qui va faire entrer deux personnages emblématiques de la légende de Robin des bois.
Tout d'abord le chanoine William de Langland, oncle du shérif de Nottingham. Il est dans le viseur du prince Jean et de son homme de main de Morville. Il va devoir fuir sa position enviée auprès du régent pour se réfugier auprès de son neveu, poursuivi par de Morville bien décidé à se venger. Il deviendra frère Tuck, le gourmand moine.
Et puis il y a petit Jean, éternel second mais fidèle compagnon. Frère aîné de la troupe de brigands de la forêt.
Des personnages bien campés et une aventure rythmée. Rien de tel pour passer un bon moment de lecture surtout que les dessins sont très plaisants, dynamiques et expressifs.

Second tome, lu sans avoir révisé le premier car il n'était pas disponible à la médiathèque. Mais globalement, je pense que j'ai plutôt bien suivi l'histoire et j'aime beaucoup cette version plus réaliste de la fameuse légende.
Les oppositions sont bien en place ! Il reste donc à patienter pour voir avec arriver les tomes suivants qui dérouleront l'histoire.
Objectif divertissement atteint

Que cela soit sur le tome 2 comme le tome 3, le titre gagne en intérêt, installe sa légende petit à petit et surtout maîtrise son rythme.
Je regrette surtout une petite pointe de classicisme qui ne fait pas complétement basculer mon engouement pour la série. J'aime la lire, mais je ne ressens pas cette flamme pour me faire palpiter jusqu'à la sortie du prochain tome.

Le style graphique est du genre réaliste, avec des plans très cinématographiques, une représentation architecturale très soignée et détaillée, un travail intéressant des ombres et des lumières et un dynamisme efficace. Il y a un côté hollywoodien, tant dans l'illustration que dans le scénario. J'aime le parti pris historique, en faisant un seul et même personnage de Robin Hood et du Shérif de Nottingham. Il n'y a pas plus de blasphème historique que dans la version connue du mythe, issue de l'oeuvre de Walter Scott du début du XIXe siècle. En réalité, on sait peu de chose sur la réalité historique de ces deux personnages, alors on peut très bien broder, et cette version du héros masqué, façon Zorro, apporte un renouveau romanesque vraiment intéressant. Maintenant, les arcanes de cette aventure sont bien complexes et découvrir petit bout par petit bout à raison d'un échantillon par an me fait perdre pied et gâche le plaisir, il faut se remémorer ce qu'on a lu un an plus tôt et on restera forcément sur sa faim en attendant l'année suivante. Je crois que je reprendrais à partir du début quand tout sera fini, parce que là, je n'apprécie pas vraiment. J'ai juste envie de dire comme à la fin de ma lecture du tome un : c'est prometteur.

Tome de transition, l'intrigue se met en place. On voit apparaître un nouveau personnage, l'oncle chanoine du shérif. J'ai un peu moins apprécié ce second tome avec un peu trop de sang à mon goût et de bagarres, au détriment de l'intrigue, mais la lecture reste agréable.

Second épisode de cette revisite de Robin des bois. Après le vol de l'or de Morville, le shérif de Nottingham tente de se faire oublier tout en protégeant ses alliés de la forêt.
Dans le même temps, Morville suggère à Jean sans Terre de discréditer le régent en faisant tomber son proche conseiller, oncle de notre shérif.
J'ai un peu moins aimé cet épisode que le précédent. Les deux quêtes se rejoignent et sont prétextes à la réunion de tous les personnages de Robin des Bois: Robin, Marianne, frère Tuck et Petitjean. On attend donc l'épilogue qui devrait arriver avec le tome 3.

Deuxième virée dans cette forêt de Sherwood où les rôles attendus sont redistribués...

Reprenant sitôt après le premier tome, cette histoire, comme son nom l'indique, est celle d'une traque. Une course contre la montre, un jeu de bluff entre chasseur et chassé.
C'est sympathique, cela permet de continuer à poser les pièces de l'univers, en ajoutant comme attendu de nouveaux personnages mythiques.

Le dessin est toujours aussi chouette, et les couleurs à l'avenant.
Plaisant, mais sans l'effet de surprise du premier volume.

Je lirai la suite avec plaisir !

le dilemme

Après leur édifiante Cagoule (dessinée par Damour), Vincent Brugeas retrouve Emmanuel Herzet pour signer Nottingham, un récit entraînant qui revisitent avec audace et inventivité la légende de Robin des Bois… S'appuyant sur une solide base historique, les scénaristes tissent un récit envoûtant dans lequel l'ennemi de toujours, le Sherif de Nottingham, écartelé entre son sens du devoir et ses idéaux de justice, endosse le rôle du hors-la-loi…

Après un premier album captivant qui prenait le temps de poser chacun des personnages, les auteurs poursuivent leur histoire, jouant avec les motifs narratifs de la trame originelle pour faire perdre ses repères aux lecteurs…

Sublimé par les somptueuses couleurs de Denis Béchu, l'envoûtant dessin et les compositions virtuoses de Benoît Dellac portent magistralement ce récit épique et aventureux dont nous attendons la conclusion avec une indéniable impatience…
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