AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 313 notes
5
19 avis
4
22 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bill Bryson est retourné dans son New Hampshire natal avec femme et enfants après une vingtaine d'années passées en Angleterre à la suite de la demande d'un journal lui proposant d'écrire des chroniques. L'auteur nous propose de découvrir ce qui peut faire le charme de ces mille petits riens de la vie quotidienne et compare les USA à l'Angleterre. le style est vif, le ton caustique.
Bien que datant de 1998, les choses ont peu changé. Rien ne vous permet de me croire sur parole, mais ayant vécu dans ces deux pays je peux vous assurer que tout est malheureusement vrai. Ce livre me rappelle les échanges avec le coiffeur Italien que je voyais régulièrement. Cela sentait les brèves de comptoir de deux européens exilés mais nous faisait rire en réfléchissant sur la société américaine. Pourquoi le pays est-il le royaume de la malbouffe ? Pourquoi nos pâtes préférées sont-elles enrichies ? Pourquoi les séries télévisées passées en boucle sont-elles interrompues toutes les quinze minutes pour diffuser de la publicité pour des médicaments et nous prennent tous pour des médecins ? Pourquoi les gens sont-ils obsédés par les gadgets ? Pourquoi dépensent-ils autant d'argent pour du superflu ? Pourquoi trouve-t-on des porte-gobelet partout, même sur les poussettes pour enfants ? Pourquoi sommes-nous envahis de panneaux publicitaires pour des sites érotiques alors qu'une femme ne peut allaiter dans un espace public ? Pourquoi est-ce plus amusant de fêter Noël en Angleterre ? Pourquoi Bill Bryson a-t-il eu cette idée avant moi ?

Commenter  J’apprécie          577
L'auteur, américain d'origine, vivant depuis une vingtaine d'années en Angleterre, rentre au pays avec sa famille. il publie, pour un journal anglais, une chronique hebdomadaire ayant pour objet les américains. Ce sont ces chroniques qui constituent ce recueil.
Bien que ce bouquin a été publié en 1998 tout laisse à penser que la vie, outre Atlantique, n'a pas changé d'un iota. La plume de Bill Bryson quelquefois trempée dans de l'acide, toujours légère et jamais méchante, prête, souventes fois à sourire, à rire et à éclater de rire à s'en décrocher la mâchoire.
On ne peut tout citer tant sont riches en petites pépites les lignes de cet ouvrage, cependant l'histoire du porte gobelet intégré dans l'ordinateur (le lecteur de CD/DVD), truculent au possible, les quiproquos au téléphone, la location de voiture dans un aéroport et l'assurance qui va avec - à noter que Bryson dit ne jamais avoir trouvé la voiture -, les acronymes savants pour personnes perdues dans la technique actuelle, les américains et leur(s) voiture(s), les procès pour tout et rien, la méconnaissance géographique des autres pays sont des moments de bravoure qui a eux seuls justifient le prix du dit bouquin.
Bien sûr de bien sûr, la paille dans l'oeil du voisin ne cache pas la poutre dans le nôtre pour autant, mais fichtre, qu'est-ce que c'est savoureux à lire à petite dose, une par soir juste avant le coucher pour bien l'assimiler et s'endormir en souriant. C'est toujours ça de gagner, s'pas ?
L'apologie de la dernière chronique, pour se dédouaner, sur ce que sont les côtés rafraichissants de ce grand pays montrent bien que l'auteur n'est en rien dupe et c'est bien ainsi.
Le sous-titre plus proche de l'original convient mieux, à mon avis, que "American rigolos" qui fâche plus qu'il ne convient.
Ici pas de sens caché, on lit au premier degré et c'est bien reposant.
J'ai vu que Bryson avait écrit sur les australiens dans "Nos voisins du dessous", j'irai y faire un jour pour sûr!



Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          280
L'humour de Bill Bryson m'a, je crois, définitivement conquise. Après sa balade burlesque dans les Appalaches, son histoire du monde sans sortir de chez lui, sorte de manuel d'histoire des objets du quotidien, le voici chroniqueur. Américain ayant vécu longtemps en Angleterre, marié à une Anglaise, il revient vivre aux Etats-Unis avec sa petite famille. C'est l'occasion d'écrire une chronique hebdomadaire pour un magazine, sur la vie quotidienne américaine qui lui est franchement hostile.
Situations burlesques, autodérision, ironie, tout l'humour pinçant qu'on lui connaît est ici.
Courtes et agréables à lire, ces chroniques m'ont parfois fait rire à gorge déployée. Dépaysant, drôle et tellement vrai !
Commenter  J’apprécie          120
L'auteur a vécu vingt ans en Angleterre et quand il s'installe en famille dans le New Hampshire, les us et coutumes de ses compatriotes lui semblent bien étranges. Avec un sens de l'humour et de l'auto-dérision extraordinaire, il fait profiter les lecteurs d'un magazine britannique de ses observations, réunies en livre. Comment ne pas se délecter des chroniques de quelqu'un qui est fasciné par les motels et les repas servis dans les avions, qui manque singulièrement de sens pratique et a le don de se fourrer dans des situations rocambolesques ? Quelques chroniques trahissent légèrement leurs quinze ans d'âge, mais ce petit côté rétro prête à sourire dans un livre où les raisons de pouffer ne manquent déjà pas ! Bien sûr, le trait est souvent exagéré, mais qu'est-ce que cela fait du bien ! Je ne manquerai pas de poursuivre avec Motel Blues, Nos voisins du dessous ou Promenons-nous dans les bois, annoncé par un texte épatant et hilarant sur les élans !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
Commenter  J’apprécie          90
Quand on connaît le personnage, on ne le retrouve pas tout de suite dans son entier. Les premières chroniques tiennent de l'échauffement, de la mise en forme. le style et la structure se cherchent. L'art de la chute lui vient en écrivant. Il est quand même à noter que sur un sujet qui ne décolle pas, alors que je m'ennuie ferme, il arrive subitement à me faire mourir de rire en une seule phrase.

L'introduction conjointe du jardinage, de sa femme et de ses enfants en page 153 amène avec elle le Bill Bryson qu'on aime : jovial, enthousiaste, maladroit, capable d'accueillir n'importe quelle situation, aussi absurde soit-elle.

« Parmi toutes les choses pour lesquelles je ne suis pas doué, la vie quotidienne occupe sans doute la première place. C'est fou ce que des gens très ordinaires peuvent accomplir, apparemment sans difficulté, alors que j'en suis tout à fait incapable. » (355)

Il est délicieux quand il en fait un peu trop, exagère juste assez pour que le sujet fonctionne. Les envolées de son imagination le rendent « capable de faire fleurir un poteau de clôture. »

Il tacle les chasseurs, fustige les forces de la fadeur et de l'habitude qui soutiennent un capitalisme triomphant. le puritanisme est épinglé à l'aide de multiples punaises. On se régale.

« Mis à part travailler, dormir, regarder la télévision et devenir obèse, mes concitoyens consacrent plus de temps au shopping qu'à tout autre passe-temps. » (271)

« Si même des gens honnêtes et bien intentionnés se croient obligés de vous raconter des bobards, il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond. » (339)

Je ne peux que souscrire… maintes fois expérimenté…

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          80
La seule chose vraiment ratée, dans ce livre, c'est son titre français ! Pourquoi ne pas avoir traduit littéralement le titre original (Notes from a big country) ?

Le reste est parfait. Imaginez une succession de chroniques sur les Américains et leur mode de vie, d'une drôlerie remarquable, écrite par un américain qui a fini par acquérir le point de vue et l'humour des Anglais.

L'exercice réalisé par Bill Bryson est extrêmement difficile : faire rire (fort, souvent, longuement) en se moquant des "autres", mais jamais méchamment, tout en se moquant de soi-même. Partir d'une anecdote insignifiante pour finir par évoquer, avec subtilité, un grand sujet de société, c'est une performance.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
Commenter  J’apprécie          70
En général, je ne suis pas adepte de chroniques, car j'ai toujours peur de m'ennuyer. J'ai essayé ce livre parce que le résumé disait qu'il était drôle, et parce que j'aime beaucoup la lectrice qui l'a enregistré. Je n'ai pas regretté d'avoir donné une chance à Bill Bryson. le résumé ne fait pas de publicité mensongère: ce livre est vraiment drôle. Son auteur semble d'ailleurs prôner l'humour dans beaucoup de situations.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          70
American rigolos est une compilation de soixante-quinze chroniques écrites à la fin des années 1990 par le journaliste américain Bill Bryson, de retour dans son pays natal avec sa femme, anglaise, et ses quatre enfants, après avoir vécu vingt ans en Grande-Bretagne. L'auteure y dézingue avec humour et bienveillance (car on ne critique bien que ce qu'on aime) la société américaine, dont il pointe les absurdités et les contradictions. Il n'hésite pas non plus à s'autocritiquer au passage. Toutes ses remarques sont justes, on a tous eu un jour ou l'autre des expériences similaires aux scènes qu'il décrit : rencontre avec un fonctionnaire obligé d'appliquer à la lettre un règlement complètement stupide, face à face furieux avec un ordinateur récalcitrant au mode d'emploi incompréhensible, visite d'un lieu prétendument génial qui s'avère n'avoir strictement aucun intérêt… Ses chroniques, qui s'appuient beaucoup sur sa propre vie et les anecdotes qu'il collecte, sont pleines de fraîcheur et, paradoxalement, assez instructives, même si on peut trouver que les sujets que Bill Bryson choisit de traiter sont assez anecdotiques (mais c'est ce qui en fait le charme).

Humour noir, cynisme, parodie, autodérision, ironie… ce livre est un vrai bonheur de lecture. A picorer et savourer.
Commenter  J’apprécie          70
Recueil de chroniques écrites pour un magazine anglais, dans les années 90. L'auteur, Bill Bryson, est américain, a grandi dans l'Iowa, mais à l'âge de vingt ans il a migré pour l'Angleterre, où il est resté vingt ans. Puis à sa quarantaine, il est "revenu" au pays, un retour qui a sonné comme un exil tant il était devenu anglais, avait épousé une Anglaise et fabriqué quatre petits nenfants anglais. Et surtout, était imbibé d'humour anglais.
Ce recueil en est tout pété, d'humour anglais. Chaque texte fait ses cinq pages syndicales, ça s'avale goulument, c'est d'ailleurs le défaut de l'exercice : on lit avec joie, on se marre, et sitôt passé à l'histoire suivante, on oublie tout de la chronique précédente.
Pour ma part, j'en garde quand même quelques traces : une sensation de malaise, parsemée d'un rien d'effroi. Il se moque, avec rondeur et cocasserie, mais la bureaucratie étazunienne, notamment le secteur police-justice, ça fait un peu froid dans le dos. Et il s'agit d'un gars tout blanc, so polite, plein de bonne volonté et présentant bien, qui raconte ses déboires… on imagine comme la vie d'un non-wasp peut rapidement devenir très compliquée. Et même pas sûr que ça se soit amélioré en entrant dans le XXIè siècle.
Ceci dit, si les années suivantes, il s'était amusé à chroniquer le quotidien en Angleterre, sur le même ton avec le même oeil, on serait sans doute perplexe tout pareil. Et en France, donc !
Ca reste donc un ouvrage sociologique fort intéressant, qui vient encore alimenter mon étude de ce curieux pays, en chouette récré entre deux pontes (un Philipp Roth ou un Norman Mailer). Un ouvrage sociologique bien marrant, bien alimenté, bien vu et facile à lire. Et j'y pense, un recueil précieux pour prof d'anglais (si on le trouve en V.O.), ça peut faire l'année, ça !

Commenter  J’apprécie          62
Après plusieurs années passé en Grande Bretagne, Bill Bryson revient aux Etats-Unis avec femme et enfants.

A l'occasion de chroniques parues dans un journal, rassemblées ici, il décortique les us et coutumes des américains de l'utilité d'un broyeur d'ordure ménagère aux péripéties de l'administration américaine en passant par les centres commerciaux gigantesques, les trajets en voiture ou en avion ou encore le système de santé. Epinglant avec beaucoup d'humour les travers de ses compatriotes tout autant que les siens, Bill Bryson nous donne un aperçu de la vie quotidienne aux Etats-Unis, certes paru en 1998 mais probablement toujours d'actualité, que l'on savoure avec délice entre deux éclats de rire.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (658) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20250 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}