Le temps est assassin

Suspense sur un fonds de drame familial ayant eu lieu 27 ans plutôt en Corse. Ce n'est pas un suspense qui déchire. Ç' en est un qui mijote lentement sur le petit feu arrière de la cuisinière. Avec au début un parfum d'adolescence invincible, éternelle, fraîchement racontée par le journal intime de Clothilde, la petite fille du caïd du coin. Vient ensuite les relents de tromperie, du mauvais chemin emprunté, où il n'y a pas de retour possible. Finalement la vengeance longtemps emmurée qui ne sortira qu'à la toute fin, un dénouement qu'on ne voit pas venir. Un bijou.

Clotilde revient en Corse pour la première fois en Corse vingt-sept ans après la mort de son père, de sa mère et de son frère dans un accident de voiture. Elle est accompagnée de Franck, son mari et de sa Valentine, sa fille qui a quinze ans comme elle au moment du drame. Clotilde retrouve ses grands parents paternels : son grand-pères est très respecté dans la baie de Calvi, c'est un personnage influent. Clodilde va recroiser des personnes ayant vécu à l'époque du drame : le fils du patron du camping, un vieil allemand qui était déjà locataire du même mobil-home que dans le passé, Natale, le beau marin qui adorait les dauphins et dont elle était secrètement amoureuse.

Clotilde va être rattrapée par son passé ou du moins le passé semble venir à sa rencontre puisqu'elle reçoit des courriers semblant venir d'outre-tombe, semblant venir de sa mère. Comment cela est-ce possible ? Qui est derrière ce qui pourrait ressembler à une farce macabre ?

Le journal écrit par Clotilde, il y a vingt-sept ans, nous est donné à lire mais Clotilde l'a perdu, elle ne l'a vu. Qui l'a trouvé, qui le lit ? Qui est ce personnage que l'auteur ne cite pas mais qui semble en vouloir à Clotilde et sa famille, au point de vouloir les détruire ?

Michel Bussi nous plonge aussi dans la tradition corse comme la notion de famille et d'honneur. Il nous montre comment il est difficile de s'intégrer quand on n'est pas Corse même quand on épouse un ou une Corse.

Ce thriller sur l'Île de Beauté est mené de main de maître car Bussi maintient le suspense. le fil conducteur est le journal intime de Clotilde. Cela permet à l'auteur d'alterner les séquences du passé au moment de l'adolescence de Clotilde avec celles du temps présent. Les informations sont distillées avec parcimonie mais deviennent de véritables indices.

Michel Bussi nous montrera que l'on peut être rattrapé par son passé mais qu'il n'est pas toujours possible de revenir en arrière. On peut revivre le passé mais le passé a parfois du mal à s'intégrer au présent. On rêve parfois de refaire le parcours à l'envers mais on se rend compte que ce que l'on a vécu est souvent plus intéressant ou du moins qu'on y a trouvé plus d'intérêt.

La manière de Bussi d'aborder l'omerta et la vendetta est intéressante et de plus il sait trouver une fin pouvant sauver la morale du lecteur bien pensant.

J'ai aimé la psychologie des personnages mis en scène par Michel Bussi et aussi les relations entre eux. j'ai aimé le regard qu'il porte sur la Corse (comme souvent sur les lieux où il choisit d'implanter ses histoires). J'ai passé un bon moment de lecture, dans la veine de ce que propose habituellement cet auteur.

Je n'ai rarement aussi peu aimé un livre. Et ce dans plusieurs items.
je l'ai lu jusqu'au bout pour être certaine que mon avis ne changerai pas.

La fin m'a aussi beaucoup déçue. Déçue jusqu'au bout, du début à la fin.

Déjà, cela se pas en Corse, et ce n'est pas un lieu que j'affectionne particulièrement.

Tous les personnages sont excecrables.
l'héroïne me sort par les yeux. Je la trouve menteuse, calculatrice, capricieuse, jalouse, soumise et trés bête.
Il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre.
J'ai trouvé l'histoire mal ficelée, abracadabrante et pas du tout crédible.
Il y a des descriptions inutiles et qui n'en finissent pas.
Je n'ai pas non plus apprécié le journal de 1989, que j'ai trouvé niais, futil et puéril.

Ce livre n'était clairement pas fait pour moi.

Une expérience assez traumatisante pour être honnête. Si on s'arrête juste au récit décousu et à la fin désastreuse, ça pourrait aller. Mais je parle plutôt de l'hypersexualisation constante (ados compris, sinon c'est pas drôle) que j'ai dû subir toutes les 2 pages (et il y en a 600). Parce qu'une enfant de 14/15 ans qui décrit sa mère comme si elle était un homme en chaleur d'une quarantaine d'années, oui ça fait bizarre effectivement...

Pour ce livre l'auteur nous emmène en Corse. Clotilde Idrissi, petite-fille d'une personnalité de la région, revient avec son mari et sa fille sur l'ile de beauté 27 ans après l'accident de voiture qui a couté la vie à ses parents et à son frère. Elle se retrouve à mener l'enquête sur l'accident qui n'en est peut être pas un.

Michel Bussi alterne le présent et le passé. On est à la fois avec Clotilde femme de quarante ans et le journal intime de Clotilde adolescente de 15 ans. Cela crée un rythme qui nous tient en haleine. le journal est mature et plutôt drôle.
Le roman se lit facilement, il y a beaucoup de personnages cependant, il faut être bien attentif mais le décor est magnifique, les habitudes corses bien expliquées… j'ai bien aimé le côté haletant mais j'avoue une mini déception sur la fin un peu rocambolesque.
Une lecture divertissante

Ce roman se déroule en Corse, sur deux périodes : été 1989 et été 2016. Clotilde a perdu ses parents et son frère, dans un accident automobile, sur une route en corniche en 1989. Elle avait 15 ans, campait avec ses parents, écrivait un journal qu'elle n'a jamais retrouvé et a été la seule survivante de l'accident.
27 ans plus tard, elle revient pour la 1ère fois sur les lieux avec Franck, son mari, et Valentine, sa fille de 15 ans, campe au même endroit et retrouve ses grands-parents et ses anciens amis. Très vite d'étranges éléments surviennent : comme le vol de son portefeuille, la découverte d'une lettre signée de la main de sa mère, une table de petitèdéjeuner mise, et des confidences lui sont faites par les uns et les autres sur l'accident. Un personnage mystérieux lit son journal intime, désireux de l'empêcher d'enquêter.
En 2016, Clotilde va découvrir de nombreux secrets bien cachés jusque-là, retrouver Natale, le pêcheur dont elle était tombée amoureuse.
Michel Bussi nous tient en haleine, multiplie les fausses pistes, accélère dans les derniers chapitres.
J'ai apprécié les lieux, la presqu'île de la Revellata, au large de Calvi, et les personnages, notamment Cassanu, le papé de Clotilde, courageux et combattif.

C'est pour moi le meilleur roman de l'auteur, parmi ceux que j'ai lus.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..

Déjà le dixième roman de Michel Bussi que je lis depuis le coup de coeur "Nymphéa noir". Avec « le temps est assassin », l'auteur nous plonge (encore une fois) dans une histoire de famille sur l'île de Corse. Deuil, amour d'adolescent, rancoeur, mystère, la Corse est le lieu idéal pour planter le décor.
Malheureusement, après un bon début d'histoire, j'ai trouvé l'intrigue un peu confuse. Les chapitres se succèdent en passant de 1989 à 2016. Les allers-retours dans le passé sont trop rapides et parfois nous embrouillent, les personnages se confondent (la mère, la fille, la grand-mère), mais peut-être est-ce volontaire de la part de l'auteur.
Par contre, la fin du roman et le dénouement de ce sac de noeud m'a tenu en haleine et rien que pour ça, je lui donne une 4e étoile.
Pour le résumé rapide : Clotilde revient sur l'île qui a vu naitre son père, 27 années après le drame qui a vu disparaitre son frère et ses parents. Une sorte de pèlerinage avec son mari et sa fille de 15 ans. Les fantômes du passés vont lui sauter à la figure, comme souvent en Corse les histoires de famille sont rarement oubliées. L'accident de voiture mortel a-t-il vraiment tué sa mère ? Était-ce vraiment un accident ?
Encore un chouette moment passé avec ce roman à suspens.

Voilà quelques années que je n'avais pas lu un des livres de Michel Bussi. Après une micro déception de "Graver dans le sable", j'avais un peu peur d Être une nouvelle fois déçue de sa plume. Mais non, pas du tout j'ai retrouvé le même engouement que j'avais eus pour le livre " un avion sans elle" .Pour ma part le suspens est rester jusqu'au bout, j'ai dévoré chapitre par chapitre. Une belle lecture

J'ai été captivée par l'histoire, puis l'intrigue au fil des pages. L'auteur nous tient en haleine entre l'été 1989 et l'été 2016.. en Corse. On peut très bien imaginer l'ambiance grâce aux détails cités tout au long de l'histoire. Très captivant. J'ai lu ce livre en à peine 2 soirs!

Rarement déçue par Michel Bussi, ce livre ne fait pas exception ! Cette plongée en Corse, entre passé et présent, est un véritable moment d'évasion et de suspens.

Clotilde est la seule rescapée d'un accident de voiture lorsqu'elle avait 15 ans : sa mère, son père et son frère sont décédés.
Maintenant adulte et elle-même maman, elle revient en Corse sur les lieux de l'accident. Mais quelle surprise quand elle trouve une lettre... de sa mère ! Qui se fait passer pour sa maman décédée lors de l'accident de voiture ? Et si elle n'était pas morte ce jour là ?
Plus le choix, si elle veut comprendre ce qu'il s'est passé, elle va devoir replonger dans ses vacances à 15 ans et surtout retrouver son papy et sa mamie Corses...
Michel Bussi propose une intrigue passionnante. le cadre de la Corse est parfait : cela m'a vraiment donné envie d'aller y passer des vacances. le suspens est bien présent et cette alternance entre passé et présent amène une tension qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Les pièces du puzzle s'assemblent au fur et à mesure pour former une révélation et un ensemble cohérent au final.
La vengeance, l'adultère, la trahison, la famille, les liens du sang sont autant de thèmes abordés dans ce livre.

Une très belle réussite qui me donne envie de me plonger directement dans un autre roman de Michel Bussi...