Au soleil redouté

Michel. Ceci est une lettre. La dernière je pense. On peut tromper une fois mille perso...non...on peut tromper mille fois mille...bon, bref on ne peut pas trahir indéfiniment les gens sans se soucier des conséquences. C'est l'étincelle qui fait déborder le gâteau à la cerise.

Je ne peux plus supporter tes sautes d'humeurs incontrolées. Ce qui m'a plu chez toi il y a quelques années, cette vigueur, cette façon de dire merde à tout et de rebrousser chemins et poils en rebondissant dans le sens inverse des aiguilles que tu nous montres. Tout cela, je n'en puis plus.

Ce séjour marquisien sous forme d'atelier d'écriture saupoudré d'une pincée d'atoll les opticiens et de zestes de culture polynésienne m'a profondément pompé l'air conditionné.

Je suis resté sur le tarmac de l'aéroport de Tahiti, avec mon collier de fleurs de tiaré autour du cou. Triste lecteur enguirlandé d'exotisme facile et de tongs trop colorées pour être honnêtes et de bon goût.

J'ai donc erré, "piston en attente du prochain trou d'air", dans la zone duty free pendant environ 438 pages d'un ouvrage qui en compte 483 entre les magasins de souvenirs vendant des tikis en plastique montés en colliers et des CD Best-Of de Jacques Brel. Les haut-parleurs de la zone d'attente hurlant sans répit sa discographie complète en flamand. Je suis désormais bilingue.

Bedankt.

Langueur languissante pour longue enquête glissante. Ça parle des morts comme d'un fruit. Il en sort un, puis deux, puis quatre, c'est la saison de la récolte. Il fait humide sous ce climat, tout pousse et même au crime : dans les bungalows, sous les cocotiers, dans les cimetières abandonnés. On n'a qu'à se pencher pour les trouver. Des corps étendus là, sans traversins sous "la pluie traversière".

Attendre aussi longtemps que l'avion décolle, voir ses gros réacteurs et se dire : "ouais y a pas à dire c'est bien foutu, c'est joli ces grosses flammes bleues mais c'est trop tard. Mon esprit a quitté mes yeux il y a 350 pages. le décalage horaire sûrement."

Et toujours ce meurtre dans le meurtre. A quel moment Bussi, va-t-il poignarder le pacte de lecture, le suriner sous nos yeux aveuglés sans qu'on ne sache quand et comment.

Mais Bussy l'indien, tes ruses de sioux ne me rouleront plus dans la crème pâtissière. Fini de lire double afin de recompter la monnaie et vérifier si tu ne m'as pas escroqué .

Refaire le chemin pour identifier le moment où le Bussi embusqué nous a pris pour des buses.

Dans ma main, reste une poignée de fiu, de fa'a'mu, de me'ae et des pistes sur le tatu originel, loin des ringardises globalisantes.

Peu de choses.

Au soleil redouté, endormi sur ce livre à la première trop bigarrée, mon crâne désquamé.

Un huis-clos au coeur du pacifique ! C'est aux îles marquises que Michel Bussi nous emmène cette fois ! Cinq lectrices gagnent un magnifique séjour tous frais payés pour un atelier d'écriture auprès de PYF, auteur renommé.. Oui mais.. le mana de la mort rôde parmi les convives..
Une intrigue bien ficelée et un clin d'oeil à Agatha Christie, encore une fois je me suis totalement laissée embarquer par l'histoire et me suis fait berner..
Décidément Michel Bussi porte bien son nom de Maître du twist !

Les derniers romans de Bussi étaient très décevants. Les avis publiés sur ce Soleil redouté sur Babelio étaient loin d'être enthousiasmants. Autant dire que je n'attendais pas grand-chose de ce Bussi cuvée 2020.
A l'arrivée, pourtant, je me suis pris au jeu de cette espèce de Cluedo regroupant cinq apprenties écrivaines dans un stage d'écriture mené, sous le soleil des îles Marquises, par un auteur à succès : Michel B... pardon Pierre Yves François, dit PYF.
Les cinq femmes retenues par l'éditrice parisienne qui paye ce séjour paradisiaque sont aussi différentes que les tiki, ces statues qui permettent aux Polynésiens d'être au contact de leur mana. Martine dite Titine est une gentille quinquagénaire animant un blog littéraire, Eloïse un peu rêveuse évaporée ruminant un quelconque secret, Clémence est une baroudeuse, un peu garçonne, Marie-Ambre qui vit déjà en Polynésie est une riche épouse d'éleveur de perles, Farèyne est commandante de police. le gîte touristique à Hiva Oa, à deux pas des tombes de Brel et de Gauguin, abrite aussi Yann, l'époux de Farèyne, et Maïma, la fille adoptive de Marie-Ambre.

PYF disparaît après avoir lancé un exercice pratique un peu glaçant : « avant de mourir, je voudrais... ». A compléter selon votre inspiration. C'est parti pour le Cluedo. Vous devrez trouver le ou la coupable, le ou les modes opératoires, le lieu exact, et bien entendu, sinon cela ne serait pas un Bussi, les secrets enfouis en chacun des protagonistes.

Rien de renversant donc, l'intrigue évoque certains Agatha Christie. Mais Bussi a suffisamment de métier pour rendre la lecture addictive… Au risque de décevoir un peu : j'avoue avoir été moyennement satisfait de la chute. Bon, d'un autre côté, j'ai pris du bon temps, découvert un peu les Marquises, laissé mon imagination gambader là-bas..

A la bibliothèque, j'ai emprunté Au soleil redouté de Michel Bussi.
Au coeur des Marquises, l'archipel le plus isolé du monde, où planent les âmes de Brel et de Gauguin, cinq lectrices participent à un atelier d'écriture animé par un célèbre auteur de best-sellers.
Le rêve de leur vie serait-il, pour chacune d'elles, à portée de main ?
Au plus profond de la forêt tropicale, d'étranges statues veillent, l'ombre d'un tatoueur rôde. Et plein soleil dans les eaux bleues du Pacifique, une disparition transforme le séjour en jeu... meurtrier.
Enfer ou paradis ?
Hiva Oa devient le théâtre de tous les soupçons, de toutes les manipulations, où chacun peut mentir... et mourir.
Yann, flic déboussolé, et Maïma, ado futée, trouveront-ils lequel des hôtes de la pension Au soleil redouté... est venu pour tuer ?
J'aime bien Michel Bussi en général mais là, je dois vous avouer que j'ai été un peu déçue par Au soleil redouté.
J'ai apprécié l'ambiance, le fait que ça se déroule dans un cadre magnifique avec des paysages qui donnent envie d'aller découvrir les îles des Marquises.
J'ai aimé les légendes tahitiennes, l'ambiance parfois un peu glauque, ça fait frissonner. Il y a de bonnes choses dans ce roman qui parle de Brel, de Gauguin.
Malheureusement j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à accrocher avec les différents personnages, à commencer par Clémence, très présente dans ce roman.
Il est original de par sa construction, du fait qu'il y a plusieurs voix mais honnêtement je me suis perdue à plusieurs reprises... me demandant qui était la narratrice.
Heureusement Maïma, l'adolescente, apporte de la jeunesse et de la fraîcheur dans ce roman.
La fin est bien trouvée, même si elle m'a surpris. Je l'ai dit plus haut, il y a de bonnes choses dans ce roman même si au final mon avis est mitigé.
J'ai mille fois préféré son roman Nymphéas noirs que celui-ci. Il est moins abouti que ses précédents, c'est dommage mais cela n'en fait pas un mauvais roman pour autant. Je vous le rappelle : chacun ses goûts ;)
Ma note : 3 étoiles.

Merci à Lecteurs.com et aux éditions Presses de la Cité de m'avoir permis la lecture de ce bon polar dans le cadre des Explorateurs du Polar. Michel Bussi a choisi de nous amener aux Marquises, l'archipel cher à Gauguin et Brel pour nous livrer un polar haletant. Un écrivain à succès a décidé d'organiser un atelier de lecture avec la bénédiction de son éditrice et cinq lectrices ont été retenues pour y participer. Cinq femmes différentes qui ne sont peut-être pas là par hasard. Une lecture agréable d'autant que l'auteur arrive à nous faire voyager ,on pourrait même s'attabler à l'auberge du « Soleil redouté » à Hiva Oa pour boire du vin d'ananas et manger un tartare de thon rouge au milieu des senteurs de santal, de frangipanier et d'hibiscus.A consommer sans modération dans cette période trouble.

Au soleil redouté Michel Bussi Presses de la Cité

Elles sont cinq, cinq lectrices inconditionnelles de Pierre -Yves François, PYF pour faire plus court. Elles sont aux anges et au Paradis. Imaginez elles ont gagné un séjour tous frais payés aux Iles Marquises et l'honneur de participer à un stage d'écriture sous l'égide de leur idôle PYF. Seuls deux accompagnateurs Yann , gendarme , et Maïma la benjamine se sont joints à elles.
Hiva Oa est belle , perle du Pacifique, choisie par Brel et Gauguin, mais le sang va couler, les mots sont jetés sur le papier et le meurtrier finira par sortir de l'ombre non sans avoir sévi.
Cette fois-ci Michel Bussi nous propose un huis-clos en plein Pacifique. Une maison d'hôtes , au soleil redouté, un séjour studieux qui se voulait heureux va tourner au drame. L'atmosphère s'épaissit, l'angoisse monte jusqu'au dénouement final. Mais voilà, parce qu'il y a un mais , je n'ai pas retrouvé la patte du Miche Bussi que j'apprécie depuis ses débuts. D'abord la narration chorale choisie par l'auteur m'a beaucoup gênée , je ne savais pas qui s'exprimait, j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans l'histoire, les personnages m'ont laissée indifférente à l'exception des Îles Marquises bien sur. Quant à la fin, aussi surprenante soit elle, elle m'a semblé être une jolie pirouette guère plausible.
Un grand merci aux éditions Les Presses de la Cité pour ce partage.
#ausoleilredouté #NetGalleyFrance

Ça y est. J'abandonne Bussi. J'avais beaucoup apprécié Les nymphéas noirs que j'avais vraiment trouvé original, mais cette troisième lecture me confirme mon sentiment de lire le scénario d'une série pour France télévisions. Ça fonctionnera bien, le lieu de tournage paradisiaque y sera pour beaucoup.
J'ai trouvé l'intrigue grossière et le pot aux roses dévoilé, cette grossièreté devient juste la pathétique tentative d'un illusionniste à détourner notre regard pour mettre en place son tour de passe-passe.
Je ne doute pas que ce roman aura beaucoup de succès, tant la communauté de fans est nombreuse et aveuglée d'amour. de mon côté, j'essaie de ne pas me laisser influencer par une renommée.
Pour résumer, Bussi nous propose un remake de Dix petite nègres (véritable chef d'oeuvre du roman policier) qu'il aurait pu appeler Cinq petits tikis, s'embourbe et termine par une acrobatie.
Pas convaincue, donc

Un coup paradisiaque, un jeu morbide.
On soupçonne tout le monde sans exception. L'histoire est vue par différents protagonistes, on croit savoir où on va mais ne serait-ce pas une entourloupe de la main de Michel Bussi? de son écriture simple et efficace et ses touches d'humour savamment dosées, l'auteur m'a entraînée dans cette intrigue, curieuse et avide de savoir le dénouement. J'ai échafaudé autant de théories que les personnages. Personne n'est épargné. Et pourtant... La vérité était là sous mes yeux de lectrice perdue en diverses spéculations. Bref, ce roman plaira à tout ceux qui aiment les énigmes et les mystères. (...)

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Roman trouvé en boite à livres et début découvert grâce à un youtubeur ne mettant que 2h de certains romans d'auteurs français de polar. Ça m'a ainsi permis de faire du tri dans ma wish-list.

Nous nous retrouvons aux Marquises avec 5 lectrices tirées au sort pour accompagner un auteur à succès et ainsi participer à un atelier d'écriture. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Dès le 2nd jour, l'auteur disparaît et la nuit suivante, la plus ancienne du groupe est assassinée à coups d'aiguilles de tatoueur. Qui est donc le meurtrier ? Est-ce l'une des lectrices restantes ? Ou le tatoueur du 15ème qu'une d'entre elles (flic à Paris) traque depuis plus de 20 ans ? Enquête en huis-clos où on n'a pas le temps de s'ennuyer grâce à l'alternance des personnages et de leurs journaux intimes. À aucun moment, je n'ai compris ce que nous révèle la fin. J'étais à fond dans cette enquête macabre où les indices sont nombreux et certaines vérités faussées. L'histoire est finalement plus tordue que je ne le pensais. Étrange bouquin où la fin déstabilise plus que le reste, j'en suis sortie chamboulée mais pas forcément dans le bon sens du terme. L'auteur a malgré tout bouclé l'histoire pour tous les personnages de celle-ci de façon à ce que tout le monde ait la fin qu'il mérite.

Comme vous l'aurez compris, ce roman aura été une bonne lecture ; même si le début est intrigant, la fin est sacrément déstabilisante. du coup, ça ne me laisse juste qu'une curieuse impression sur l'ensemble du bouquin. Je ne suis pas sûre de m'en souvenir autant que Sang famille dans un an. Je vais le prêter à mes parents mais je ne le garderai pas, il retournera en boite à livres après leur lecture (à moins qu'ils ne veuillent le garder…). Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis et surtout si vous êtes amateurs de huis-clos étrange.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Cinq lectrices sont invitées par Pierre-Yves François, écrivain célèbre, à un stage d'écriture dans une île polynésienne française coupée du monde, Hiva Oa. Très vite, le séjour, au lieu d'être idyllique dans un milieu exotique et dépaysant, va s'avérer plein de dangers. Pierre-Yves François disparaît mystérieusement et plusieurs apprenties romancières sont retrouvées assassinées tour à tour. Les soupçons se portent sur chaque participant. Qui est le meurtrier et pourquoi ? Yann qui est gendarme et le mari d'une apprentie romancière et Maïma, fille d'une invitée de l'auteur, mènent l'enquête.

Fidèle des romans policiers de Michel Bussi, cela faisait quelque temps que j'attendais de découvrir Au soleil redouté dont l'action se situe loin de chez nous, dans un cadre exotique et totalement dépaysant, ce qui est plutôt surprenant. J'ai d'ailleurs été sensible à ce changement de décor qui m'a fait rêver et découvrir coutumes et légendes locales.
Ce roman m'a évoqué à plusieurs reprises Dix petits nègres d'Agatha Christie dont il est justement fait question. On peut voir ce roman comme une réinterprétation moderne.
Quant à l'intrigue en elle-même, pendant une certaine partie du roman, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose, je commençais même à trouver le temps long avant que le rythme ne prenne plus de vitesse et que l'action ne connaisse plus de rebondissements.
Concernant l'action justement, Michel Bussi arrive à semer le doute jusqu'au bout puisqu'il faut attendre vraiment les dernières pages pour savoir qui est le/la coupable et ses motivations. L'auteur a d'ailleurs eu beaucoup d'imagination dans la construction de son roman, c'est bien trouvé.
Néanmoins j'avoue avoir été moins séduite par ce livre que par les premiers de cet auteur comme Nymphéas Noirs que j'avais vraiment beaucoup aimé.
Je termine en relevant le geste généreux de l'auteur qui s'engage à verser 10 % de ses droits d'auteur sur la vente de ce livre au Secours Populaire.