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EAN : 9782290305416
248 pages
Editions 84 (29/03/2000)
3.7/5   225 notes
Résumé :
"Les jours passent, l'angoisse monte. Un silence effrayant pèse sur la maison. Petite Chérie, par moments s'effondre en larmes. "Je n'y arriverai pas, je suis destroy, nase. Je vais me suicider."Vous tentez de la réconforter. Encore que vous envisagiez aussi, par éclairs, d'ouvrir le gaz avec elle." Vous adorez Petite Chérie, vous êtes prête à tout pour elle, eh bien votre vie va devenir un enfer ! Finis les bains chauds de fin d'après-midi et les déjeuners au calme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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"Désopilante" est à mon avis l'adjectif qui décrit le mieux Nicole de Buron et sa plume humoristique. Ses romans ont beau dater un peu, ils constituent toujours de délicieuses bulles d'oxygène, tout en rire et en facétie, bien faits pour illuminer un quotidien quelque peu plan plan.

Le quotidien de la narratrice, lui, déborde de surprises, quoiqu'il soit d'une banalité propre à vous retrouver en personne dans ses mille petites scènes de ménage, de diplomatie, d'organisation d'événements familiaux et autres relations parents-enfants décrites avec verve et auto-dérision.

Joséphine, alias Petite Chérie, a seize ans et traverse la crise classique de l'adolescence : rébellion contre l'Education Nationale, militantisme politisé, puberté et poussées d'hormones juvéniles, tentatives d'émancipation... de quoi faire claquer à tout-va les portes de l'appartement parisien également habité par la narratrice, l'Homme et le chien Roquefort. Tous trois en ont déjà bavé des ronds de chapeaux avec Fille Aînée il y a quelques années, pas sûr qu'ils remettent le couvert une seconde fois sans broncher...

Je tiens Nicole de Buron pour le précurseur de la chick-lit et même si ses "Saintes Chéries" sont le reflet d'un milieu parisien bourgeois réac dont les us peuvent parfois faire lever le sourcil avec agacement, l'auteur ne les prend pas au sérieux et n'hésite pas ridiculiser leurs manies et leurs préjugés, pour le plus grand plaisir du lecteur.

J'ai beaucoup ri, je me suis follement amusée, tout en ayant l'impression de rajeunir de vingt ans, âge auquel j'ai découvert Nicole du Buron. Ses récits truffés de magnétoscopes, de téléphones filaires et de machines à écrire me ramènent avec plaisir à un temps sans internet et sans smartphones où il me semble que les rapports entre les gens étaient plus vivants et moins dématérialisés.

Une piqûre de Jouvence et de gaieté, parfait pour l'été !


Challenge MULTI-DÉFIS 2017
Challenge PLUMES FÉMININES 2017
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Certes, ce livre n'est pas un chef-d'oeuvre et pourtant, impossible de l'oublier.
Le sujet est toujours d'actualité. Une mère débordée par son activité professionnelle découvre que sa plus jeune fille est tombée follement amoureuse d'un garçon de sa classe.
C'est avec un humour, légèreté et drôlerie que Nicole de Buron nous conte cette histoire de la vie.
Ce livre est excellent pour égayer les journées moroses.
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Presque vingt ans et pas une ride!
Tourné en feuilleton Télé, Qui c'est ce garçon? est une comédie déjantée pour mères surbookées à lire les jours de moral en berne.
Mais oui qui c'est ce garçon, ce sans nom "blanc comme un ver de pomme aux lunettes noires", ce "jeune buffle qui fume comme un sapajou"?
Celui dont Petite chérie est raide dingue mi-extraterrestre, mi-comanche?
Nicole de Buron, caustique à souhait, nous implique, car sa famille pourrait être la notre.Enfin celle de ses lectrices, des mères courant à tout bout de champ, dépassées par les profs-bourreaux de Fille cadette à "l'agressivité d'une jeune lionne à qui on a arraché une dent sans anesthésie" mais au look de "madone florentine" pour quémander une visite-pillule chez le gynéco, usées par les angoisses de l'Homme "sadisé par la direction générale des impots" qui fume ferme et "s'en fout de crever et de quitter ce monde pourri", vidées par les coups de tête de Fille ainée, une gauchiste de fille qui arbore un superbe diamant sur son annulaire rongé pour ses fiançailles, une Justine enceinte jusqu'aux yeux et prise de nausées le jour de son mariage qui se dispute,vous implique puis se réconcilie pleurant toutes les larmes de son corps par terre face à l'agence où travaille Monsieur Gendre.
Et cette mère sur bookée s'interroge: Suis-je "réac", "qu'en penserait Freud?", non "elle emmerde Freud", "suis-je un flop? "Suis-je une mère branchée?"
Elle fait ce qu'elle peut la pôvre,et c'est déjà pas mal, car en plus on rit!
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De Buron Nicole
Qui est ce garçon ?
Comme à son habitude, l'auteur nous raconte des choses de la vie, des joies, des problèmes, mais toujours avec beaucoup d'humour, une écriture souple et attachante.
Pourtant derrière cet humour, cette manière de présenter les choses, c'est présenter des sujets de société, des sujets que nombre de personnes doivent régler, arranger, qui touche toutes les familles, mais à la manière dont elle en parle, on peut arriver, nous, à les voir moins graves, moins ennuyeux, moins difficile à régler qu'il n'y parait.
Petite Chérie est une adolescente, avec ses hauts et ses bas, ses rires et ses pleurs, ses rebuffades, ses désirs de fuir ou d'en finir. Oui c'est l'adolescence, pas toujours facile à gérer pour les parents.
Tout au long de ce livre, elle raconte les aventures et mésaventures de sa fille. Elle s'angoisse pour ses examens, elle surveille son alimentation, mais elle se rend compte que c'est vraiment difficile car il suffit de dire blanc pour qu'elle dise noir.
Mais toutes ces choses, bien qu'elles ne soient pas très neuves, sont quand même d'actualité, l'adolescence est l'adolescence, certes certaines choses ont changés depuis l'époque de ce livre, mais c'est pas mieux je pense, bien au contraire.
La révolte d'un adolescent est toujours la même ; l'autorité, la politique, la nourriture, les vêtements et j'en passe….
La chose ici est l'écriture, géniale, virevoltante, et quand on ferme le livre, pendant lequel on a souri presque à toutes les pages, on se sent bien, et même, si on se trouve dans la même situation que la narratrice, pourquoi pas y trouver des solutions.
Un bon moment à passer si vous voulez vous délasser tout en ayant des idées de résolutions.

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Encore un livre jaune pour la session Jaune du Challenge Bookineurs en Couleurs ! Je pensais que je n'aurai quasiment rien à lire, mais c'était sans compter sur maman qui m'en a déniché plein pendant l'été ;)

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman : entre la couverture bien marquée années 80 et le résumé ne laissant apparaître aucun nom, j'avais un peu peur de me lancer dans sa lecture. Et, effectivement, même si j'ai passé un bon moment avec ce roman, certaines choses m'ont dérangées.

Bizarrement, même si beaucoup de choses ont changé en 30 ans, je trouve que cette histoire a relativement bien vieilli : la plupart des situations sont encore criantes de vérité aujourd'hui. Ou du moins me le semble : ça fait 10 ans que je n'ai plus 16 ans et - encore heureux - je n'ai pas encore d'enfants de cet âge (ni d'enfants tout court). du coup, j'ai reconnu bon nombre de situations vécues dans celles citées ce qui ne m'a pas laissée insensible du tout !
Par contre, je n'ai pas vraiment compris la logique de l'enchaînement entre les scènes : parfois on retourne en arrière puis l'on repasse dans un passé plus récent ou un présent sans que ce soit indiqué clairement. Résultat, impossible pour moi de savoir réellement à quel moment se situait ma lecture... Ce "détail" m'a pas mal dérangée pendant ma lecture : ce n'est pas vraiment reposant et ça m'a un peu empêchée de me plonger vraiment dans cette histoire.
Cela dit, j'ai globalement bien aimé ce roman : c'est touchant, souvent drôle et la fin est on-ne-peut-plus réaliste ! A proprement parlé, ce n'est pas une fin... Mais dans Qui c'est, ce garçon ?, on est tellement plongé dans la vie telle que l'on la connaît qu'il n'est pas difficile du tout, pour le lecteur, d'imaginer ce qu'il va se passer ensuite ;)

L'autre point qui m'a dérangée, c'est le fait que l'héroïne (la maman) n'appelle jamais ses proches par leur nom mais par des "surnoms" qui sont davantage des rôles : "fille aînée", "M. le gendre", "l"Homme"... Je trouve que ça crée une distance inutile qui nous empêche de vivre pleinement l'histoire. A cause de ça, je trouve que l'on a davantage de mal à s'identifier aux personnages du roman et donc à rentrer dans leur vie.
Cela dit, j'ai trouvé les personnages sympathiques dans l'ensemble malgré leur fantaisie parfois déstabilisantes !

C'était la première fois que je découvrais l'univers de Nicole de Buron et c'est réellement une bonne surprise. J'ai beaucoup apprécié l'humour dont elle use pour dédramatiser ces situations de la vie qui peuvent être un bouleversement : elle se moque gentiment de ses personnages mais l'on sent parfaitement, qu'au fond, elle a une réelle tendresse pour eux !
Une histoire agréable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
D'abord, et le plus incroyable de tous, Petite Chérie part le matin pour l'école en AVANCE. Inouï quand on a eu comme vous le privilège d'assister aux réveils effroyablement douloureux de votre fille cadette. Il y a quelques années, débordante de tendresse maternelle, vous entrebâilliez la porte de sa chambre en murmurant de votre voix la plus douce : "Petite Chérie, c'est l'heure !" Un grognement haineux vous répondait. Puis plus rien. Dix minutes de silence total. Craignant une colle pour retard en classe, vous repassiez la tête. Même ton fondant d'hôtesse de l'air : "Petite Chériiiiiie, tu vas être en retaaaard !" Gémissement de douleur, digne d'une femme en gésine, sortant de dessous un fouillis de couvertures.
Cela affectait tellement votre système nerveux de tendre l'oreille pour guetter si oui ou non quelque chose bougeait dans la chambre de l'héroïne et de vous retenir d'aller lui arracher ses couvertures en hurlant : "Debout im-mé-dia-te-ment, feignasse !" que vous avez, un beau jour, averti votre princesse que vous renonciez à vous occuper de son petit lever. La dépression vous guettait.
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Bien sûr, vous vous êtes occupée farouchement de tous les problèmes que posent les enfants dès qu'ils apparaissent dans le cercle de famille. Les coliques du nourrisson, les premières dents, les varicelle-rougeole-oreillons, les lunettes, les dents en avant, les pieds plats, les bras cassés à cheval, les jambes cassées à ski, les études qui flanchent (vous êtes de ces mères qui n'ont jamais de surprise avec les études de leur progéniture : elles sont toujours mauvaises). Et maintenant les premières amours. Le temps a filé si vite avec Petite Chérie. Vous avez l'impression d'être passée directement des Pampers à la pilule.
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- Veux-tu m'expliquer pourquoi tu mendiais devant les Galeries Farfouillettes à 16h45 ? hurlez-vous.
- Ah ! tu sais ! réplique Joséphine, ravie, d'une voix flûtée. Devine combien j'ai récolté ? 425 francs en une heure. On se demande vraiment à quoi ça sert d'aller en classe et de passer des bacs idiots.
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Le jour où vous avez constaté que REGARDER une lichette de tarte aux poires vous faisait prendre un kilo tandis que votre amie Sophie dévorait joyeusement la tarte entière en perdant cinq cents grammes, vous avez perdu votre foi en l'égalité humaine.
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Joséphine(embêtée):C'est à dire qu'en fin de compte la soirée va peut-être avoir lieu chez un de ses copains que je ne connais pas.
Vous de plus en plus implaccable:Tu n'iras pas chez quelqu'un dont je ne connais ni le nom-ni-l'adresse-ni-le-numéro-de-téléphone et si je ne sais pas l'heure-à-laquelle-tu-rentreras.
Joséphine est effondrée.
-Ben alors tant pis, je resterai à la maison toute seule! s'exclame-t-elle douloureusement.
Vous ne répondez pas.Vous continuez à raper le gruyère des spaghettis avec une fausse indifférence.
-J'ai la mère la plus réac de Paris,observe Petite Chérie, au fond de la dépression.
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