Mon BussiBuzz commence à s'essouffler. Mais c'est la rançon d'être devenue accro à cet auteur en un rien de temps. L'overdose me guetterait-elle ?
J'ai entamé
n'oublier jamais comme les précédents : sans relâche ! Et le soir, rebelote, chaque page lue appelait à la suivante, tant le suspense est constant et savamment entretenu. Samedi soir, j'ai dû mettre le holà à 1h du matin, mais il faut dire que j'avais un peu de mal à me dépatouiller des multiples rebondissements à une heure aussi tardive.
Car voilà le problème de ce livre : trop de rebondissements ! Et ça devient très alambiqué, cette affaire...
Au début, bibi, lecteur lambda, suit avec avidité chaque nouvel événement, incrédule. "Quoi ça ? Comment ça se peux-tu ? Dear God ! What else ??"
Au milieu du livre, Bibi fatigue un peu, commence à confondre les mortes (là, ça craint !).
Mais le suspense est tel que Bibi ne peut PAS lâcher son livre. Ça s'appelle de l'addiction pure et simple. Et ainsi
Michel Bussi m'a forcée à tourner chaque page, de plus en plus fatiguée, pour connaître le énième nouveau rebondissement.
Je ne peux même pas parler de plaisir littéraire : hormis les descriptions fort intéressantes de la région d'Yport en Normandie, les falaises crayeuses, la campagne burinée par les embruns, les plages... le style de M. Bussi m'est passé complètement au-dessus de la tête : je ne m'attachais qu'à l'intrigue qui se compliquait tant que je devais faire des efforts pour ne pas perdre le fil.
Bon, la fin ? Euh... je l'ai relue à deux fois ! C'est qu'il m' a bien menée en bateau le Bussi, c'est le cas de le dire. Et forcément, avec une fin pareille, on est obligé de se repasser le bouquin en flashback toute la nuit. Non mais eh c'est quoi ce livre ! Y'en a qui ont besoin de dormir !!!!
Conclusion : je l'ai bien entendu avalé ce roman ! Et je ne le regrette pas !
Mais d'un point de vue enrichissement littéraire ou lecture culte : que nenni. Lu pour être lu, avalé en un rien de temps car c'est de l'addiction... Et je le referai pour le prochain car je réalise que Bussi est ma parfaite lecture de transports en commun : j'oublie tout le reste, si tant est que je parviens à extraire le pavé de mon cabas et à l'ouvrir sans blesser l'oeil de mon voisin.
En revanche, pas un livre que j'aurai plaisir à offrir à la différence de "
Un avion sans elle" (déjà offert deux fois) et "
Ne lâche pas ma main" (deux fois aussi).
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