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Michel Butel (Directeur de publication)
ALTER (01/10/1990)
4/5   1 notes
Résumé :
Editorial - Pour ne parler que de politique aujourd'hui, et puis du monde, du vaste monde, de notre Terre qui est commune à tous et pourtant étrangère à chacun, nous vivons la fin d'une époque, nous arrivons aux frontières d'une immense étendue de temps, épuisés de l'avoir parcourue, marchant, courant, chevauchant, volant, naviguant, soudain et devant nous une nouvelle étendue de temps, pouvons-nous la penser ? Comment la parcourons-nous ? En existe-t-il encore une ... >Voir plus
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Si la peur du loup est universelle, cette idée du « dévorant » est bizarrement typiquement française. En Italie, en Grèce, en Espagne et en Amérique du Nord, où il existe encore des loups sauvages, on ne partage pas ce sentiment. La peur y est totalement désincarnée. Il est troublant de constater qu'en notre doux pays, la peur du loup se confonde de manière générale avec celle de l'étranger. Qu'il s'agisse de la Bête des Vosges aperçue dans le courant de l'hiver 1977-1978 ou de la Bête des Cévennes qui sévit en 1812, on s'empresse de préciser que ces monstres sont d'une espèce inconnue en nos contrées. On évoque immanquablement le cas de solitaires qui traversent parfois nos frontières pour se repaître de notre bétail et ruiner nos agriculteurs à défaut de goûter de la chair humaine. Il en fut évidemment de même en Gévaudan au (18e) siècle... L'une des théories de Gérard Ménatory est que ce carnassier (qui dévora presque exclusivement des enfants et des jeunes femmes) était en réalité un chien de guerre de la race mâtins de Naples, conduit à tuer et dressé par un psychopathe demeurant dans la région.

1659 - [p. 118] Le maître des loups, par Véronique Lesueur
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En 1949, l'armée monarchiste grecque soutenue par les Britanniques écrase le général Markos, chef des communistes grecs, au mont Grammos. A cette nouvelle, plus de 90 000 Macédoniens fuient les massacres qui s'ensuivent. Non pas qu'ils soient tous communistes, mais Markos a réussi à recruter plus de la moitié de ses soldats parmi les Macédoniens : « Ensemble nous libérerons la Macédoine », leur avait-il dit en substance. Le mensonge était trop gros et les volontaires macédoniens découvrent l'impensable « téléguidage » moscovite. Ils sont arrêtés et envoyés dans les camps soviétiques d'Asie mineure. Les autres sont livrés aux monarchistes et déportés dans les îles. Dans le même temps, 28 000 enfants macédoniens sont pris par les communistes et éparpillés aux quatre coins du globe. « C'est ça, ou les monarchistes les tueront ! »

1674 - [p. 147] Macédoine, par Jean-Christophe Nothias
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Une des causes de la lycanthropie était la bestialité, et l'on soupçonnait fort les « Meneux » de loups d'avoir des rapports très privilégiés avec leurs louves favorites... On exorcisait alors ce maudit en le tuant, par « accident », à la chasse ou le soir quand on croyait le voir rôder près des fermes pour y accomplir un mauvais coup. Plus souvent encore, on retrouvait ces solitaires, écologistes et éthologues avant la lettre, abattus d'un coup de carabine ou roués de coup, raides morts dans leur refuge forestier. C'est que le Mal est contagieux ; ces hommes qui aimaient et vivaient avec les animaux étaient maudits par un simple contact avec le loup, que l'on prenait d'ailleurs souvent pour des âmes en peine.

1649 - [p. 114] Le maître des loups, par Véronique Lesueur
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Bilan macabre de cette insurrection (des Macédoniens contre l'occupation turque en 1903) : 198 villages entièrement détruits et plusieurs centaines saccagés. 12 221 maisons incendiées. 20 000 réfugiés partis en Bulgarie, 70 000 paysans restés sans abri en plein hiver. Entre 2 000 et 4 000 morts, pour la plupart des civils égorgés dans les villages.

1671 - [p. 145] Macédoine, par Jean-Christophe Nothias
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Pour les Aryens, le loup était « Varka », le ravisseur d'enfant. Les Hébreux voyaient en lui le grand égorgeur, « Zaal ». Universellement, le fauve est le symbole vivant de l’ultime échéance.

1642 - [p. 113] Le maître des loups, par Véronique Lesueur
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