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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« La Petite Ritournelle de l'horreur » débute par la découverte d'un corps d'adolescente dans la cloison d'une maison isolée qu'un brave père de famille était en train de rénover afin d'y accueillir ses trois enfants et sa femme enceinte du quatrième. Lorsque la brigade criminelle du commissariat de police de Versailles vient sur place, elle découvre très vite deux autres cadavres emmurés dans cette « maison de l'horreur », ainsi baptisée par des médias en mal de scoops. Les anciens propriétaires se retrouvent très vite en tête de la liste des suspects, surtout que le couple servait de famille d'accueil pour la DDASS…

Dès la première scène, Cécile Cabanac happe le lecteur pour ensuite le tenir en haleine tout au long de cette intrigue qui distille progressivement tous ses secrets. En alternant le point de vue des enquêteurs au fil de chapitres courts, l'autrice insuffle un rythme de lecture soutenu à ce « cold case » qui pointe du doigt les nombreuses lacunes d'un système de placement d'enfants pour le moins défaillant. Alors certes, pour les besoins de l'intrigue et afin de faire honneur à l'horreur annoncée dès le titre, Cécile Cabanac pousse le bouchon des maltraitances physiques et psychologique beaucoup plus loin que dans la réalité, mais ne manque néanmoins pas d'attirer notre attention sur les dangers qui menacent ces pauvres gamins placés par l'Aide Sociale à l'Enfance…

Au final, cette troisième enquête menée par la Commandant Virginie Sevran, qui peut se lire indépendamment des deux précédentes, s'avère particulièrement tentaculaire et glaçante, mais néanmoins très prenante. L'écriture sans fioritures accompagne parfaitement cette intrigue que j'ai dévorée en deux jours, mon seul bémol étant que j'aurais peut-être préféré un peu moins de personnages, mais plus développés. La pléiade de protagonistes permet certes de multiplier les rebondissements et d'entretenir les fausses pistes, mais ne permet pas à l'autrice d'aller au fond de tous ses personnages et demande pas mal d'attention du lecteur, au risque de légèrement se perdre.

Du bon polar !
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Pio Achenza et sa femme Maria achètent une maison. Ils font des travaux pour y accueillir sa petite famille (3 enfants et un 4ème en route). C'est en voulant abattre une cloison qu'il découvre le corps d'une adolescente. La police veut savoir s'il ya d'autres corps. Elle casse d'autres murs et tombe sur un autre corps puis un troisième. Cette maison appartenait à Madeleine Duflot, 76 ans qui était partie vivre en EHPAD. Elle est décédée il y a 15 jours. Qui a bien pu faire ça ? Et pourquoi ?

On ne peut pas rester insensible à cette histoire, on se demande quel monstre peut faire ça. On est bien tenue en haleine pour comprendre même si je ne sais pas si on peut comprendre un tel geste. C'était le premier livre de l'auteur que je lisais et je vais surveiller la sortie du prochain
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Voilà un titre qui colle à merveille à ce roman. Cécile Cabanac nous fait voir ce qu'il y a de plus horrible : la violence physique et psychologique sur des enfants, des enfants qui n'ont rien connu d'autre que de la souffrance. Placés dans une famille d'accueil qui n'en a que le nom, ils ne vont pouvoir se reconstruire. Et pourtant dans ce tourbillon d'horreur, on va rencontrer des personnages attachants .
En filigrane, l'auteur pointe les failles du système, les manquements des uns et des autres, des dysfonctionnements des services sociaux, des attitudes parfois trop laxistes ! C'est le premier livre que je lis de cet auteur, je n'ai pas lu les deux premiers ce qui change sans aucun doute ma perception de la fin...
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Pio Achenza s'attaque à la rénovation d'une maison isolée. Il est fatigué, n'en a pas envie, mais sa femme, Maria, ne lui laisse aucun répit ; ils attendent leur quatrième enfant et l'appartement est trop petit. En détruisant un mur, il fait une macabre découverte : les corps de trois enfants ont été emmurés. La commandant Sevran et son coéquipier sont chargés de l'enquête. Après avoir interrogé Pio, ils souhaitent entendre l'ancienne propriétaire, Madeleine Duflot, mais elle est morte quinze jours auparavant.

L'intrigue est excellente et je n'ai pas lâché le roman. En revanche, à force de rebondissements et d'horreur, l'histoire devient peu crédible. L'horreur est bien présente, mais l'auteur ne s'appesantit pas sur les meurtres. Même si vous n'aimez pas les livres violents (ce qui est mon cas), vous ne devriez pas avoir de difficultés à le lire.

Si vous aimez les intrigues puissantes, La petite ritournelle de l'horreur de Cécile Cabanac est fait pour vous. Même si vous préférez plonger dans un univers inhabituel et bien décrit, que les personnages soient approfondis, vous aurez plaisir à lire ce livre, sans pour autant avoir le désir de renouveler l'expérience.

Lien : https://dequoilire.com/la-pe..
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Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce roman dont le titre annonce déjà le pire .
Qui peut en effet rester insensible à la découverte de cadavres d'enfants littéralement emmurés dans cette vieille bâtisse de l'ouest parisien ? Personne, ni celui qui les a découverts, ni la commandante de police Sevran qui en a pourtant vu d'autres. L'enquête va mettre son équipe à rude épreuve pour retrouver la trace des enfants qui ont vécu le martyr dans cette famille d'accueil et qui ont sans doute côtoyé les victimes dans leur jeunesse. le couple Duflot a su mettre dans la poche l'assistante sociale chargée de s'assurer du bien-être des enfants qui s'est sans doute rendue complice de leurs méfaits.
Les pistes sont multiples mais ne permettent pas de réelles avancées malgré la ténacité des coéquipiers de Sevran et notamment du lieutenant Dombard qui est d'ailleurs sur la sellette pour ces méthodes d'interrogatoire quelque peu musclées. La femme de Pio Achenza, le propriétaire de la «maison de l' horreur» en sait quelque chose même si elle cache peut être quelques secrets qui pourraient mener les enquêteurs sur la piste du meurtrier.


Pour ce nouveau roman Cécile Cabanac ne fait pas dans la dentelle et nous plonge dans un abîme de cruauté. Même si les premières pages semblent avoir atteint le summum de l'horreur, la suite ne fait que nous confirmer qu'on peut faire encore pire . L'auteure nous maintient la tête sous l'eau d'une noirceur abyssale à travers de laquelle la lumière ne perce qu'à de rares occasions . On suit pas à pas cette enquête aux multiples ramifications qui nous fait vivre les affres de ces enfants auxquels la vie n'a pas fait de cadeaux , placés de foyers en famille d'accueil . Parmi eux, ces quelques enfants qui n'ont pas coché la meilleure case et qui vont se retrouver chez ce couple abominable. Certains en réchapperont et essaieront de mener une vie normale tout en essayant d'effacer de leur mémoire cette période lugubre de leur existence. D'autres auront moins de chance.
Aucune fausse note dans l'écriture comme dans le rythme du récit qui, malgré sa dureté , tient parfaitement ses promesses d'un polar âpre, à l'atmosphère étouffante mais qui nous offre malgré tout quelques belles lueurs d'espoir.
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l'acquéreur d'une maison individuelle souhaite y faire quelques travaux et en abattant une cloison, il découvre trois corps de jeunes enfants. Cette maison de l'horreur dont les anciens propriétaires décédés étaient famille d'accueil d'enfants de la DDASS fait l'objet d'investigations poussées et la commandant Virginie Sevran assistée de son fidèle adjoint Pierre Biolet démarre l'enquête. Un thriller passionnant pimenté de nombreux rebondissements composé par une succession de points de vue exprimés par les différents protagonistes et qui évoque de façon douloureuse mais réelle, la maltraitance exercée sur les enfants placés par l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance).
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Cette ritournelle grincera un moment
dans nos mémoires.
Cécile Cabanac prend son temps
(un peu trop vraiment)
pour démêler une histoire sordide
de cadavres d'enfants emmurés...
Une famille d'accueil toxique
Des adultes toujours tatoués par la maltraitance .
Cabanac, impitoyable, n'hésite pas à dégommer
le plus sympathique de ses personnages .
Une lecture agréable malgré des longueurs
dans le déroulé du scenario

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Je me suis laissée emporter par ce livre, mais franchement au départ quand j'ai vu qu'il s'agissait encore de pauvres enfants maltraités dans des familles d'accueil j'ai failli abandonner mais une fois lancée dans l'histoire je suis allée jusqu'au bout.
J'explique sur ma liseuse je clique très souvent sur des livres au hasard et je ne me souviens plus des résumés.
Je dois reconnaitre que c'est bien écrit, l'histoire palpitante et addictive.
Que de malheurs dans les murs de cette maison de l'horreur, ce n'est pas la première fois que ce sujet est abordé car il y en a eu aussi dans les institutions religieuses et dans différents pays. Je me souviens des enfants du fleuve de Lisa Wingate mais il y en a plein d'autres.
Dans cette histoire ce couple a logé et nourri un certain nombre de garçons et filles que pour avoir un revenu intéressant . Quand ces pauvres enfants arrivaient à partir de cette maison contrairement à d'autres leur vie était saccagé par ce qu'ils avaient subis et même en devenant adultes ils n'arrivaient pas à oublier.
Le groupe de policiers qui menait l'enquête était très uni et m'ont mené par le bout du nez presque jusqu'au bout, bien avant la fin j'avais deviné mais quand même un dénouement qui vous prend aux tripes.
Je le conseille mais sachez que c'est très dur et je sais pourquoi maintenant j'évitais les policiers mais il y en a plein d'autres sur des sujets différents heureusement.
Bonne lecture à tous.
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Une enquête policière très bien menée par Cécile Cabanac, une auteur que j'ai apprécié découvrir et dont je lirai sans aucun doute les prochains romans.
Alors que Pio Achenza réalise des travaux dans la maison qu'ils viennent d'acquérir avec son épouse, au coeur de la campagne, il découvre, sous le choc, un corps emmuré dans la cloison qu'il était en train d'abattre. Lorsque la police arrive, 2 autres corps sont découverts. Des enfants, entre 11 et 14 ans. La commandant Virginie Sevran, qui mène les opérations, découvre lors de ses investigations que cette maison a un lourd passé. Elle appartenait en effet a un couple qui accueillait des enfants placés et leur faisait subir des atrocités. Une enquête éprouvante et minutieuse attend les équipes de la commandant Sevran.
J'ai beaucoup aimé suivre cette enquête : Cécile Cabanac prend vraiment le temps d'installer le décor, elle multiplie les points de vue de personnages touchés différemment par l'histoire. le suspens n'est pas haletant, l'enquête peut paraître longue, mais cela ne m'a pas dérangé, au contraire. J'ai apprécié suivre les différentes pistes, les interrogatoires etc. le seul bémol pour moi est le dénouement du roman : alors que les investigations avaient été longues, en comparaison tout prend fin très rapidement, en l'espace de quelques pages ! Cela m'a donné l'impression de manquer d'éléments et de réponses.
Un bon roman policier donc et une auteur que j'ai aimé découvrir.
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J'ai aimé le duo Sevran-Biolet (même si lire la commandant m'étonnais à chaque fois). Des noms à référence musical qui m'ont fait sourire.

J'ai aimé les jeux de mots sur les noms d'emprunts (Dure Laure, par exemple).

J'ai été intriguée par Maria qui joue un drôle de jeu.

J'ai aimé que l'auteure s'attarde sur les dommages dans les familles des enfants retrouvés morts.

Je découvre cette louve du polar talentueuse et attend sa prochaine composition musicale.

L'image que je retiendrai :

Celle des yeux cernés de nombreux personnages.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-p..
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