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Polar violent aux confins de la Louisiane.

C'est le dix-huitième de la série, mais si vous n'êtes pas familier, sachez que le héros est Dave Robicheaux, un vieux policier, alcoolique repenti, qui vit avec sa femme et sa fille adoptive à New Iberia en Louisiane. Son grand ami Clete est un buveur invétéré, devenu enquêteur privé après avoir été viré de la police. Les deux compères s'entendent pour rendre justice à des femmes pauvres, victimes de meurtres, et dont personne ne semble se préoccuper. Même si ce n'est pas tout à fait leur territoire d'intervention, ils poursuivront l'enquête au risque de leur vie. Ils se heurteront à la fois à de riches propriétaires et à de dangereux déviants sexuels.

La nature de la Louisiane est invitante, on pourrait avoir envie de visiter, mais l'auteur porte aussi un regard sans pitié sur la société et le système de justice (ou d'injustice) des États-Unis. Et on sait que malheureusement, la violence ne sévit pas que dans les polars…

Peut-être pas le meilleur de la série, mais Burke offre aussi de belles pensées sur le vieillissement, sur le sens de la vie.
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Podna ! Dave Robicheaux serait-il en mauvaise passe à la fin de cette histoire ?
Les variations sur la Louisiane et l'atmosphère du pays, des villes, des bourgades sont très importantes dans l'écriture de James Lee Burke. Pour moi, elles offrent un intérêt majeur dans la lecture de ses livres. Une immersion dans la classe moyenne américaine. Un mélange de violence et de superstition. Une déroute morale et sociale. Les afro-américains laissés sur le carreau plus souvent qu'à leur tour. Une fusion de racisme et de peur qui empêchent la remise en question de certains comportements (et cela concerne les deux communautés). Au milieu de tout ceci, Dave Robicheaux, est un brave type (un peu barbant parfois) qui traîne sa dégaine d'ancien alcoolique dans un pays qu'il reconnait de moins en moins. Robicheaux le Croyant, qui croit même des choses incroyables. Taraudé par l'eau troublée du Bien et du Mal quand ils se mélangent. En Bon Samaritain christique, il est toujours prêt pour l'aide salutaire et une forme de sacrifice fataliste.
Son ami Clete Purcell, a un fond séculaire de Loi du Talion et par la Grâce de Dieu (car il en est toujours question même en sous texte) Dave Robicheaux se laisse très rarement entraîner sur cette pente. Il reste solide, droit dans ses bottes, même si le Diable sort ses fourches. Une histoire policière classique sans grande surprise en fait ; un style cohérent avec l'alliance d'une certaine froideur et d'un lyrisme terrien. Toujours d'aussi belles pages dans la description de la Nature ; La Nature, entité charnelle qui malmène les hommes et qui est malmenée par eux. La Loi du Talion.
Dans la chronologie romanesque "L'Arc-en-ciel de verre" arrive deux ans après l'ouragan Katrina. Les traces sont toujours visibles. Quelque chose erre. Une prophétie doit s'accomplir, mais laquelle ?
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Dix-huitième volet des enquêtes de Dave Robicheaux, L'arc-en-ciel de verre voit le retour à New Iberia, après une excursion dans le Montana, du flic cajun.
C'est sans surprise que l'on retrouve Dave et son ami Clete Purcell aux prises avec, une fois encore, une vieille et riche famille de la région et quelques truands psychopathes qui ont débarqué dans la ville. Lancé dans une enquête sur des meurtres de jeunes filles dans laquelle il est d'autant plus impliqué que sa fille, Alafair, fréquente l'un des suspects et que Clete est soupçonné d'en avoir tué un autre, Dave dont l'opiniâtreté confine à l'entêtement, met une nouvelle fois les doigts dans un panier de crabes.

James Lee Burke tourne-t-il en rond ? C'est en gros ce que l'on peut se demander depuis le début des aventures de Dave Robicheaux tant chaque nouveau volet présente des similitudes avec les précédents. Invariablement, le héros et son acolyte se trouvent confrontés à des familles bien implantées dans la région (vieille famille de propriétaires terriens ou famille mafieuse, voire les deux) et/ou à des criminels psychopathes de passage. Toujours invariablement, l'enquête a tôt fait de passer au second plan pour laisser la place aux tourments intérieurs d'un Dave Robicheaux décidé à aller jusqu'au bout de sa mission malgré les mises en garde (de son chef, de sa famille et de ses adversaires) et sa propre conscience des limites morales et légales avec lesquelles il flirte.

Mais si James Lee Burke tourne en rond, c'est justement ça qui fait le charme de ses écrits. Car on désire toujours ardemment retrouver ces personnages hantés par un mal qui semble enraciné dans cette terre de Louisiane depuis le temps de l'esclavage, qui y a trouvé un nouveau point d'accroche au moment de la guerre de sécession et qui prend aujourd'hui de nouveaux visages sans pour autant changer fondamentalement. C'est cela que nous montre James Lee Burke dans ses romans où le passé cohabite constamment avec le présent et où la nature, décrite avec sensibilité et finesse, peut s'avérer aussi belle que dangereuse, sauvage malgré la présence de la main de l'homme dont les saccages qu'il lui fait pourtant subir ne réussissent pas à la dompter.
Tous ces éléments sont donc encore présents dans L'arc-en-ciel de verre, et Dave Robicheaux demeure un homme révolté. Héros vieillissant mais pas résigné et toujours porté par un profond sentiment de révolte à l'égard d'une société inégalitaire dont il sait qu'il ne la changera pas mais dont, pas plus que ceux qu'il combat, il ne se sent pas pour autant obligé d'accepter les règles : « le système truque les dés en faveur de ceux qui ont l'argent et le pouvoir, et celui qui croit le contraire mérite tout ce qui peut lui arriver. »
Moraliste mais pas moralisateur, James Lee Burke démontre une nouvelle fois avec ce beau roman qu'il est une plume majeure de la littérature américaine contemporaine, alliant la beauté de l'écriture à la description sans illusion, mais pourtant pas dénuée d'empathie, des moeurs de ses contemporains.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Ha James Lee Burke ! J'y reviens toujours . Avec cet auteur, avec Dave Robicheaux et Clete Purcell, c'est toujours la même chose, Même intrigue, même construction narrative, même valeurs véhiculées, sans façon, à la dure, l'air de dire "C'est ainsi point". Dans cette 18e enquête de Dave Robicheaux, rien de nouveau. Bien au contraire, mêmes hantises, mêmes démons. Encore et toujours Robicheaux et Purcell en purs justiciers. Et pourtant, sachant tout cela, j'y reviens quand même. Je crois que ce qui me porte à lire Burke c'est son amour inconditionnel pour la Louisianne, pour ses gens mêlés et pour son histoire. Sans être didactique, il sait nous parler de ce pays, de cette culture particulière, de son patrimoine, de la vélléité de ses bâtisseurs, de l'orgueil, de l'ambition et de la fierté de son peuple. Il sait particulièrement nous faire sentir le parfum des belles de nuit, l'ombre des pacaniers et des grands chênes, de nous faire saliver avec les écrevisses à la sauce piquante, de nous promener dans le bayou Teche pour pêcher. Oui j'y reviendrai toujours car j'aime James Lee Burke, j'aime Dave Robicheaux !
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L'Arc-en-ciel de verre ne surprendra pas l'habituel lecteur de Burke et de sa série suivant les pérégrinations de Dave Robicheaux. le style reste égal au talent de l'auteur, ample, rêveur, adepte de la métaphore et quelques fois de l'allégorie.
On suit ici l'enquête sur la malheureuse disparition de deux jeunes filles, dont lune, la première, va conduire Robicheaux en dehors de son comté habituel de New Iberia. Avec Clete Purcell dans les parages, l'on s'attend à ce que ça déménage et bien entendu, on n'est pas déçus.
Pour le reste, les péripéties qui lient Alafair Robicheaux à la vieille famille sudiste Abelard et à leur invité écrivain et repris de justice, semblent toutes droit sorties du chapeau magique d'un magicien. Tout arrive à point nommé, mais tout est ainsi parfaitement prévisible. Difficile de dire cependant ce qui attire dans le roman qui parait s'emparer des mains du lecteur par un magnétisme constant, et, suivant un rythme pourtant lent, on se retrouve à tourner les pages et savourer au détour de celles-ci des pépites littéraires que seule Burke dans sa partie arrive à nous livrer régulièrement.
Pour autant, le roman n'est pas aussi bon que le sont les premiers opus noirs de sang de la série, il semblerait même que le filon puisse s'épuiser à force de tirer la sempiternelle même eau du bayou.
D'autres histoires en perspective mister Burke ?
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Alors que sa fille adoptive, Alafair, fréquente un homme issu d'une famille aisée, mais ayant très mauvaise réputation, Dave Robicheaux enquête sur les meurtres de plusieurs jeunes femmes, apparemment victimes d'un serial killer. Dans ce cadre, il est amené à interroger Herman Stanga, maquereau et dealer, auquel Clete Purcel s'en prend physiquement. Stanga est ensuite retrouvé assassiné…
James Lee Burke livre avec cet arc-en-ciel de verre un polar particulièrement sombre, violent, assez cauchemardesque. La couverture du bouquin retrace d'ailleurs bien à mon sens le climat général de l'histoire, avec, dans un paysage de ténèbres, cette ombre massive qui court dans notre direction, particulièrement menaçante. L'intrigue ne m'a par ailleurs pas semblé d'une grande limpidité, de très nombreuses questions restant en suspens (par exemple, le sort des premiers meurtres). Reste toutefois (et seulement ?) le plaisir de retrouver, de retour sur leurs terres de Louisiane après une escapade au Montana, Dave Robicheaux et Clete Purcel (les « bobbsey twins de l'homicide » comme ils se surnomment), dans leur rôle (habituel) de justiciers (et c'est sanglant). Une relative déception quand même au final… qui vient déjà après un avis plutôt mitigé sur le précédent roman mettant en scène Robicheaux et Purcel, Swan Peak.
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« Les héros sont fatigués ». Ainsi pourrait être le titre du 18ème roman de la série consacrée à Dave Robicheaux. Dans ce 18ème roman mettant en scène les deux compères, Dave et Clete se trouvent aux prises avec une famille de riches propriétaires, descendants d'une lignée de marchands d'esclaves, impliquée dans la disparition et le meurtre de 7 jeunes femmes.

Lors de son enquête, Dave est amené à interroger Kermit Abelard, dernier rejeton d'une riche famille, par ailleurs petit ami de sa fille Alafair, liaison que Dave ne voit pas d'un très bon oeil. Nouveauté dans ce roman, la place importante qu'occupe Alafair, la fille adoptive de Dave, maintenant adulte et apprentie romancière au talent prometteur, au centre du tourbillon que génèrent Kermit Abelard, son petit ami, et Robert Weingart, auteur à succès tout juste sorti de prison et à la personnalité trouble. Alafair, qui pourrait se trouver sur la route du tueur en série fou et pervers, et Dave devra se salir les mains de manière à sauver ceux qu'il sait innocents, et protéger ceux qu'il aime.

Il s'avère que Dave n'est pas seulement à la poursuite d'un violeur et d'un criminel en série, mais de quelqu'un qui paraît se situer à un niveau supérieur, quelqu'un qui n'a aucun problème pour engager des professionnels du « nettoyage », capables de s'en prendre à un policier de province et à ses proches. Quelqu'un qui semble savoir exactement comment il fonctionne et assez tordu pour lui tendre un piège, dans lequel il va tomber.

Au cours de ses investigations, alors qu'il est pris pour cible par des inconnus lors d'une fusillade, il en tue un et blesse gravement un autre. Mais une fois signalés les évènements aux autorités, on ne retrouve sur place aucun élément permettant de corroborer sa version, ni cadavres, ni véhicules criblés de balles. Ce qui conduit certains à douter de la santé mentale de Dave.

On a l'impression d'avoir lu cent fois cette histoire, mais James Lee Burke possède un talent de conteur hors-pair, qui réussit à nous captiver tout de même et nous rendre accros à ses personnages, Dave et Clete, héros vieillissants et fatigués, les « Bobbsey Twins des homicides », dinosaures d'une époque révolue, mais toujours animés par leur soif de justice, dussent-ils pour cela se mettre un peu en marge de la loi qu'ils sont chargés de faire respecter. Ce talent de conteur qui lui permet, avec les mêmes ingrédients de proposer à chaque fois un menu différent et toujours aussi savoureux.

Il serait dommage de cantonner Burke seulement dans son rôle d' auteur de romans policiers, c'est aussi un grand romancier, un des plus grands écrivains américains de notre temps. Il a une connaissance aigüe de l' âmee humaine, du mal et du bien qu'elle porte en elle. C'est aussi un amoureux de la nature et ses descriptions de sa chère Louisiane, d'une poésie et d'un lyrisme incomparables, nous la montrent sans artifices, de la beauté de ses paysages luxuriants et sauvages jusqu'aux cicatrices qu'elle porte en elle, blessures causées aussi bien par les caprices de la nature que par l'avidité toujours plus grande des hommes et la corruption qui ont conduit à tant de ravages sur toute cette beauté.

A ce propos, l'évocation du père de Dave, « Big Aldous Robicheaux », disparu dans l'explosion d'une plateforme de forage, n'est pas sans rappeler celle de Deepwater Horizon, survenue en 2010, année même de la parution du livre, tristement prémonitoire dans ce cas.

« Certains dommages dus à l'ouragan Rita étaient encore visibles : des fondations de béton dans un camp vide, une automobile coincée la tête en bas dans un ravin, les vestiges de maisons que des bulldozers avaient poussé en tas aussi hauts que de petites pyramides ; les ossements de bestiaux noyés par dizaines de milliers, parfois au deuxième étage des maisons ou sur le toit des fermes. Mais je fus surtout frappé par l'élasticité des terres en bord de l'eau, par l'herbe-scie qui s'étendait aussi loin que portait le regard, par les tertres couverts d'eucalyptus, de plaqueminiers, de micocouliers, de chênes, par les mouettes et les pélicans bruns voguant au-dessus de l'estuaire d'une rivière d'eau douce qui se jetait dans le golfe. En des instants pareils, je savais que la Louisiane était toujours un lieu magique, pas très différente de ce qu'elle était quand Jim Bowie et son associé, le pirate Jean Lafitte, faisaient entrer illégalement des esclaves aux Etats-Unis et les gardaient dans des baraquements spéciaux, parfois très près de l'endroit où je me tenais. Quiconque doute de ce que je viens de dire peut visiter une île à l'extrémité sud de cette paroisse-là, et il trouvera peut-être certains des ossements pour lesquels elle est réputée. Les crânes, les vertèbres, les cages thoraciques et les fémurs blanchis dans le sable appartenaient à une cargaison d'esclaves abandonnés par un capitaine kidnappeur qui les a livrés à la faim quand il a craint d'être pris. La Louisiane est un poème, mais, comme dans l'épopée homérique, il ne faut pas en examiner les héros de trop près. »

Sur le plan de l'écriture, on peut dire que Burke est au sommet de son art, même s'il persiste une impression de déjà vu au sujet de l'intrigue. Il ne lésine pas sur les éléments surnaturels, sa marque de fabrique. On retrouve l'atmosphère de son roman « Dans la brume électrique avec les morts confédérés ». Dave a des visions d'un bateau à aubes fantôme sur le bayou, qu'il interprète comme annonciateur de sa mort prochaine.

« J'avais d'eux des visions que je n'essaie jamais d'expliquer aux autres. Il m'arrivait d'entendre parfois des gémissements, des cris, le bruit d'une mousquetade dans la brume, car les soldats de l'Union qui avaient traversé l'Acadiane étaient lâchés sur la population civile pour donner une leçon de terreur… » «La solennité bucolique des tombes de la guerre civile est loin de suggérer la réalité de la guerre, ni les épreuves et la souffrance dans lesquelles vit et meurt un soldat. »

L'ambiance de ce roman, crépusculaire et désenchantée, les visions de Dave, les fréquentes références à leur mort qui émaillent le roman sonnent un peu comme le chant du cygne de nos deux héros et donnent à penser que nous suivons là une des dernières aventures de Dave Robicheaux et de son alter ego Clete Purcell.

Les dernières pages, apocalyptiques, de l'Arc en ciel de verre, empreintes d'une grande émotion, sont révélatrices de la force de l'amitié qui lie ces deux hommes, un lien quasiment fraternel.
« J'entendis la roue à aubes s'animer à la proue, aspergeant l'air de ses éclaboussures. Puis je vis Clete émerger de la brume sur le rivage, le visage exsangue, les vêtements tachés de boue, zébrés d'eau. Il tituba sur la passerelle, comme un ivrogne irascible en train de gâcher une fête, me prenant dans ses bras, bloquant ses mains derrière mon dos, me ramenant vers la rive. Sa bouche était pressée contre un côté de ma tête, et j'entendais sa voix rauque à quelques centimètres de mon oreille. « Tu ne peux pas partir, Belle Mèche. Les Bobbsey Twins de l'homicide sont éternels. »
Et pour nous faire patienter jusqu'au prochain roman, Burke ajoute à son tableau une dernière touche, mystérieuse, et … fondu au noir.
Lien : http://thebigblowdown.wordpr..
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Dans les romans policiers de James Lee Burke, la Louisiane joue un rôle sans doute aussi important que les personnages et l'intrigue. Peut-on imaginer ces histoires fonctionner ailleurs ? le côté "halluciné" (au sens propre) de Dave Robicheaux est intimement lié aux brumes du bayou, à l'électricité dont se chargent les nuages, à l'héritage vaudou des cajuns.
C'est quelque chose que l'on retrouve assez souvent chez les écrivains américains : ils sont de quelque part, et leurs romans ne cessent de le répéter.
La Louisiane est magique, et les histoires policières de James Lee Burke le sont tout autant. Et l'Arc-en-ciel de verre est sans doute à ranger dans le haut de la pile. Des meurtres dont personne ne veut, de l'argent, du pouvoir, des enquêteurs ayant leur lecture très personnelle de la loi (mais pas toujours à l'aise avec les libertés qu'ils prennent vis-à-vis d'elle), une intrigue bien menée avec un dénouement à rebondissement (c'est réglé, ah ben non ça l'est pas, ça y est ça l'est... euh... vous êtes sûrs ?). Un de ces bouquins qu'on a du mal à lâcher.
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>L'Arc-en-ciel de verre de James Lee Burke (Rivages-Thriller - )

>

> Je viens de terminer mon deuxième livre de James Lee Burke.

> Dans le premier "Lumière du Monde" l'action se passait dans le Montana, celui-ci se déroule en Louisiane.

> L'ambiance est lourde d'humidité, de pluie dans le bayou Teche.

> Nos vieux héros sont fatigués. Clete, détective alcoolique et Dave vieux flic alcoolique repenti.

> Dave et Clete enquêtent sur des meurtres de jeunes femmes. Ils vont se confronter à de dangereux psychopathes.

> Alafair, la fille adoptive de Dave Robicheaux fréquente Kermit Abelard, fils d'une vieille et riche famille de la région.

> Malgré la nonchalance du Sud la violence va se déchainer et se terminer en apothéose.

> Malgré de longues descriptions qui vous imprègnent d'odeurs, de paysages de la Louisiane ce thriller vous captive.

> Bonne lecture

> Mireine

>
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Les pères qui aiment le copain de leur fille ,c'est rare , mais quand le type est un pervers et que le père est Dave Robicheaux on passe à la vitesse supérieure . Avec son pote Clete Purcell, ils éparpillent du méchant (bien pourri ) « façon puzzle » sur fond de Louisiane . Un opus d'autant plus noir qu'un mystérieux bateau fantôme y parcourt le bayou . Pour qui vient-il ? Pour qui sonne le glas ?
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