N'oublier jamais

Entre suspense, policier et roman littéraire, difficile de situer exactement ce livre. Jamal Salaoui, un jeune athlète unijambiste, court sur les falaises normandes d'Yport en plein mois de février lorsqu'il y trouve une écharpe rouge. Un peu plus loin, c'est une jeune femme affolée sur le point de se jeter du haut de la falaise qui arrête sa course. Pensant la sauver, il lui tend l'écharpe mais elle la tire vers elle et se laisse basculer dans le vide. Il la retrouve en bas, morte, l'écharpe NOUEE autour de son cou. Jamal nous interpelle : Non, il n'a pas tué la jeune femme et va nous le prouver. Mais... devient-il fou ou est-il le sujet d'une obscure machination ? C'est toute la question que nous nous posons tout au long de ce roman.
L'écriture est agréable, mais l'intrigue paraît parfois un peu tirée par les cheveux. Qu'importe : je suis restée scotchée jusqu'à la fin. Et quelle fin !!! A lire !

Un formidable conteur, mais :
des invraisemblances à foison, des métaphores à faire grincer des dents, des clichés en veux-tu, en voilà...

Jamal Salaoui, jeune unijambiste part en vacances à Yport sur les côtes Normande, il rêve de participer à l'utra-trail au Mont Blanc et part donc courir comme tout les matins.
Sur son chemin le jeune Jamal croise une jeune et jolie jeune femme en haut d'une falaise qui menace de se suicider, Jamal tente de la retenir mais rien n'y fait, la jeune femme saute. Témoin d'un suicide, l'histoire aurait pu se terminer là pour Jamal, mais il rien ne se passera comme prévu: l'autopsie révèle que la jeune femme a été violé avant d'être tuée par strangulation et tout porte à croire pour la police que l'auteur de ces faits sont Jamal.
Le suicide, ou plutôt le meurtre, de cette femme n'est pas un cas isolé, en effet 10 ans plus tôt une autre jeune femme a été tué de la même manière: violée, étranglée et jetée de la falaise.
S'ensuit une course pour Jamal que tout accuse pour découvrir la vérité avant que la police ne l'attrape, il va pouvoir trouver en la personne de Mona de l'aide et du réconfort. Mais Jamal est-il vraiment innocent? A-t-il eu une hallucination? Aurait-il tout oublier sur ce qui s'est passé il y a 10 ans?

Lorsqu'on m'a proposé de recevoir le nouveau roman de Michel Bussi je n'ai pas hésité, j'avais adoré Un avion sans elle du même auteur et j'étais sûre de ressentit la même chose en lisant N'oublier jamais. Malheureusement ce ne fut pas le cas.
Commençons par les points positifs que j'ai trouvé au livre. Il y a tout d'abord l'histoire, un bonne petite histoire de meurtre comme je les aimes mais du point de vue de l'accusé et non pas de la police. Ensuite le suspens, jamais j'aurais pu imaginer la fin de l'histoire alors que pour la plupart des livres que je lis j'arrive quand même à deviner plus ou moins la fin, point positif donc. Un passage du présent au passé qu'on avait pu voir dans Un avion sans elle et que j'apprécie toujours. Enfin, une histoire bien ficelée et bien imaginée, on se demande quand même ce qui est passé dans la tête de l'auteur lorsqu'il a écrit le livre.
Ce dernier point positif est aussi un point négatif pour moi, l'auteur part dans des histoires rocambolesque qui en deviennes presque absurdes, de plus il y a vraiment beaucoup d'incohérences. le dénouement bien que surprenant est peu vraisemblable et j'avoue avoir été perdu à certains moments: les bouleversements sont trop nombreux et trop proches. Enfin, les personnages ne sont pas très attachants. Jamal n'a pas le profil du héro de toute les histoires, unijambistes et ayant des origines maghrébine, c'est vraiment une bonne idée de la part de l'auteur d'avoir choisi Jamal comme personnages principal mais j'ai vraiment détesté la personnalité de Jamal! Il parait sympathique mais il m'énerve à se sentir persécuté et de croire que tout est une machination contre lui. En ce qui concerne les personnages ils ne sont pas assez développés, à part peut-être Mona mais je ne l'ai pas trouvé aussi attachante que ça.

Au final, N'oublier Jamais ressemble vraiment à Un avion sans elle, Michel Bussi a su mettre dans son nouveau roman tout ce qu'il avait l'habitude de mettre dans ses anciens romans. Ca peut plaire comme ne pas plaire, personnellement j'ai moins bien aimé que Un avion sans elle même si je n'ai pas non plus détesté. Je remercie les éditions Presse de la Cité et Babelio de m'avoir permis de livre ce livre!


Lien : http://www.desmotsetdesparfu..

Pas le meilleur roman de cet auteur selon moi. Il nous emmène comme d'habitude dans une histoire complètement dingue, mais on se doute de la machination dès le départ. Sans forcément réussir à comprendre l'enchaînement, ni le rôle précis de chacun des protagonistes.
Et avec bien sûr, le rebondissement final ! La recette fonctionne mais j'avoue que j'ai pris mois de plaisir cette fois-ci

Dans l ensemble j'aime les romans de Michel Bussi mais là je suis un peu déçue. Une première partie laborieuse, des personnages auxquels on ne croit pas vraiment . La 2ème partie du livre m'a paru plus attrayante et comme toujours un dénouement surprenant. Une lecture plaisante malgré tout.

intrigue originale où le personnage principal devient à plusieurs reprises le suspect presque évident d'un meurtre, mais qui aidée par une femme (qui est-elle vraiment) finira innocent. L'histoire se passe en Normandie bien décrite (lieux, atmosphère, personnages). La lecture est facile et les rebondissements très fréquents

Ce roman m'a un peu plus convaincu que “Maman à tort” du même auteur. Une intrigue qui accroche le lecteur, une fin surprenante, des personnages relativement attachants, nous avons là de bonnes bases pour un roman policier. Cependant nous retrouvons dans ce livre les longueurs de Bussi, j'ai malheureusement l'impression que cela fait parti de son style d'écriture et je n y adhère pas beaucoup personnellement...

Énigme un peu compliquée, même tirée par les cheveux. Mais un bon suspense distillé tout au long du roman.

N'oublier jamais est le 5ème roman de Bussi que j'ai lu et je dois dire que je suis mitigée.

J'adore le style de Michel Bussi, ses énigmes, les péripéties très fréquentes et les beaux paysages normands. Ce roman se lit bien mais j'ai tout de même eu du mal à rentrer pleinement dans les intrigues. Avec Bussi, j'essaie toujours d'être attentive aux détails et à la chronologie. Pour le coup, je trouve qu'il y avait un peu trop d'intrigues et j'avais un peu de mal à suivre au début. J'avais du mal à me situer dans le temps en 2004, en 2014 mais avant ou après le suicide?

Pour faire rapide, il y a trois intrigues: le suicide aujourd'hui en 2014, le double meurtre non élucidé en 2004 et en arrière plan, la découverte des trois squelettes en 2014.

J'ai été déçue par le dénouement du suicide un peu trop rocambolesque à mon goût. Même quand un plan d'une telle ampleur est parfaitement orchestré, un délai de 47 secondes -pas minutes- pour l'appliquer me semble un peu court. C'était à mon sens trop surréaliste. J'aurais préféré une intrigue à la Shutter Island, alors que nous avions affaire à une sinistre vengeance.

J'ai bien aimé le dénouement final des doubles meurtres et cela même si le chemin fut long et périlleux. Je pense qu'il y avait trop de coupables potentiels.

J'ai apprécié également le dénouement de l'intrigue des trois squelettes car la Justice a fini par triompher.

Concernant notre héros Jamal Salaoui, jeune arabe des cités unijambiste, je n'ai pas trouvé nécessaire de le rendre justement arabe et handicapé. Avec toutes ces preuves accablantes contre lui, même un jeune homme blanc en parfaite condition physique issu des beaux quartiers, aurait été soupçonné de meurtre. C'est vrai que la machination n'aurait peut être pas fonctionné sur lui. Notre Jamal a vraiment bon coeur car il a pu pardonner immédiatement à ses tortionnaires, qui ont juste essayé de le tuer. À part ça, je ne dis rien! Ce n'était pas très plausible. Personnellement, si quelqu'un essayait de me tuer en me torturant au préalable, je ne lui pardonnerais pas en deux minutes et j'aurais porter plainte pour tentative d'assassinat. Sinon, j'ai beaucoup aimé l'idée de choisir 5 grands axes à réaliser pour vivre pleinement notre existence humaine.

Pour finir, je m'attendais à une explication pour la faute de grammaire dans le titre N'oublier jamais. Je ne l'ai pas trouvée ou peut être ne l'ai je pas comprise tout simplement? Grammaticalement, j'aurais écrit N'oubliez jamais si c'est un impératif ou Ne jamais oublier si c'est un infinitif. Par le passé, Bussi avait pourtant déjà mis un indice de taille dans le titre de son excellent roman Un avion sans elle. Dommage!

Lorsque j'ai lu le résumé j'étais contente de voir que cela ce dérouler en France et dans une région que j'avais déjà visitée, je me suis donc dit que j'allais y retrouver des repères et le résumé fessait planer le doute et m'a donc fortement attirer. Bref j'ai aimé le suspense de ce roman qui nous tiens dès le début et ne nous quitte pas avant la fin.

Le personnage principal, jeune homme tranquille, en vacances près d'Etretat est accusé d'avoir fait tombé une jeune fille du haut de la falaise mais lui, jure avoir tout fait pour l'empêcher de "tomber"... de là s'enchaine les mystères sur cette histoire à résoudre, les méli-mélo qui font qu'un coup on voudrais croire l'agent qui enquête sur la mort et un coup Jamal. L'histoire avance grâce à des enveloppes que reçois mystérieusement Jamal et qui lui en dévoile un peu plus à chaque fois.
Cependant je suis un peu déçu que le personnage soit un peu "nié", nous avons parfois envie de le secouer car nous avons compris les choses avant lui... Dommage.