Encore une bonne pioche ! Pourtant, après avoir commencé ce roman, je trouvais l'histoire agréable à lire, sans plus. J'avais lu le résumé qui me laissait penser qu'il s'agissait d'un roman policier puisqu'un couple avait été retrouvé mort dans un hôtel.
Au cours de ma lecture, j'ai retourné le livre et sur la quatrième de couverture figurait l'avis de Nicolas d'Estienne d'Orves (pour
Le Figaro) et je m'étais étonnée de son engouement qui ne me semblait pas à la hauteur de ce qui s'était déroulé sous mes yeux jusqu'à présent. Je m'étais dit qu'en terme d'éloges il y allait un peu fort.
Puis, à la page 170, le livre s'est révélé, est sorti de sa léthargie comme si les pages lues à présent n'avaient servi qu'à installer l'histoire et les personnages. Et quels personnages ! Un couple de pianistes : elle est japonaise et lui français. Hisako et Eric. Eric m'agace. Il est égoïste, immature et Hisako est effacée et "soumise" au comportement de son époux afin que l'on ne puisse pas dire de mal de ce duo qui excelle et afin qu'il ne se dissolve pas. Avec un duo il ne faudrait surtout pas que l'un surpasse l'autre. Et puis comme personnages non moins secondaires il y a les parents d'Hisako et surtout Mme Fougerolles, personnage bien égoïste elle aussi.
Les soixante dernières pages du livre m'ont menée vers des révélations auxquelles je ne m'attendais pas du tout. J'avais d'ailleurs déjà été très surprise quelques pages plus tôt par des révélations faites sur Mme Fougerolles et la maman d'Hisako. Mais là, ce qui fut dévoilé fut plus fort et contribua à justifier la fin.
Ravie de cette lecture que je vous recommande.