Je dois avouer que j'ai été plutôt déçue par ce livre. D'un autre côté, la structure du roman est à l'image de ses personnages, et c'était à mon avis le but recherché par
William S. Burroughs. Mais, de fait, cette structure ne m'a pas accrochée, elle trop "éphémère". Cependant, le livre tend à décrire le quotidien de William Lee, et non l'enjoliver ou le rendre épique. A vrai dire,
Junky est plus un récit qu'un roman, puisqu'on se rend bien compte qu'il est quasiment autobiographique. Et il a le mérite de nous offrir une nouvelle vision des camés, beaucoup plus réaliste finalement que "ce ne sont que des démons qui veulent mener le monde à sa destruction!!!".
A lire plus ou moins comme un documentaire et surtout comme le livre qui démarra la carrière littéraire de
William S. Burroughs, disciple beatnik de
Jack Kerouac et
Allen Ginsberg(dont la préface nous éclaire sur la censure et le stéréotype littéraire américains des années 50).