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EAN : 9782733879481
208 pages
Auzou Editions (15/03/2021)
3.71/5   31 notes
Résumé :
Dario a seize ans et le monde entier l’indiffère. À la maison, il vit seul avec sa mère depuis le départ de son père. Au lycée, rien ne l’intéresse.
Et ça ne va pas s’arranger : après un énième dérapage, il est assigné à un service d’assistance auprès d’un élève handicapé.
Il rencontre Andy, immobilisé dans un fauteuil et incapable de communiquer. Tu parles d’un boulet…
Mais ce que Dario voit d’abord comme une malédiction prend rapidement une to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Gabriele Clima nous embarque dans un road-trip émouvant aux côtés de Dario, un lycéen turbulent et réfractaire à toute forme d'autorité, qui se voie confier la garde d'Andy, un garçon handicapé en fauteuil roulant. D'abord réticent à l'idée de s'occuper d'Andy, Dario va très rapidement prendre son rôle au sérieux et se lier d'amitié avec le jeune homme. Désireux de lui faire découvrir le monde et particulièrement ce « oleil » dont il parle temps, Dario l'embarque dans un road-trip personnel à travers l'Italie, en quête de réponses à des questionnements qui datent de son enfance. le père de Dario l'a lâchement abandonné, lui et sa mère, des années plus tôt. Il va tenter de renouer contact et de comprendre les raisons de cette douloureuse décision.

C'est une très belle leçon de vie que nous offre l'auteure. le lien qui se tisse entre les deux jeunes hommes est assez incroyable. Malgré le fort handicap d'Andy, qui le prive de ses mouvements, de sa parole, l'empêchant de communiquer avec le monde extérieur, Dario arrive à comprendre ses attentes et besoins et à les anticiper avec habileté. C'est un duo inattendu, totalement improbable, mais hautement émouvant qui se forme sous nos yeux. Il va se montrer protecteur, presque paternaliste à son encontre, n'hésitant pas à le défendre face aux critiques, moqueries et insinuations péjoratives émises par des personnes plus ou moins malveillantes.

Cette traversée de l'Italie, Dario l'a entreprise pour rendre heureux Andy, pour lui faire vivre des moments qu'il n'avait jamais vécu et qu'il ne vivra sans doute plus jamais de sa vie ; pleins d'allégresse, d'innocence pure, de bonheurs simples. Mais il l'a faite avant tout pour renouer avec ses origines, rechercher son père et trouver des réponses à un abandon qui le ronge et qui est certainement à l'origine de l'être désorienté et instable qu'il est devenu. Une quête personnelle émouvante, qui doit le mener à l'acceptation et à la paix.

Le récit est rythmé, l'histoire est belle, bien que totalement invraisemblable. Il est difficile de croire que des adultes, que ce soient des personnels médicaux ou des directeurs d'établissements, puissent sciemment confier aux mains d'un élève brutal, en pleine rébellion, le sort d'un jeune homme handicapé. de même, il est inconcevable de laisser seul un jeune lycéen entraîner une personne handicapée dans un road-trip déjanté à travers l'Italie. C'est totalement irresponsable et peut donner un mauvais exemple aux jeunes lecteurs qui lisent cette histoire. Mais si nous faisons fi de ces incohérences fictionnelles, nous pouvons pleinement apprécier la magie des instants présentés et le bonheur qui transparaît des deux protagonistes.

Gabriele Clima nous embarque dans un road-trip au coeur de l'Italie, aux côtés d'un duo inattendu mais touchant : Dario, un jeune lycéen turbulent et Andy, un handicapé immobilisé dans un fauteuil. Malgré les invraisemblances du récit, j'ai apprécié suivre les aventures de ce duo disparate mais qui fonctionne !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Ce roman italien vient de paraître en français cette année ( 2021) et je dois dire que malgré un contexte quelque peu ambiguë, c'est une petite goutte d'espoir.

Pour vous mettre en contexte, nous avons un adolescent, Dario, 16 ans, qui éprouve des difficultés dans la plupart des sphères de sa vie. Enfant dont le père est parti durant son enfance, il grandi avec un vide affectif et développe des problèmes avec l'autorité, sans parler du fait qu'il ne semble avoir de l'intérêt que pour très peu de choses. le directeur de son école semble penser que c'est une bonne idée d'assigner Dario au Service d'assistance volontaire aux personnes "porteurs de handicap". On le jumelle avec Andrea, dit "Andy", qui semble être atteint de paralysie cérébrale et le confine donc au fauteuil roulant. Il y a Élisa pour l'assister, mais avec sa façon d'infantiliser Andy et de le prendre pour un imbécile, Dario en a rapidement marre. Et puis, un jour, il décide de prendre la route pour aller retrouver son père dans la ville de Torre Saracena, avec un minium d'équipement et avec Andy comme co-capitaine.

Primo, et comme je l'ai lu sur d'autres commentaires, il faut que je souligne deux éléments qui m'ont semblé surréalistes: le premier: assigner un adolescent aussi instable et imprévisible que Dario avec un étudiant à besoins particuliers, c'est pas l'idée du siècle. Je peux comprendre l'idée de faire développer l'empathie par ce genre de jumelage, mais clairement on nous a expliquer au début le profil psychologique instable de Dario et il me semble que le potentiel de risque était évident le concernant. En outre, une fois sur les routes avec Andy, j'ai été étonnée qu'aucunes recherches n'aient été entreprises pour les retrouver - après tout c'est une forme d'enlèvement. Donc, les adultes ont des comportements et des réactions questionnables dans ce roman.

Secundo, nonobstant ces constats, c'était une vraie joie de suivre cet improbable tandem sur les routes italiennes, en quête de soleil et d'identité. de mon point de vue, Andy avait grandement besoin que quelque le "voit" lui comme une personne et Dario avait besoin de quelqu'un pour le faire bouger de sa mélancolie existentielle. Ils se sont bien trouvés. À mon sens, si Andy était l'incarnation de l'handicap physique, Dario incarnait l'handicap social, l'enfant mésadapté socio-affectif qui se cherche. Ce qui est tout-de-même très intéressant, car l'un complète l'autre, en somme. Andy, avec sa simplicité, son mental solide et son humour, Dario avec son audace, son empathie ( insoupçonnée) et sa force physique.

Il est vrai que Dario a une qualité remarquable: il prend les autres comme ils sont, Andy le premier. Si au début il a été quelque peu rebuté, sans doute parce qu'il déteste se faire dire quoi faire, il a rapidement cessé d"avoir pitié d'Andy et réalisé qu'il n'est pas stupide, voir même assez lucide. Il est capable de voir au-delà du handicap.

Parce que bien sur, c'est de handicap dont il est beaucoup question, juste à côté de la quête identitaire de Dario. On aura l'opportunité de croiser des personnages de toute sorte qui ont tous des réactions et des comportements variés en présence des deux jeunes hommes. La petite Isabelle était particulièrement touchante.

J'ai beaucoup apprécié l'attitude de Dario quand à sa façon de communiquer avec Andy, qui était égale et sans infantilisation. Ils ont fini par développer une vraie complicité et à certains moment au sauront apprécié leur sens du théâtre.

Ce que nous démontre Dario est ce qu'on nous apprend dans les cours d'intervention social: laisser le pouvoir à la personne ou laisser la personne se réapproprié son pouvoir d'agir. le laisser prendre les décisions, lui fournir de l'aide quand il le demande, miser sur ses forces, ne pas prendre pour acquis qu'il ne peut pas y arriver parce que X ou Y raisons. Dario semble l'avoir bien saisi. Mais bon, Dario n'est pas TS, mais un ado assez mélangé, alors ça lui arrive de gaffer aussi. Mais c'est peut-être ce qui était bien dans ce roman: deux ados différents à leur manière qui peuvent apprendre l'un de l'autre, ça travers leur bons coups et leurs bêtises. Andy qui ramène Dario à l'essentiel, Dario qui traite Andy de manière plus humaine que la plupart de autres personnages.

Il y a aussi un petit élément que j'ai trouvé intéressant: la jalousie de Dario. Il disait ne pas avoir reçu de soutient et d'aide, contrairement à Andy, du fait que son "handicap" à lui est invisible et très abstrait. Il est vrai que de manière général, les handicaps physiques et blessures font susciter la pitié et la complaisance, alors que ce qui est psychologique et mental génèrent souvent de l'indifférence, de l'incompréhension, voir du mépris. Cette réalité existe bel et bien et c'est un élément sur lequel on peut s'interroger. On n'a qu'à observer la formidable différence de traitement que vivent les deux jeunes et les préjugés qu'on leur appose parfois d'emblée.

Au final, on sens que le rôle de Dario, qui semblait incarner la béquille d'Andy, va progressivement se faire inverser. Andy a beaucoup à nous apprendre et j'aime la manière qu'à fait parler ce personnage en italique, comme s'il "parlait avec les yeux" ( Dario pouvait y lire les réponses). Donc, en dépit de l'invraisemblance du départ en road trip, on se laisse rapidement emporté par les aventures des adolescents, leur humour, leur complicité et leur évolution.

Un bon roman chaleureux, humain et divertissant pour aborder les handicaps, les perceptions de soi et celles des autres, l'identité et adolescence en elle-même.

Pour un lectorat du second cycle secondaire ( 15 ans+). Il n'y a pas de sexe, ni de violence outrancière et quelque jurons par-ci par-là.
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J'ai récemment eu un débat pour le moins passionné avec d'autres chroniqueurs, qui ne voyaient absolument aucun mal à demander cinq ou six ouvrages en services presse en même temps à un même éditeur, alors que je veille pour ma part à ne jamais abuser de la générosité de ces maisons d'édition et me contrains donc à ne faire qu'un seul et unique choix parmi les nombreuses sorties que ces dernières me proposent … Je pars en effet du principe qu'étant une petite blogueuse à la visibilité plutôt moyenne, je ne peux pas leur « apporter » beaucoup du point de vue « retour sur investissement » (car envoyer des services presse aux blogueurs représentent un coût), et que je dois donc demander à la hauteur de ce que je peux leur offrir … C'est parfois, et même souvent, très difficile de ne choisir qu'un seul et unique titre et d'en laisser d'autres de côté, mais cela me permet d'être en paix avec moi-même. Et de savourer encore plus l'élu du trimestre, celui qui a surpassé tous les autres au moment de la sélection cruciale !

Le voici, une fois de plus, convoqué dans le bureau du directeur : cette fois-ci, c'est pour une ridicule affaire de poignée cassée que Dario se retrouve face à la perruque du chef d'établissement. Mais contrairement aux nombreuses autres fois où le jeune homme s'est assis sur cette même chaise à attendre patiemment que l'entrevu se termine, ce n'est pas un simple sermon qui l'attend. Non. Sa professeure principale et le directeur l'ont inscrit au service d'assistance volontaire. Volontaire. La bonne blague. le voici donc contraint de passer plusieurs heures par semaine à aider Andrea, alias Andy, « un semi-débile en fauteuil roulant ». Bon gré mal gré, Dario suit les instructions de l'assistante spécialisée du jeune handicapé : il pousse le fauteuil, noue le bavoir, hisse le fauteuil dans les escaliers, essuie la bave. Et puis voilà qu'un jour, agacé par ces rituels ridicules, pris d'une impulsion incontrôlable, Dario embarque Andy avec lui sur les routes italiennes. Sur les traces du père de Dario et sous les rayons du soleil qu'aime tant Andy …

La quatrième de couverture me promettait « un road trip captivant sur les routes d'Italie mené par un duo improbable » … Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le roman tient effectivement cette promesse. Ce roman, c'est une histoire d'amitié atypique sur laquelle nul ne pouvait miser : qui pouvait s'attendre à ce que Dario, le fauteur de troubles qui ne respecte rien ni personne, allait se prendre d'affection pour Andy, jeune garçon enfermé dans son corps infirme ? Tout semblait les opposer … Mais en réalité, ils se ressemblent tellement. Car tous deux sont dans la révolte. Il y a d'abord celle de Dario, qui vit seul avec sa mère depuis que son père les a abandonnés, qui en veut en monde entier et l'exprime par la violence et l'indifférence. Et il y a celle bien plus discrète d'Andy, coincé dans son fauteuil roulant, incapable de communiquer, de protester, d'exiger. L'un et l'autre sont enfermés dans la vision que les autres ont d'eux : tout le monde ne voit en Dario qu'un criminel en devenir et en Andy une petite chose fragile et docile. Et c'est bien pour cela que chacun voit l'autre tel qu'il est réellement : parce qu'ils savent ce que c'est que d'être prisonnier d'une petite étiquette.

Pourtant, au début, ce n'était pas gagné. Par principe, Dario ne pouvait que se rebeller contre ce service d'assistance involontaire. Comme une bête rétive, il traine des quatre fers et rechigne. Comme un fauve entravé, il montre des dents, il attaque. Mais progressivement, sa colère change de cause : ce n'est plus seulement parce qu'on l'oblige, lui, à faire quelque chose qu'il ne veut pas faire, mais aussi et surtout parce qu'on oblige Andy à subir des choses qu'il ne veut pas faire. A travers le regard indiscipliné de Dario, qui se contrefiche des convenances comme de sa première heure de colle, l'auteur aborde une terrible et cruelle réalité : sous couvert de « bienveillance », sous couvert du « bien-être » des personnes lourdement handicapées, on oublie qu'elles sont avant tout des personnes, justement. Avec des envies et pas seulement des besoins. Une scène m'a particulièrement touchée dans ce roman : ce moment où Andy exprime à Dario (et non pas à Elisa, son assistante attitrée, faussement dévouée mais particulièrement aveuglée) sa volonté de sentir le soleil. le sentir pour de vrai, et non pas le voir à travers une vitre. Ce souhait viscéral de vivre « la vraie vie » et non pas de l'observer de loin comme s'il n'était qu'un vase de cristal posé dans un coin …

Et c'est ce qui décide Dario. Sur un coup de tête, sans réellement réfléchir aux conséquences de ses actes, il est vrai, il empoigne les poignées du fauteuil roulant et s'engouffre avec son nouvel ami dans un train. Les voici sur les routes italiennes, sur les traces du père de Dario, ce père dont l'absence inexpliquée et inexplicable lui pèse tant et si bien que parfois il ne peut plus se lever de son lit, il ne peut plus bouger, il ne peut plus respirer. Dans une détresse invisible que nul ne détecte jamais, dans un appel à l'aide qui ne reçoit jamais de réponse. Les voici sur les routes italiennes, sous le soleil, ce soleil qui danse dans les yeux et les cheveux d'Andy, dans le sourire d'Andy, dans les mots d'Andy, dans les gestes d'Andy. Dans une joie si profonde et nouvelle qu'Andy se déploie comme une fleur. Les voici sur les routes italiennes, liés par une amitié d'autant plus profonde qu'elle est simple : quelques regards échangés suffisent pour qu'ils se comprennent, car ils sont sur la même longueur d'ondes. C'est tout bonnement émouvant. On pourrait reprocher à Dario d'être irresponsable, lui qui a en quelque sorte kidnappé un gamin sans défense, mais il prend tellement soin d'Andy, il prend tellement sa défense aussi, qu'on ne peut finalement pas lui en vouloir. Et d'ailleurs, la scène avec le père d'Andy, à la fin, est tout bonnement incroyable sur ce point …

En bref, vous l'aurez bien compris, c'est un récit particulièrement poignant que nous offre l'auteur. Un vrai roman étincelle : éphémère mais lumineux. Qui met du baume au coeur, mais qui laisse aussi un vide à l'âme. Car il se termine aussi vite qu'il a commencé. Car il faut les quitter aussitôt après les avoir rencontrés. C'est peut-être là le seul « défaut » que je puisse réellement trouver à ce roman, le seul « point noir » à cause duquel ce n'est pas un coup de coeur : il est si court ! Cette épopée est probablement l'expérience la plus importante de toute leur existence : c'est comme si le train-train de la vie quotidienne s'était mis en pause pour leur permettre de réorienter les rails à leur convenance. Une telle quête identitaire, existentielle même, aurait mérité d'être un peu moins précipitée … Malgré tout, c'est un roman d'une puissance rare, d'une beauté inouïe. C'est vraiment une histoire qui m'a énormément touchée et émue, par la douceur qu'elle véhicule derrière les accès de colère de Dario, par la force qu'elle transmet derrière l'apparente fragilité d'Andy. Par cette amitié d'autant plus profonde qu'elle est emplie de simplicité …
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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A 16 ans, Dario est en rébellion contre tout le monde et accumulent les bêtises au lycée. le proviseur le charge alors de s'occuper d'Andy, un garçon handicapé prisonnier de son corps et en fauteuil roulant. Sur un coup de tête, Dario décide de partir sur les routes italiennes avec Andy, à la recherche de son père...
Ce road trip est vraiment touchant !
Dario est un ado désabusé que rien n'intéresse. Sa rencontre avec Andy, qui débute sur des charbons ardents, est l'occasion pour lui d'un cheminement intérieur qui l'amène à grandir, à s'ouvrir aux autres et à la différence. Sous ses airs de rebelle, il se révèle bien plus bienveillant et patient qu'il n'y parait.
Andy, quant à lui, montre une autre facette du handicap.
Sans pathos mais avec beaucoup de pudeur et de tendresse, Gabrielle Clima livre ici un roman fort rempli d'humanité.
Je remercie les éditions Auzou et Babelio pour cette lecture faite dans le cadre de Masse Critique.

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Dario, 16 ans, est une pomme pourrie (dixit sa prof qui a osé le dire devant toute la classe). Depuis le départ de son père, il y a neuf ans, plus rien ne l'atteint. Après un énième dérapage au lycée, il se voit assigner la tâche de s'occuper d'Andy, un élève handicapé en fauteuil roulant. Contre toute attente Dario s'occupe bien de lui. Et puis sur un coup de tête, il décide de l'emmener dehors, au soleil, puis ils s'échappe ensemble dans un road trip qui doit permettre à Dario de retrouver son père.

Ce un roman qui se lit d'une traite, nous emmène dans les petits chemin de l'Italie à la recherche du père de Dario. Mais c'est surtout une aventure humaine pour Dario qui doit s'occuper d'Andy qui ne communique quasiment que par le regard et quelques mots mais dont il décrypte assez facilement ces besoins et envies. Ce duo atypique est touchant et attachant. Une lecture qui fait du bien.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Et tandis qu'il s'abandonnait à la caresse de ces doigts verts, Andy pensait que l'homme est fait pour les belles choses. Il est fait pour les toucher, comme toutes les choses qui doivent être touchées pour qu'on les connaisse. Et si Andy ne pouvait pas le faire avec les mains, alors il le ferait avec les yeux. Toucher avec les yeux. Parce que c'est beau aussi comme ça.
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- Sûr ! dit l'homme en ricanant. Je n'en avais jamais vu un de près. L'un d'entre eux, je veux dire. C'est la première fois.
- Qui eux ? Mais de quoi vous parlez ? demanda Dario.
- Bon dieu, eux, ceux comme lui ! Comment on les appelle...
Les handicapés ? C'est ça le mot que tu cherches ? Les estropiés ? Les gens bizarres ? En même temps, ce n'est pas de ta faute. Il y a cent ans, les "estropiés", on les voyait seulement dans les cirques, avec les bêtes féroces et les animaux rares. On les appelait des créatures de divertissement.
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Les animaux ne sont pas comme les humains, ils ne se posent pas tant de questions. Parce qu'ils savent que sans se poser de question, on vit beaucoup mieux.
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- Comment il s'appelle ?
- Qui ? demanda Dario.
- Lui. Comment il s'appelle ?
- Pourquoi vous ne le lui demandez pas ?
- Il sait parler ?
- Bien sûr. Il est handicapé. Pas débile.
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Il aimait la mer. Il l'aimait parce qu'on ne peut jamais la mettre en cage. On ne peut pas lui donner de frontières, car la mer entourait la Terre de son immensité. La mer, tu ne peux pas la mettre en cage.
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