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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une vieille maison à l'abandon, le nouveau propriétaire découvre l'horreur.
En effectuant des travaux Pio Achenza n'en croit pas ses yeux, il s'effondre. le corps d'une petite fille là devant lui emmurer dans une cloison.

La commandant Virginie Sevran est sur l'affaire avec son équipe.
L'horreur n'est pas terminé d'autre enfants sont retrouvés.
Une enquête éprouvante qui va plonger Virginie et son binôme Pierre Biolet dans la plus profonde noirceur de l'âme humaine.

Quels secrets sont enfouis dans la maison des Mesnuls ou plutôt la maison de l'horreur.

Un récit aux nombreux protagonistes.
L'auteur nous ficelle une histoire bien glauque et très bien travailler.
Des personnages bien construits avec un lien ou pas entre eux.
Une équipe policière attachante. le binôme Virginie et Pierre est excellent. Une très belle cohésion qui apporte beaucoup à ce récit sombre et angoissant.
De nombreuses pistes à suivre qui donnent un très bon rythme à l'histoire.
La plume de Cécile est toujours aussi fluide, les pages défilent sans aucun problème.
Un suspense présent malgré quelques soupçons qui se confirme très rapidement mais qui n'enlève en rien l'envie d'avoir le fin mot de l'histoire.
Me voilà dans les derniers chapitres, mon palpitant s'accélère pour savoir, puis le dernier chapitre est là. Bimm la douche froide tout ça pour ça!
Je n'ai pas eu les réponses que j'attendais avec impatience. C'est bien dommage, pourquoi ne pas apporter la réponse aux lecteurs du pourquoi il s'est passé ça?
Totalement déçu de cette fin malgré une bonne lecture tout au long.
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Coup de coeur des lecteurs
Coup de coeur pour ce roman.
Un thriller très sombre, bouleversant, qui laisse des frissons dans le dos. ..
Les chapitres courts alternent les points de vue des différents personnages, ce qui donne un rythme addictif et haletant.
Les pistes sont brouillées et le suspense est total jusqu'au final.
Bonne lecture !
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Tout d'abord, je souhaite remercier Netgalley et les éditions Fleuve Noir pour m'avoir permis de découvrir ce roman, et à travers lui son autrice.
Je ne connaissais pas Cécile Cabanac, et bien que « La petite ritournelle de l'horreur » soit le tome 3 des enquêtes de la commandant Sevran, je n'ai pas eu de difficultés dans ma lecture.
Les liens entre les personnages sont rappelés au fil du récit et permettent donc au lecteur de reprendre les relations entre ces protagonistes comme si nous les connaissions déjà.

« La petite ritournelle de l'horreur » porte bien son triste nom. L'enquête que nous suivons pages après pages nous fait basculer de plus en plus dans la noirceur humaine.
Le roman nous invite à résoudre l'enquête concernant la découverte d'un charnier humain. La macabre découverte a été faîte dans une maison pavillonnaire qui semblait bien banale à première vue.
En plus du point de vue des enquêteurs, petit à petit, d'autres protagonistes entrent en scène, et avec eux, leur point de vue sur cette étrange affaire. L'enchainement de ces différents points de vue donne du rythme au récit.

Ce roman met en lumière les défaillances en France à propos de la prise en charge et du placement des enfants et adolescents par l'Aide Sociale à l'Enfance. Bien que nous ne devions pas en faire des conclusions trop hâtives, le roman souligne les nombreuses difficultés de ce type d'institutions : manque d'argent, de temps, de personnel. Malheureusement, ce sont les enfants qui pâtissent de ces carences.

Dans « La petite ritournelle de l'horreur », les anciens enfants placés par l'ASE sont totalement brisés par leur passé. Ce roman nous montre combien les blessures d'enfance peuvent encore se montrer à vif à l'âge adulte.

J'ai apprécié cette lecture même si j'ai trouvé l'atmosphère du roman de plus en plus glauque au fil des révélations de l'enquête. L'horreur est suggérée : il n'y a pas un déballage de scènes monstrueuses au possible, mais l'étude de la psychologie des personnages et les conclusions sur le terrain suffisent à nous mettre mal à l'aise.
L'horreur est donc bien présente dans cette histoire, et elle ne nous quitte plus jusqu'au dénouement qui nous laisse avec un sentiment de tristesse et de dégoût.

Je ne peux que conseiller ce livre pour les amateurs de thrillers psychologiques mêlés à une excellente enquête policière. J'ai apprécié de découvrir une héroïne intéressante bien qu'entourée de quelques personnages un peu plus clichés.
Je garderai encore en mémoire pendant quelques temps « La petite ritournelle de l'horreur » et ses atrocités.

Lien : https://www.caroligraphie.co..
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Pio Achenza est l'heureux propriétaire d'une nouvelle maison. Sa femme lui a peu forcé la main pour l'acheter… elle lui force aussi la main pour la rénover, le soir, après le boulot afin que la petite famille très à l'étroit dans son appartement puisse rapidement investir les lieux. En abattant une cloison, il fait une macabre découverte : le corps d'un enfant. Virginie Sevran et son collègue Biolet prennent l'enquête en main. Ils découvrent deux autres corps dans la maison de l'horreur, deux autres enfants dont on a voulu se débarrasser. Ces trois petits corps, une fille et deux garçons n'ont qu'une seule chaussure au pied droit, « ces gamins avaient entre 11 et 15 ans, à déterminer (…) Les corps des garçons sont momifiés, celui de la jeune fille par contre est partiellement squelettisé. » de quelques mois à plusieurs années, personne n'a signalé leur disparition. Madeleine Duflot, l'ancienne propriétaire est décédée. L'enquête révélera qu'elle et son mari étaient famille d'accueil pour la DDASS. La médiatisation de cette affaire délie quelques langues qui se sont trop longtemps tues et fait sortir de l'anonymat ceux qui espéraient rester cacher.

Dans son premier roman « Des poignards dans des sourires », Cécile Cabanac avait réduit les femmes au statut de carpettes. Plus on leur marchait dessus, plus elles disparaissaient. Dans « La petite ritournelle de l'horreur », c'est tout l'inverse : ce sont les femmes qui mènent la danse. D'abord la femme de Pio, un modèle de gratitude, d'amour et d'empathie. (Non, je blague) Puis Madeleine, l'ancienne propriétaire si soucieuse de porter assistance à des enfants démunis. (Non, je blague toujours) Enfin, Sevran celle par qui la vérité arrive, femme forte, mère accomplie. Trois portraits de femme qui portent la culotte, chacune dans son genre.

Aujourd'hui 27 janvier 2022, à l'heure où est sorti le livre de Victor Castanet « Les fossoyeurs » décortiquant le quotidien des résidents des EHPAD, peut-être faudrait-il aussi se pencher davantage sur le fonctionnement des services sociaux et des familles d'accueil… C'est l'une des thématiques phares du roman. Placer et oublier. Faire diminuer la pile de dossiers. Contrôler si peu… Et ignorer les parents en mal d'enfants qui cherchent à adopter. Notre système de prise de charge d'accueil des plus défavorisés est clairement à revoir. En ce sens, difficile de ne pas être touchés par le sort de ces gamins victimes des aberrations d'un système qui tient à peine debout. Journaliste de formation, Cécile Cabanac revient donc sur ses terres d'investigatrice, elle qui a travaillé durant 4 ans sur l'émission « Faites entrer l'accusé ». de la même manière, elle développe avec force la fascination que nous avons pour les faits divers. Une fascination malsaine qui oblige à être branché 24h/24 sur des chaînes de télé en quête de scoops, du plus petit indice collecté par les forces de l'ordre, aux plus grosses fake news, répétées et répétées encore jusqu'à l'écoeurement. Pourtant, il y a une recherche de réhabilitation du métier de journaliste dans « La petite ritournelle de l'horreur » par l'intermédiaire d'un duo : la journaliste Louise de Courbevoie et l'enquêteur Dombard qui en s'alliant permettent de faire avancer l'enquête à grands pas.

Pour ce roman centré sur l'enfance, l'auteur a choisi un schéma narratif qui donne du rythme : l'alternance des voix, sans doute l'une des mécaniques qui me sied le plus. Ainsi, chacune apporte sa pierre à l'édifice et par ricochet au nôtre. La place d'honneur est donnée à Virginie Sevran, elle-même mère, dont le bras droit va devenir père. Enfance et maternité sont au coeur du roman. Les émotions vécues par ce duo ne peuvent être séparées de celles de l'enquête, tout est imbriqué, tout fusionne dans un tourbillon flirtant entre l'empathie, la répulsion et le réconfort de savoir que le soir, après une journée harassante, il est possible de rentrer retrouver les siens, d'oublier pour quelques heures des horreurs qui les touchent de trop près. Enfin, et c'est ce que j'apprécie énormément chez les auteurs de la « nouvelle génération du noir », c'est l'audace dans les choix. Cécile Cabanac n'en manque pas. Elle n'hésite pas à faire des choix douloureux, à malmener ses personnages, à prendre des directions éprouvantes. Un courage de conteuse qui peut faire défaut aux plus grands. « La petite ritournelle de l'horreur », un titre bien trouvé qui évoque l'enfance douce, les chants fredonnés, mais verse rapidement dans une ambiance sombre et oppressante. de quoi faire frémir en ces nuits d'hiver…

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Surement un des romans les plus addictif que j'ai lu depuis un petit moment ! L'auteure maîtrise complètement le suspense et il est impossible de lâcher le livre, chaque fin de chapitre nous oblige à commencer le suivant. J'ai aimé que l'histoire tourne autour des familles d'accueil et de l'ASE, c'était très intéressant à lire bien que parfois difficile à lire car on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec la réalité lorsqu'il est question de mauvais traitements sur les enfants. Via différents points de vue, l'enquête avance tout au long du roman sans qu'on puisse avec certitude désigner un coupable, jusqu'à la révélation finale. J'ai passé un très bon moment dans cette lecture même si il manquait à mon goût un petit quelque chose pour en faire un coup de coeur.
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Nouvelle enquête de Virginie Sevran, dans laquelle j'ai été immédiatement embarquée !
On démarre sur les chapeaux de roues, et on a toujours envie d'en savoir un peu plus à chaque chapitre !

On va y parler notamment de défaillances de notre système de protection de l'enfance. Des thèmes forts, dans une ambiance glauque.

J'ai apprecié avoir de multiples points de vue, accompagnés de chapitres courts.
L'écriture de l'auteure est toujours aussi agréable.

En bref, une enquête rythmée, réaliste et surtout bien ficelée.
J'ai été surprise par cette fin

Je pense que c'est mon préféré de la saga !
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J'ai énormément vu passer ce livre sur Insta, des chroniques toutes plus positives les unes que les autres, que je l'ai acheté en faisant aveuglément confiance et sans lire le résumé. Je ressortais de ma lecture plutôt enjouée et quelques jours plus tard, je me rends compte que c'est plutôt mitigé 🤔

Pio Achenza vient d'acquérir une maison à un très bon prix. Alors qu'il effectue quelques travaux de rénovation, il découvre des corps derrière certains murs. Des corps d'enfants... Dès lors, la commandant Virginie Sevran et son équipe vont tenter de trouver l'identité du meurtrier sans savoir qu'ils se sont engagés dans une spirale infernale... 😨

Ce livre m'a plutôt fait bonne impression. La plume plutôt fluide et précise de l'auteure nous embarque sans mal dans cette descente aux enfers. Ce que j'ai aimé d'emblée, c'est le fait d'être confrontée à plusieurs points de vue, aux pensées, aux sentiments des différents personnages. J'ai eu cette impression de « lire en 3D » (comprendra qui pourra 😅) sans pour autant avoir tous les éléments pour élucider ou comprendre l'affaire. Selon moi, l'auteure a été originale dans une chose que j'avais rarement lue dans d'autres thrillers : la description des sentiments des personnages. Ce n'était pas factuel comme ce que j'ai déjà pu lire. Ça n'a pas manqué de profondeur non plus et les personnages n'en sont que d'autant mieux travaillés. Mention spéciale à Damien Couard que j'ai trouvé terriblement touchant et intéressant 😉

C'est un tome 3 mais à aucun moment je ne me suis sentie perdue. Les copines me l'avaient promis, la lecture a été très agréable de ce côté là. En plus de la fluidité, c'est l'intrigue captivante que j'aimerais souligner. On se demande depuis quand ces enfants sont là, comment y sont-ils arrivés, qui a pu leur faire ça ? Les enquêteurs remontent un fil qui semble si ténu que c'en est déroutant. le tout dans une ambiance bien glauque 🥶

L'auteure aborde ensuite les violences faites aux enfants, les maltraitances, les sévices... Ces enfants qui sont malheureusement mal tombés dans une famille déjà bancale, ces enfants qui ne connaîtront ni stabilité, ni amour, ni affection de la part de ceux censés les protéger. On pourrait croire que c'est exagéré, surtout en France, et pourtant je sais que non. Peut-être est-ce là le pourquoi je n'ai pas mieux accroché 🤔 Parce que ce sujet, dès lors qu'on parle d'enfants, ne me transcende pas. Et je crois bien que quand je réalise que c'est tiré de faits réels, je me détache de ma lecture. C'est un ressenti tout à fait personnel et qui n'enlève en rien la qualité de ce 3e tome 😌

Le 2e point négatif que je soulèverais c'est qu'à la fin, je n'ai pas eu toutes mes réponses et je me suis sentie un peu frustrée. Sur ma faim 😬 Il y a, selon moi, un personnage essentiel qui a manqué de mise en avant et dont j'aurais voulu connaître plus en détails ses pensées et sentiments.

Pour conclure, j'ai trouvé cette découverte de l'auteure de bon augure et je lirai les deux précédents avec plaisir ! 😍
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Pio Achenza, père de 3 (et bientôt 4) enfants, se rend tous les soirs dans sa bâtisse qu'il a récemment acheté, à un prix dérisoire, avec sa femme Maria.

Cette maison mérite quelques travaux de rafraîchissement. La grossesse de Maria étant déjà bien avancée, Pio s'active afin que tout soit prêt pour l'arrivée de ce nouveau bébé.

Alors qu'il s'apprêtait à détruire toute une cloison, Pio fait une découverte qui restera longtemps gravée dans sa mémoire. Il découvre le cadavre d'une jeune fille, emmurée.

L'affaire est immédiatement confiée à la DRPJ de Versailles dans laquelle Virginie Sevran, commandant, travaille avec toute son équipe.

Rapidement, ils découvriront la présence de deux autres cadavres d'enfants emmurés.

Le point commun avec tous ces enfants ? Ils étaient tous placés dans la famille d'accueil de Madeleine et Bernard Duflot qui habitaient cette même bâtisse il y'a quelques années en arrière. Très vite, les enquêteurs apprendront que les enfants placés subissaient des atrocités par le couple Duflot, et ce, sous couvert de l'ASE.

Quels sont les autres secrets cachés dans cette « maison de l'horreur »? Qui est l'auteur de tous ces crimes? le commandant Sevran mettra tout en oeuvre pour découvrir la vérité.

« La petite ritournelle de l'horreur » est pour moi une lecture mitigée. J'ai apprécié l'intrigue, les membres de la brigade mais j'ai trouvé que les protagonistes étaient trop nombreux et pas assez détaillés. J'aurai aimé en apprendre davantage sur les victimes et l'Homme qui se cache derrière tous ces crimes atroces. L'autrice traite ici de sujets sensibles tels que l'ASE, l'abandon des enfants placés et l'absence d'aide émanant des services sociaux : en bref, un sujet d'actualité !

Ayant apprécié le style d'écriture, je serai ravie de me laisser tenter par un autre livre de Cécile Cabanac.

Avis aux futurs lecteurs : le final fait TRÈS mal au coeur…
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Avis Lecture

La petite ritournelle de l'horreur
@cecile.cabanac
@fleuve_editions

Ravie de découvrir cette autrice ! Un petit moment que cela me trottait dans la tête ! Bon apparemment j'aurai dû peut-être lire ses précédents romans, mais cela ne m'a pas gêné dans ma Lecture...

Un couple vient d'acheter une maison à rénover, mais quand le nouveau propriétaire commence les travaux, il fait une atroce découverte..le cadavre d'une fillette est découverte caché dans une cloison...

La commandant Virginie Sevran arrive sur les lieux, et bientôt d'autres cadavres d'enfants sont decouvert..

Une enquête très sordide et terrifiante..Virginie Sevran et Pierre Biolet vont devoir faire face à cette "maison de l'horreur".

Une très bonne lecture pour moi, avec une ambiance très particulière, toujours très difficile pour moi quand ces horreurs touchent les enfants...

Je ne m'attendais pas à cette fin là, donc bonne surprise pour moi!

Avez vous lu les précédents romans de l'autrice et celui ci??
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Aucun temps mort dans ce thriller qui nous plonge dès les premières pages dans l'horreur... Et ce n'est pas prêt de s'arrêter !
Il y a beaucoup de rebondissements et de passages très sombres tout au long de la lecture jusqu'à la fin qui est à la hauteur de toute cette histoire : angoissante et effrayante.

J'ai adoré le fait qu'à chaque chapitre, ça change de personnage. Une alternance qui permet de découvrir l'histoire de plusieurs personnes qui vont forcément se rejoindre à un moment ou à un autre.
Parmi ces personnages il y a aussi des membres de l'équipe : le commandant Sevran, son équipier Biolet et le lieutenant Dombard qui se retrouvent tous happés par cette enquête hors norme au niveau de l'horreur.

C'est une découverte de l'auteure pour moi et je ne regrette pas, j'ai vraiment adoré ce thriller !
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