T'en souviens-tu, mon Anaïs ?

T'en souviens-tu, mon Anaïs ? Est en fait le titre de la première nouvelle de cet ouvrage qui en compte quatre.
Elle narre la recherche d'une jeune femme au sujet d'Anaïs Aubert, jeune actrice du 19e siècle tombée amoureuse d'un magnifique village de Normandie, Veules-Les-Roses et de Victor Hugo.

La seconde, l'armoire normande, conte la rencontre insolite d'un couple lors de leur villégiature dans un gîte du pays De Caux.

La troisième, la vie de grenier, est celle qui m'a le plus amusée. C'est qu'il y a de la vie dans les objets inanimés et c'est bien ce que Gaby, auteur de romans policiers depuis qu'il est en retraite, découvre.

Enfin, la quatrième, une fugue au paradis, nous emmène loin de la métropole pour jouir d'un merveilleux panorama un soir de 31 décembre, dans un lagon de l'île de la Réunion. Mais le paradis n'est pas toujours là où on l'attend...


Je cherchais une lecture facile et sans prise de tête et j'avoue être tombée pile poil sur ce qu'il me fallait. Peut-être trop d'ailleurs ! Rrrr jamais contente !
C'est vrai que l'écriture et le style sont bien plats mais l'auteur est plutôt connu pour le suspense ou le renversement de situation inattendu, et là c'est bien vu ! Alors la pioche est bonne !

Michel Bussi a le double talent d'être un conteur normand successeur De Maupassant, Flaubert et La Varende et un romancier héritier de Maurice Leblanc. Ses polars « un avion sans elle », « maman a tort » et les « nymphéas noirs » ne doivent pas occulter ses contes et j'avoue m'être délecté à la lecture de « T'en souviens-tu, mon Anaïs ? » où l'auteur nous plonge dans la Normandie éternelle et commence pas nous emmener avec Anaïs sur les traces de Victor Hugo, puis nous révèle les secrets des armoires normandes et surtout nous découvre les « foires à tout » avec « vie de grenier » dont la finesse, la psychologie et l'intelligence nous offrent un chef d'oeuvre d'intelligence et un ouvrage « cinq étoiles ».

L'ile de la Réunion est un autre terrain de jeu que Michel Bussi apprécie et où il avait localisé « ne lâche pas ma main », qui n'est pas mon ouvrage préféré. A nouveau nous le suivons sur ce territoire exotique, dans la quatrième partie de ce tirage, et nous sommes plongés dans un mini roman policier aussi sportif qu'affreux, mais qui n'atteint pas le niveau des trois nouvelles.

A vouloir mélanger contes normands et roman noir exotique, l'éditeur ne risque t-il pas de de décevoir deux lectorats assez différents ?

Un agréable recueil de 4 nouvelles, un bon moment de lecture et de détente, un bon conteur et romancier que je découvre avec ce livre, mais sans plus ! Je vais essayer "Gravé dans le sable"

Je m'étais promise de ne pas lire un Bussi avant une éternité mais étant en vacances et n'ayant pas pris assez de livres, j'ai emprunté ce dernier à une collègue de voyage.
C'est un recueil de 4 nouvelles :
La première permet de montrer la capacité de M.Bussi de créer à partir d'un fait divers, ici la fuite d'une actrice parisienne Anaïs vers un petit village, une histoire romantique et poétique . Pourquoi est-elle partie? Que fuit-elle? Qui fuit-elle ?
La deuxième est ma préférée. Comment la semaine de vacances d'un couple de profs dans un cadre idyllique vire au cauchemar. La situation monte crescendo et devient préoccupante. le final est magnifique.
La troisième est sympathique car elle touche une de mes passions, les vides greniers (incontournables pour la grande lectrice que je suis). Elle est agréable à lire.
La quatrième permet de retrouver les flics de Ne lâche pas ma main. Il flotte sur cette nouvelle une fatalité bien triste.
Un livre à lire au bord de la plage ou de la piscine, une lecture d'été, à lire ne serait ce que pour la 2ème nouvelle qui vaut le détour.

J'allais dire 3 étoiles car 3 histoires mais pas du tout et c'est là où le lapsus est intéressant.
La première histoire en fait, je la mets à part car déjà elle est plus longue que les autres et puis le mystère est à la BUSSI, bien ficelé.
De plus je connais Veules les roses pour y avoir séjourné enfant avec mes parents. Donc les balades le long du plus petit fleuve de France,e les restos de ce village et la côte m'interpellent. Quant à l'intrigue, elle est bien menée bien que sur un texte court, la chute est moins alambiquée . Néanmoins, on a quelques sueurs froides pour Ariane.
En ce qui concerne les trois autres et je reviens à mes étoiles :
- la 1ère, bien
-la 2ème, moyen
-la 3ème, bof.
Attention quand même, je reste une fidèle adepte de ces écrits mais comme c'est court, je me suis moins laissée emporter alors que sa prouesse reste valorisée justement par ce court nombre de pages.

J'ai passé un très bon moment pleins de rebondissements et de découverte historique. Apprendre à connaître les us et coutumes des régions est un plus. Les histoires sont simples et pleines de bons sentiments.

Lecture fluide et rapide mais qui ne restera probablement pas gravée dans ma mémoire.

Sympatoche.

Michel BUSSI. T'en souviens-tu mon Anaïs ? et autres nouvelles.

Michel Bussi nous livre quatre nouvelles. La première, celle qui donne le titre à ce recueil nous narre une légende célébrant la naissance de la station de Veules-les-Roses, ville située sur la Côte d'Albâtre, en Normandie. C'est une artiste, Anaïs Aubert, qui a joué dans des pièces de théâtre, mises en scène par Victor HUGO. Cette jeune femme s'est exilée en 1826, et n'a plus jamais reparu sur scène. Quel mystère se cache sous cet évanouissement ? Je n'ai pas attendu la dernière ligne de la narration pour découvrir le pot aux roses.

« L'armoire normande » est bien mieux ficelée. J'ai du patienter jusqu'à la fin de la lecture de cette petite rédaction. Beaucoup d'ironie, d'espièglerie et de cocasserie. Cette armoire est une source de profits ininterrompus. C'est une manne céleste pour qui la possède, et plus d'un pigeon a été plumé. Là, j'ai été bernée. Une bonne intrigue.

« Vie de grenier » nous plonge dans notre jeunesse. Une nouvelle remplie de nostalgie. Un témoignage d'une époque révolue, d'une société de consommation, de la facilité d'emmagasiner, et un jour, il faut vider ces greniers pleins de choses inutiles, cassées, démodées, désuètes et encombrantes. A qui incombera la charge de grouper ces pièces, de les étaler sur la place publique et de les offrir lors de vide-grenier. Certaines seront sauvées et connaîtront une deuxième vie, tandis que la masse sombrera… ou finira dans une décharge.

« Une fugue au paradis » est une petite enquête policière. Johanna a été violée il y a six ans sur une plage, à Saint-Gilles-les-Bains, à la Réunion. Elle est venue en France. Elle va retourner avec son amie, Justine passer un réveillon sur son île. L'homme qui l'a violé portait un tatouage et six ans plus tard, elle pense l'avoir retrouvé. Elle va se venger. Mais est-ce bien cet homme, qu'elle a tué qui est son prédateur ? Un mystère plane. Impossible de le résoudre.

Je ne suis pas fan des nouvelles et même signées par BUSSI, je ne trouve que peu de qualités à ce genre littéraire. Je préfère les romans policiers ou thrillers de cet écrivain.
(29/09/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..

Je me suis précipitée sur le petit recueil de 4 nouvelles de Michel Bussi et ayant déjà lu différents romans de lui j'étais sûr de ne pas être déçu. Des intrigues qui nous tiennent jusqu'à la dernière ligne et des dénouements surprenants. Passionnant comme d'habitude

Je ne suis pas forcément une grande adepte des nouvelles. Souvent je reste sur ma fin et je n'ai pas le temps d'accrocher aux personnages.

La seconde nouvelle avec le couple qui débarque dans un gîte un peu spécial est celle qui m'a fait sourire et qui me laisse le meilleur souvenir...

D'ailleurs c'est celle que j'ai le plus retenu, les autres étant déjà parties au rang de souvenirs flou. Comme je le disais, pas le temps de s'attacher aux personnages, aux lieux ou à l'histoire car celles-ci sont bien trop courtes.

Elise__♥

4 nouvelles de qualité inégale dans ce recueil de Michel Bussi

La première, T'en souviens-tu mon Anaïs, aurait pu faire un vrai roman, ca aurait évité le trop-plein d'invraisemblances, nécéssaires pour faire tenir l'histoire en une centaine de pages. Plus développé, comme Bussi sait le faire, ça aurait beaucoup mieux fonctionné je pense.

La troisième, Vie de grenier est trop mièvre à mon goût, bof.

La deuxième, L'armoire normande et la quatrième, Une fugue au paradis, sont excellentes, même si les personnages sont une fois de plus un chouïa trop caricaturaux.

Très bien pour les vacances :)