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3,96

sur 660 notes
Je viens de terminer ce roman et je suis impatiente de communiquer mon enthousiasme.
Comme pour les 2 précédents, l'histoire est très originale. Jessie Burton sait manier le mystère et nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Ce n'est pourtant pas ce que j'appellerais un « thriller «  c'est beaucoup plus que cela.
Ces sujets nous font découvrir des faits peu connus, les personnages sont séduisants mais encore plus intrigants. J'aurais aimé rencontrer Olive, Isaac et Quick, ils sont hors du commun, comme l'auteur qui me charme à chacun de ses romans.
La 4e de couverture en dit très peu sur ce que l'on va découvrir. Une question m'intrigue, pourquoi la fin de nombreux chapitres se terminent par une phrase qui semble inachevée.
Et pourquoi la couverture du livre censée représentée la peinture « La fille au lion » est-elle différente de la description précise faite dans le roman ?
A part ça, j'attends avec impatience le prochain Jessie Burton dont j'ai lu les 3 livres en 2021.
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Je me sens une humeur pinailleuse. Ca doit être l'effet du froid sur mon organisme ou alors l'approche des fêtes de fin d'année que je déteste, je ne sais pourquoi mais j'ai envie de dire toutes les petites choses qui m'ont agacé dans ce roman. Globalement, j'ai apprécié, j'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire, mais quelques petits détails m'ont froissée.

Le côté too much des personnages. Je m'explique. Odelle vient des Caraïbes, elle vit à Londres en 1967 et subit le racisme ordinaire des gens de couleur. Et bien, il me semble que cela ne sert pas l'intrigue et que, par conséquent, il n'était pas nécessaire d'en rajouter en évoquant ce thème alors que le roman aborde déjà beaucoup de thèmes divers : la création artistique, la place de la femme dans la société en 1936 et en 1967, la difficulté pour la femme d'être reconnue comme artiste, la guerre civile espagnole, le marché de l'art, le mystère familial, l'amour…

Les personnages, donc, me semblent assez caricaturaux et l'auteure donne un très mauvais rôle aux hommes. Ils sont détestables, sans nuance possible. Les personnages féminins ne sont pas plus sympathiques (surtout ceux de 1936), ils peuvent même être agaçants, hormis Odelle (en 1967) qui est à la recherche de la vérité sur ce tableau.

Le style ne m'a pas éblouie, on lit bien ce roman mais il n'a aucune originalité de ton. Je l'ai trouvé assez inégal. Les descriptions des tableaux en revanche sont plutôt réussies, parce qu'on les visualise très bien.

Et pour ne pas finir sur une note discordante (par rapport au reste des critiques), j'ai aimé qu'il s'agisse d'une réflexion autour du désir de reconnaissance (ou non) d'un artiste, qu'il soit peintre ou écrivain, et d'ailleurs le parallèle entre Olive et Odelle est intéressant, que le roman navigue entre les deux époques (celle de la naissance de l'oeuvre et celle de sa redécouverte), que l'arrière-plan historique ne soit pas qu'un arrière-plan, j'ai aimé me tromper (et non, ce n'était pas celle à laquelle je pensais ! Que je suis niaise !), j'ai aimé dénouer les fils de cette intrigue. Mais sans plus.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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J'ai découvert un peu par hasard Jessie Burton, non pas avec Miniaturiste, mais avec ce roman Les filles au lion. Une découverte magistrale.
Deux histoires parallèles, deux époques. Une enquête sur un mystérieux tableau. Une histoire mêlant amour, secret, amitié et art, dans le Londres des années 60. Tout ce que j'aime !
Un roman sur l'émancipation des femmes, qui m'a bluffé par sa justesse.
Une fresque admirable et passionnante.
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N'ayant pas lu Miniaturite,je découvre J.B à travers ce roman. Je dois reconnaître que je n'ai pas été immédiatement emballée, mais je me suis finalement laissée embarquée par l'intrigue,ses rebondissements et l'histoire d'amour sans jamais m'ennuyer. J'ai aimé être balladée entre l'Andalousie et Londre et entre 2 pèriodes (36 et 67) en suivant le destin des femmes qui sont les personnages clés de cette épopée. Si le coeur de l'histoire bat au rytme de l'art, que ce soit,bien sûr la peinture avec le tableau des filles au lion ou l'écriture avec Odelle, l'énergie qui le fait palpiter est cette necessité pour ces femmes de se battre pour pouvoir créer, et ce désir d'en avoir le retour pour être rassurée sur leur propre valeur...Ceci s'inscrit, dans le contexte d'une société dans laquelle la femme n'est décidemment pas à pied d'égalité avec l'homme et dans laquelle le premier challenge est déjà de se convaincre elle même de sa propre valeur! Mais ces hommes sont finalement bien plus fragiles que le statut qui leur est donné par le fait d'être homme, on le découvre à travers chacun d'eux. J'avoue avoir succombé au charme d'Isaac personnage complexe et tourmenté qui ajoute du piment à l'histoire.
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Londres, juin 1967, après avoir vendu des chaussures pendant 5 ans, Odelle, venue de Trinité-et-Tobago, trouve un poste de secrétaire dans une galerie d'art. La jeune femme qui aspire à devenir écrivain y rencontre l'énigmatique Marjorie et le séduisant Lawrie Scott, un jeune homme qui souhaite évaluer un étrange tableau intitulé « Les filles au lion ».
Alors que dans le passionnant « Miniaturiste », une maison de poupées était au centre du roman, c'est une peinture qui constitue le fil rouge du second récit de Jessie Burton et qui nous emmène en Andalousie plus de 30 ans plus tôt. Olive s'y est installée avec ses parents : Sarah, la mère dépressive et Harold, le père marchand d'art.
La jeune fille est une peintre douée mais la misogynie du milieu artistique ne lui permet pas d'afficher son talent. C'est par l'intermédiaire d'Isaac, médiocre barbouilleur dont elle est amoureuse, qu'elle va prendre sa revanche.
« Les filles au lion » est une fresque romanesque captivante qui, avec son voyage entre deux époques, entretient le suspense jusqu'à la fin qui se termine par cette jolie phrase : « Car s'il y a une chose que j'ai apprise, c'est celle-ci : en définitive, une oeuvre d'art a du succès seulement quand son créateur – pour paraphraser Olive Schloss – possède la foi qui l'a fait naître. ».
C'est aussi une ode aux femmes dont l'auteur offre des portraits forts comme celui d'Odelle, à la fois courageuse et complexée par ses origines que les racistes ordinaires lui reprochent.


Lien : http://papivore.net/litterat..
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Excellente lecture d'un roman historico-artistique se déroulant sur deux périodes : les années 1960 dans un Londres effervescent dans les pas d'une jeune caraïbéenne et les années 1930 dans le sud de l'Espagne au moment de la montée du Franquisme. Entre ces deux époques, un mystérieux tableau fait le lien de sa création à sa redécouverte.
Prenant ancrage dans un fond historique complexe - Londres et son rapport au colonie d'un côté / la montée du franquisme et l'arrivée de la seconde guerre mondiale – l'autrice aborde une foule d'autres sujets avec une main de maître : la place des personnes dites « racisées » dans nos sociétés occidentales, le statut des femmes artistes, la question de l'héritage, les secrets de famille, l'émancipation par le travail, la transmission, l'identité. le roman est finement découpé et se dévore tout en amenant plusieurs niveaux de réflexions sur le fonctionnement de nos sociétés.
Je recommande cette lecture chaleureusement.
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j y vais, j y vais pas, je suis normand, toujours effraye par une crainte de deception a la decouverte du deuxieme roman apres le somptueux miniaturiste.
j y suis alle, j en reviens le sourire aux levres; une histoire sous une luminosite differente portee par une agreable ecriture.
sans rien devoiler, je ne peux m empecher de partager une citation qui devrait amuser beaucoup d entre nous:"
les gentlemen blancs, les gentlemen proteges, les gentlemens riches, qui prenaient un stylo pour ecrire le monde que nous devions lire."
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Je ne connaissais pas Jessie Burton. Je n'avais rien lu de cette auteure. C'est ma libraire qui m'a suggéré cet ouvrage. Quel bon conseil !

D'abord la première de couverture : elle est superbe, ce qui n'est pas le cas de tous les romans.

Deux périodes historiques s'entremêlent. La première se déroule en 1936 dans le sud de l'Espagne, la deuxième en 1967 à Londres et au centre de l'énigme un tableau : les fameuses filles au lion...Énigme que va tenter de résoudre Odelle.

Une partie du récit se déroule dans les années 30, en Espagne, et les premiers grondements de la guerre civile se font entendre. Une famille d'Anglais s'installe en Andalousie. le père, Harold, d'origine autrichienne, est marchand d'art. Son épouse, très belle, souffre de mélancolie. Leur fille, Olive, peint en secret. Elle a même postulé et a été reçue à la Slade School of Fine Art de Londres, sans rien en dire à ses parents. Son père est de la vieille école : pour lui, une femme ne peut pas produire quoi que ce soit d'intéressant en matière artistique. Mais l'arrivée d'Isaac Robles, jeune républicain enflammé et peintre lui aussi, va décupler la frénésie créatrice d'Olive…

Pour ce qui se déroule à Londres, C'est Odelle qui va nous emmener dans son enquête. Elle travaille dans un magasin de chaussures. Un jour, elle se fait embaucher comme dactylo dans une galerie. Là, elle rencontre Marjorie Quick, une étrange femme qui la pousse à écrire, et qui l'aide même à faire publier une nouvelle. Au même moment, elle fait la connaissance de Lawrie Scott, un jeune homme en possession d'un tableau mystérieux hérité de sa mère…

Si vous voulez savoir quel est le lien entre ces deux histoires, si vous souhaitez découvrir qui est réellement Marjorie Quick, qui est réellement l'auteur du tableau, je vous invite à plonger dans ce roman.

Roman trépidant même si je regrette d'avoir tout deviné une dizaine de pages avant le dénouement...



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C'est un livre acheté à sa sortie, parce que j'avais beaucoup aimé Miniaturiste.
Et puis j'ai eu enfin envie de lire. Sous des abords assez légers Jessie Burton nous donne à voir la condition de la femme artiste en 1936, le monde des marchands d'art et des collectionneurs. Mais aussi les secrets familiaux, le racisme latent.
J'ai vraiment été embarquée, J'aime être surprise dans une histoire que l'on crois avoir deviner. le va et vient entre les deux époques m'a bien plus.
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Ce roman nous raconte deux histoires en parallèle, qui se déroulent à deux périodes et dans deux lieux différents.

En 1967, Odelle, originaire de l'île de Trinidad, venue travailler à Londres, est embauchée comme dactylo au Skelton Institute, spécialisé dans l'expertise d'art, par Marjorie Quick. Au mariage de Cynth, sa meilleure amie elle rencontre Lawrie, un jeune homme détenteur d'un étrange tableau ayant appartenu à sa mère représentant deux jeunes filles et un lion. Ce tableau, que Marjorie semble bien connaître, intrigue Odelle qui va enquêter pour en apprendre plus.

En 1936, en Andalousie, dans un petit village, une famille s'installe dans une finca : Harold, marchand d'art à Londres et à Vienne, Sarah et leur fille : Olive. Teresa et son frère Isaac vont se mettre à leur service.

Le passage successif d'une période à l'autre m'a gênée au début et j'ai failli abandonner le roman. La période 1967 m'a parue un peu longue.

J'ai préféré la période trouble qui se déroule en Andalousie avec des histoires d'amour, des jalousies, la montée du franquisme, la création de merveilleuses toiles.

Qui a réellement peint ce tableau ? Quel est le lien entre les deux histoires ? Jusqu'où peut-on aller par amour ?

Je me suis attachée à Odelle qui rêve de devenir écrivain, et à Teresa qui voudrait faire éclater la vérité... Les autres personnages m'ont paru tous assez égoïstes.


Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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