T'en souviens-tu, mon Anaïs est un recueil de 4 nouvelles de
Michel Bussi.
Nous retrouvons tout le long les codes des romans de
Michel Bussi, le pays
De Caux, les enquêtes, le suspens, les dénouements lors des dernières pages, voire des dernières lignes, et la Réunion.
Malheureusement j'ai trouvé que toutes les nouvelles ne se valaient pas.
La première nouvelle,
T'en souviens-tu mon Anaïs, est ma préférée. Elle m'a beaucoup fait penser à son tout premier livre Code Lupin. Elle mêle enquête, histoire, secrets, personnages historiques et grosses révélations. Il s'agit vraiment de la nouvelle la plus aboutie, et même si j'ai partiellement deviné la fin de l'intrigue, j'ai beaucoup apprécié ce petit voyage à Veules-les-Roses qui mêle fiction et réalité !
La deuxième nouvelle, L'armoire normande, est très courte et un peu plus enfantine. Elle est légère, les personnages pourtant dans la soixantaine me semble-t-il, agissent comme des enfants, c'est bon, c'est drôle, et quelle fin, je ne l'ai pas vu venir, j'ai beaucoup apprécié. Rapide et efficace !
La nouvelle suivante, Vie de grenier, m'a laissée de glace. Même si une fois ma lecture terminée, j'en ai compris le sens et la morale que l'on doit en tirer, je n'ai pas accroché du tout, à tel point que je me suis dit que si elles allaient par ordre décroissant, j'allais peut-être refermer le livre un bon moment avant de lire la dernière.
Et bien cela aurait été une erreur, car quel bonheur j'ai éprouvé lors de ma lecture.
La nouvelle Une fugue au paradis se passe à la réunion, et l'on y retrouve les policiers de son roman
Ne lâche pas ma main. Quel bonheur de retrouver le capitaine Aja Purvi et son équipe !
C'est une nouvelle qui m'a bouleversée et qui m'a donné des frissons à la fin.
En clair, pour moi, il y en a vraiment deux nouvelles d'intéressantes, la première et la dernière. La dernière fera plaisir à tous ceux qui ont lu le très réussi Lâche pas ma main et qui ont aimé l'ambiance et les personnages.
La deuxième est marrante mais elle ne me marquera pas plus que cela dans le temps. Quant à la Vie de Grenier, aux oubliettes !