Mon avis :
C'est un livre de deux époques.
C'est un livre de deux endroits.
C'est un livre de deux fois deux femmes et de deux fois deux hommes.
C'est un livre où les femmes occupent les rôles principaux.
C'est un livre où l'amitié tient une grande place et où l'amour ne finit pas forcément bien.
C'est un livre où les histoires parallèles, contrairement aux lignes, finissent par se rejoindre.
C'est un livre où il est question de peinture en général et d'un tableau en particulier.
C'est un livre où on parle de deux saintes, accessoirement d'un lion et beaucoup de guerre dans le côté 1936 de l'histoire.
C'est un livre où on parle de deux saintes, accessoirement d'un lion, de gros sous et d'une exposition exceptionnelle dans la partie 1967.
C'est un livre où il est, également, question de l'empire britannique, des Caraïbes et de Londres, la capitale où l'on peut être déçue et frustrée.
C'est un livre qui a été écrit comme on le lit, à savoir les deux époques, 1967 et 1936 en alternance, en commençant par la plus récente.
C'est un livre écrit à la 1ère personne du singulier pour se qui se passe en 1967 et à la 3ème personne du singulier pour l'autre époque. Ce qui, il faut en convenir, est une« balèze » performance de l'auteure.
C'est un livre où le mot muse se conjugue aussi au masculin, ce qui n'est pas banal ! Mais pourquoi pas ?
C'est un livre qui parle (mais si, mais si) aussi de poésie et de littérature et ça on (j') aime.
C'est une auteure qui sait écrire et qui l'a prouvé il n'y a pas si longtemps.
C'est un avis mélangé, pêle-mêle, si ce n'est pas fortuit, ça me plaît pas mal et c'est déjà ça !
C'est un livre que je conseillerai, plutôt, à qui me le demanderait.
J'ai rencontré
Jessie Burton dans les jardins des éditions Gallimard à Paris et j'ai passé un excellent moment.
4,5/5
Je remercie Gallimard pour son accueil et Babelio pour m'avoir permis de recevoir et lire cet ouvrage.