AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 4063 notes
Par sa peinture de l'île de la Revellata , Michel Bussi me plonge dans la Calabre de mes ancêtres . Là où le pin laricio , le chêne vert et la fougère dominent le sol aride , que quelques cascades tiédissent à peine ; un sol ridé par la chaleur infernale entraîne vers les petits villages oubliés , là où vivent ces dames âgées à l'habit de corbeau , propre au sud de l'Italie , propre à la Corse .
Le temps semble figé parmi ces vieilles familles , parfois ennemies : celles qui ont , comme devise : honneur , orgueil , terre , promesse .
Le décor est planté , assez pour mitonner un délicieux velouté !
Si la montagne inquiète , la mer par ses douces vagues de la Méditerranée , caresse le corps et ouvre l'esprit .
Clotilde l'a compris . Elle est entourée par son frère Nicolas , leurs amis dont Natale et Maria-Chjara .
L'endroit idéal : le camping des Euproctes avec la jeunesse pour tout sublimer .
A travers le journal intime de l'adolescente , L'auteur va pénètre dans le plus profond de son âme , avec une précision inouïe , bluffante .
Ce journal qui va disparaître à la suite de l'accident , mais pas pour tout le monde .
Il va nous guider , d'ailleurs , à travers toute la trame .
Car Clotilde revient , quelques années après .
Elle a faim de découvrir le pourquoi et le comment de la mort de ses parents .
Avec ses aller-retour dans le passé et le présent , l'auteur nous oblige à écouter l'adolescente, la supporter , voire la protéger . le suspens augmente .
Qui est coupable ?
L'âge ? L'orgueil ? La naïveté ?
Ce livre est un vrai petit chef d'oeuvre car l'auteur montre ses talents de portraitiste , paysagiste , psychologue , humoriste et surtout d'une sensibilité qui m'a touchée profondément . Presque toutes les pages méritaient d'être citées : je suis très émue d'en parler .
Est-ce parce que je me suis revue au camping de Gallico , adolescente de quinze ans , amoureuse pour la première fois .
Même décor , même âge , mêmes rêves . Rien que du positif !
Je n'ai pas oublié la voix de mon " gentleman ( il se nommait ainsi pour me séduire ), ses baisers si sages mais pleins de gourmandise . On était si sérieux , il y a cinquante ans !

Commenter  J’apprécie          131
Eté 2016, Clotilde revient pour la première fois en Corse, où pourtant elle a passé ses quinze premiers étés. Vingt-sept ans tôt, son père Paul, fils du très respecté Cassanu Idrissi, sa mère Palma et son frère Nicolas y ont perdu la vie dans l'accident de voiture dont elle sortit physiquement indemne.
Ce retour en Corse est un retour aux sources avec les retrouvailles avec son Papé, sa Mamy Lisabetta, ses amis d'ado et la nature sauvage de l'île. Mais c'est également l'heure de vérité.
En vacances au Camping des Euproctes avec son mari Franck et sa fille Valentine, Clotilde va très rapidement se trouver face à des remises en questions: qui a écrit cette lettre remise par les occupants du bungalow de son enfance ? Que s'est-il réellement passé vingt sept ans plus tôt ? Pourquoi Cassanu n'a-t-il pas préservé son île ? Son couple passera-t-il le cap ?
Pour le découvrir, Clotilde ne s'arrêtera devant rien, faisant resurgir des souvenirs enfouis, et voler en éclats l'omerta.

Embarqués dans une écriture passé-présent, nous vivons l'histoire à travers les yeux de Clotilde à l'âge de quinze ans et à l'âge actuel. Nous suivons les bouleversements dans les vies des différents personnages et nous ne pouvons nous empêcher de faire un parallèle entre le rapport mère-fille Palma-Clotilde et Clotilde-Valentine.

Le temps de la lecture, je me suis retrouvée loin, sur cette île de beauté, j'ai respiré ses effluves, vu ses paysages, j'ai vibré avec Clotilde, bref j'ai vécu le livre.
Un très bon roman de Michel Bussi qui nous ouvre plusieurs pistes et nous dupe à plus d'une reprise.
Commenter  J’apprécie          130
En 1989, alors que Clotilde passait ses vacances d'été avec ses parents et son frère en Corse, sur la terre natale de son père, tous les quatre sont victimes d'un accident de voiture. Clotilde voit les membres de sa famille mourir, un par un, devant ses yeux. Elle est la seule rescapée…

Une vingtaine d'années plus tard, en 2016, Clotilde revient pour la première fois à l'endroit de l'accident (et donc en Corse) avec, cette fois, son mari et sa fille âgée de 15 ans, l'âge que Clotilde avait à l'époque du drame… C'est à son arrivée qu'elle reçoit une mystérieuse lettre écrite d'une écriture familière, celle de sa mère…

Sa mère pourrait-elle être encore en vie ? Ou est-ce que quelqu'un lui joue un mauvais tour ?



Ce roman alterne entre scènes du présent et scènes du passé que l'on découvre grâce au journal intime de Clotilde (qu'elle tenait en 1989), journal qu'elle n'a jamais revu depuis l'accident mais qui est en possession de quelqu'un…

Que dire de ce roman ? C'est du Michel Bussi tout simplement ! Une intrigue qui nous tient en haleine, des évènements extrêmement bien ficelés entre eux, une écriture plus qu'agréable à lire… Un roman qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page !

De plus, dans « le temps est assassin », l'auteur nous délivre un panorama de la Corse, cette île de beauté, et tourne son roman autour de plusieurs questions concernant la construction de bâtiments luxueux, la conservation du patrimoine naturelle… Tout ceci en comparant les deux époques présentes dans le roman. C'est une invitation en Corse, une invitation à découvrir cette île et à apercevoir les changements qui y ont été faits au fil des années…

On a beau dire, pour moi cet écrivain a vraiment un don ! Il nous fait réfléchir pendant notre lecture et nous donne envie de découvrir la clé de l'énigme, celle qui nous parait irréelle voire impensable mais qui existe vraiment !



Michel Bussi a cette manière unique de partir d'un mystère, d'une intrigue et de nous amener vers une solution à laquelle on n'aurait jamais pensée ! Mais une solution qui est tout de même la clé du mystère !

Vous l'avez compris, pour moi, les romans de Michel Bussi sont une valeur sûre si l'on souhaite lire un roman mêlant intrigue policière et questionnement psychologique, tout cela avec des personnages vraiment agréables à suivre et un dépaysement assuré !

Lien : http://voldelivre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          130
Je remercie Babélio et les éditions Presse de la Cité de m'avoir permis de découvrir le dernier Michel Bussi en avant première. Ayant lu tous ces romans, quel honneur !

Il va être très compliqué de parler du bouquin sans en dévoiler le dénouement. Alors je vais commencer cette petite critique en parlant du paysage. L'histoire se déroule en Corse, je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller mais comme tout le monde j'imagine à quoi ça peut ressembler. Et j'ai l'impression d'avoir plutôt bien imaginé. En tout cas, Michel Bussi arrive à nous mettre dans le décor et nous fait rêver à de superbes paysages. Ca donne envie de partir en vacance là bas.

Pour la forme du roman, j'ai apprécié l'alternance entre le journal intime de Clotilde (personnage principal) écrit en 1989 et l'histoire en 2016, 27 ans après quand Clotilde revient en vacance en Corse.

En ce qui concerne la première partie de l'intrigue, de savoir si la mère de Clotilde est vivante où non, c'est assez vite résolu et à mon goût un peu exagéré comme explication. Je n'en dirais pas plus pour ne pas trop en dévoiler.

En revanche, la seconde partie de l'intrigue sur l'accident en lui même est beaucoup plus intéressante. Plus rythmée aussi ! Car pour la première partie c'est un peu long à se mettre en place. Alors que dans la seconde, on va de rebondissement en rebondissement, de coupable en coupable (y'en a-t-il vraiment un ?). Une partie bien plus soutenue et qui ressemble plus aux autres livres de Bussi.

J'ai adoré le personnage de Papé Cassanu ! Un vieux Corse avec des grandes valeurs (qu'on soit d'accord ou pas!).

En bref, ce nouveau livre de Michel Bussi est très agréable en lecture mais ne vaut pas le GRAND Nymphéas Noirs (sera-t-il détrônable un jour ?). C'est quand même un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          132
Merci Babélio, Presse de la cité et évidemment Michel Bussi, de m'avoir permis de lire en avant premier ce nouveau roman.

Le temps est assassin, m'a fait voyager du début à la fin, la Corse nous est décrite comme jamais, j'ai eu l'impressions de me promener sur les plages, les rues, les maquis. J'y étais....

L'histoire.... nous voyageons avec Clotilde gothique fan de Beetlejuice (au point de se transformer en l'héroïne Lydia Deetz) à travers son journal intime d'été 1989, où elle passe ses vacances, comme chaque année depuis sa naissance, son père est Corse, sa famille paternel possède le 3/4... une famille de grand nom, que tout le monde respecte et n'ose ternir tête.
Le 23 août 1989, un accident de voiture tue sa famille, père, mère et frère.... elle en ressort vivante...

Les années passent et nous voici en août 2016.
Clotilde vient 27 ans plus tard avec son mari et sa fille de 15 ans, comme elle, la dernière fois qu'elle était en Corse.
Elle reçoit une lettre. Cette lettre singée d'un P. comme sa mère. c'est alors que Clotilde mène son enquête, elle se croit folle mais pas tellement car les indices prouvent que sa mère est vivante, mais pas tant que ça dans un autre sens. Les témoignages, les fantômes du passé tout se bouscule, elle ne sait plus (même nous on ne sait plus, devenons fou, nous aussi?!).

Michel Bussi a le don de nous promener de droite à gauche, quand on pense avoir comprit, et bien non ce n'est pas ça. Il a sût jouer avec moi...
Comment faire quand les fantômes sont présents, quand son propre mari n'a rien à faire de son passé de sa douleur, quand sa fille de 15 ans ne lui adresse pas la parole... Sa famille paternel cache un secret, l'honneur de la famille est en jeu... Les traditions vieilles de plusieurs décennies peuvent t'elles changer... les dames en noirs, le patriarche.... ce roman est signé d'une main de maître.
Commenter  J’apprécie          130
Ce livre nous raconte en alternant passé et présent l'histoire de Clotilde Idrissi. Elle revient en Corse 27 ans après l'accident qui a coûté la vie à ses parents et à son frère.
C'est un bon thriller qui tient assez en haleine avec des fausses pistes et de nombreux rebondissements.
Cependant j'ai eu un petit coup de mou vers la page 300 et ce durant une bonne cinquantaine de pages . Et puis certaines révélations redonnent du peps à l'histoire.
L'écriture est soignée , fluide . Les paysages de la Corse sont magnifiquement décrits et donnent envie de visiter cette île.
J'ai passé un moment sympa mais pour l'instant " un avion sans elle" reste mon préféré.
Commenter  J’apprécie          121
Michel Bussi nous attire dans un cadre sauvage et magnifique, la Corse. Dans cette île, se cachent de lourds secrets et des vengeances.
Un thriller addictif, une intrigue excellente, qu'il est impossible de lâcher jusqu'au dénouement.
La plume de Michel Bussi mêle habillement émotions et suspense, en alternant passé et présent.
Avec « Le temps est assassin », l'auteur a réussi à faire un personnage aux aguets, prêt à surgir à tout moment pour faire des ravages.
Alors si vous voulez savoir ce qu'il s'est passé ce 23 août 1989, lisez-le (à défaut de regarder la série sur TF1 qui passe actuellement).
J'ai adoré, je vais pouvoir regarder en replay la série…
Commenter  J’apprécie          120
Chaque été, Paul Idrissi, Palma et leurs enfants, Nicolas et Clotilde, reviennent passer leurs vacances sur l'Ile de beauté. Même camping, même bungalow, mêmes amis… le clan Idrissi est connu, respecté, puissant, craint. le grand-père, Cassanu, est propriétaire de 80 hectares en front de mer sur la presqu'île de Revellata et gère sa famille d'une main de fer. Mais, le 29 août 1989, sur cette corniche entre mer et montagne perchée au-dessus d'un ravin de 20 mètres, la fuego de Paul bascule dans le vide. Des quatre passagers, seule Clotilde, 15 ans, en réchappera. Ses parents et son frère n'auront pas cette chance.
Eté 2006, Clotilde revient pour la première fois en Corse, accompagnée de son mari, Franck, et de leur fille, Valentine. Mais en revenant sur les lieux du drame et au camping dans lequel elle avait séjourné avec ses parents ce tragique été, le passé semble étroitement se mêler au présent. Et lorsqu'une lettre de sa défunte mère l'attend à la réception du camping, les questions se font plus pressantes...
Est-ce encore utile de prouver le talent de Michel Bussi? Ses histoires tissées dans des lieux pittoresques, ses personnages hauts en couleur, ses intrigues palpitantes, ses dénouements surprenants… Ouvrir un livre de Michel Bussi, c'est la promesse de ne jamais s'ennuyer, de voyager, d'être déstabilisé dès qu'on se laisse aller à trop de confiance en son intuition… L'auteur se délecte de jouer au marionnettiste, tant avec ses lecteurs qu'avec ses personnages. le temps est assassin est, selon moi, particulièrement réussi, tant Michel Bussi met en exergue l'importance de la filiation, de la tradition et de l'honneur chez les Corses. Tout comme il est impensable de quitter l'île pour vivre sur le continent, il est très difficile de quitter le continent pour s'y installer, s'y intégrer. Cela, Clotilde l'a bien compris. Seule rescapée, membre à part entière du clan Idrissi, elle ne parvient pas cependant à trouver la place qui lui revient. Certes, le sang corse coule dans ses veines grâce à sa famille paternelle mais Palma, sa mère, n'était pas originaire de l'île. Et quand Paul s'installe avec Palma sur le continent, ce déménagement est considéré comme de la haute trahison, un reniement complet des racines corses... Malgré les années, Clotilde se voit contrainte de porter le poids de cette décision parentale. Lorsqu'elle voudra enquêter sur l'accident qui a décimé sa famille il y a 27 ans, elle se confrontera à l'omerta corse, à l'indifférence de sa fille et aux réticences de son mari.
J'ai particulièrement aimé l'évolution du personnage de Clotilde. D'abord silencieuse, soumise, farouche et discrète, les épreuves et entraves qu'elle rencontrera sur son chemin lui permettront de s'assumer telle qu'elle est réellement. Comme à l'accoutumée avec Michel Bussi, l'écriture rythmée, alternant la Clotilde adulte avec la Clotilde adolescente et rebelle donne un style singulier : multiplication des fausses pistes, confrontation de souvenirs…
Un bémol cependant, et pas des moindres tant il entache la saveur du livre : l'épilogue. Totalement superflu et dérapant vers la niaiserie, il aurait été plus que judicieux de ne pas l'insérer. On tombe ici dans les happy-end typiques des téléfilms, indigestes et grotesques.
Mais, si on choisi de faire fi de ces quelques pages, on reconnaîtra que l'ensemble est palpitant, déroutant, émouvant. Michel Bussi révèle, une nouvelle fois, son imagination débordante.
Lien : https://mespetitescritiquesl..
Commenter  J’apprécie          120
Après m'être régalé en lisant "Un avion sans elle", j'étais curieux de découvrir le dernier roman de Michel Bussi, roman que l'auteur est venu présenter à La Grande Librairie, lors de sa sortie.
L'histoire se passe en Corse et il faut même dire que la presqu'île de la Revellata, près de Calvi, en est le personnage principal. Michel Bussi ne se prive pas d'évoquer toutes les batailles secrètes, toutes les terribles luttes d'influence visant à transformer l'île en rente touristique, en bétonnant une nature à la beauté incomparable.
Comme à son habitude, l'auteur s'attache à une description très détaillée des lieux, les faisant vivre et vibrer au fil de la lecture. le lecteur aurait envie d'y être mais les mots sont là pour nous transporter dans cette bergerie d'Arcanu, en août 1989 et durant le même mois en… 2016, en alternance.
Clotilde, ado gothique et quelque peu rebelle, son casque sur les oreilles, écoute Manu Chao sans oublier de rédiger son journal, procédé déjà utilisé par Michel Bussi dans le roman précité avec le détective privé. Il faut dire que c'est un lien extraordinaire avec le passé d'autant plus que nous ignorons l'identité de la personne en train de lire les confidences de Clotilde…
Ce 23 août 1989, ses parents quittent Papé Cassanu et Mamy Lisabetta pour se rendre à un concert polyphonique corse « dans une chapelle perdue dans le maquis ». Dans leur Fuego rouge, ils emmènent Clotilde et son frère Nicolas. Survient alors l'accident, terrible, car seule Clotilde échappe à la mort.
Vingt-sept ans plus tard, nous retrouvons cette même Clotilde, avec sa fille Valentine (15 ans) et son mari, Franck, sur les lieux de la tragédie où elle demande quinze minutes « pour mon enfance ratatinée. »
L'histoire est lancée. L'auteur nous emmène et nous tient avec son style vivant, enlevé, choisi et les pages tournent vite, pas assez… Au passage, l'auteur rend un petit hommage à Fred Vargas puisque son héroïne lit Temps glaciaires.
Arrive ce 13 août 2016 et cette lettre remise la veille, au bungalow C 29, loué par la famille de Clotilde au camping des Euproctes. Sur cette lettre, elle reconnaît l'écriture de… sa mère ! Celle-ci est-elle vivante ? Impossible ! Clotilde a vu son corps déchiqueté sur les rochers après l'accident. Pourtant, les événements se succèdent, la tension monte et nous découvrons tout ce qui s'est passé au cours de ce mois d'août 1989, faisant connaissance avec beaucoup d'autres personnages dont chacun a son importance.
En dire plus serait éventer tout suspense. Tout le plaisir de cette tension que l'auteur sait mener à merveille, s'évanouirait. Alors, il ne vous reste plus qu'à dévorer le temps est assassin pour tout savoir.
Commenter  J’apprécie          121
Août 1989, un été comme les autres pour Clothilde, 15 ans, ado rebelle en mode gothique façon « Beetle Juice » qui passe son été sur la presqu'île de la Revellata en Corse. Une tradition familiale paternelle, un puissant clan dont « Papé Cassanu », le patriarche, semble imposer son autorité dans la région, du camping des Euproctes où la famille a ses habitudes à la pointe de la Revellata.
Mais alors que la petite famille roule sur une route escarpée, la voiture bascule dans le ravin, ne laissant que Clothilde vivante, traumatisée, véritable miraculée.
27 ans plus tard, voilà la belle Clothilde de retour avec son mari Frank et sa fille ado Valentine, sur les lieux qui ont fait d'elle une orpheline.
Bien décidée à exorciser son douloureux passé, ses certitudes s'ébranlent lorsqu'elle reçoit une lettre signée de sa mère suivie d'autres coïncidences qui la ramènent à son douloureux passé.
Partagée entre raison et sentiments, Clothilde se met en quête d'une vérité inavouable qu'elle n'avait pas su deviner jadis du haut de ses 15 ans.

J'ai adoré ce thriller et croyez-moi j'ai maintes fois maudit les impératifs de ma vie active qui m'ont empêchée de le lire d'une traite!
A travers le journal intime de Clothilde, Michel Bussi n'a pas son pareil pour dépeindre l'intensité des sentiments, les évènements vus à travers les yeux de Clothilde avec l'innocence d'une enfant mais la maturité d'une pré-adulte. Un véritable régal des sens, un plaisir de retrouver sa plume tellement poétique et imagée, une immersion totale et dépaysante dans l'exotisme de l'île de Beauté au ciel décliné de toutes les nuances de bleu.
Le passé et le présent se confondent dans ce thriller avec un journal intime comme fil conducteur. Le suspense déjà omniprésent est maintenu jusqu'au bout et atteint son paroxysme jusqu'à son terrible dénouement.
Commenter  J’apprécie          120





Lecteurs (10455) Voir plus



Quiz Voir plus

Un avion sans elle.

Quel est le prénom de l'hôtesse de l'air de l'Airbus 5403 ?

Izel
Isabelle
Alice
Nicole

12 questions
436 lecteurs ont répondu
Thème : Un avion sans elle de Michel BussiCréer un quiz sur ce livre

{* *}