La Petite Ritournelle de l'horreur

J'ai parfaitement conscience de nager à contre-courant dans cette histoire là.
Cécile Cabanac a été une excellente journaliste dans une autre vie et a commis 2 précédents polars plutôt bien tournés.
Avec "La petite ritournelle de l'horreur" elle surfe sur ce sujet d'actualité ( la maltraitance des familles d'accueil ). Elle emprunte les codes du polar classique quelque part entre "Le chuchoteur" de Carisi et "Octobre" du très doué Soren Sveistrup. Rajoutons à cela une brigade versaillaise sous Lexomil ( on pense aux flics du 93 de Norek, un petit stage chez le capitaine Coste ne leur ferait pas de mal) ou baignant dans la sérotonine ( trop mignon d'être enfin papa, de penser à sa gentille petite famille). Il y a bien sur un bad, mais sur les rebords, plutôt colérique en fait. Et là zou, des corps d'ados emmurés dans la maison de l'horreur ( achetée, c'est une excellente affaire, 80000 euros). Bon là on va essayer de retrouver tout le monde en commençant par les anciens ados placés chez les ex-proprio,un couple maléfique (façon Karine Giebel).
A partir de là l'intrigue se déroule avec un classicisme bétonné : on se fourvoie un peu, on fait des aller-retour à la maternité, on finit par prendre la gastro sur un cargo.
Heureusement la résolution de l'affaire par notre gentil trio d'enquêteurs est un peu plus tonique. Les flics "ont pris soin d'eux". Et voilà on se tire dessus et on se court après , souvent dans la pénombre ( sans doute en hommage à Hervé le Corre)
Il y a du "Dexter" dans l'air,mais bon on n'en dira pas plus.....
Laissons le soin au courageux lecteur d'affronter l'Horreur au risque de fredonner sardoniquement sa petite ritournelle.
Le travail du journaliste Sylvain Loubet a eu l'immense mérite de pointer les dysfonctionnements de l'ASE et la maltraitance de certaines familles d'accueil. C'est un fait incontestable qui désormais les stigmatise. Cependant de nombreuses familles d'accueil ont déployé des trésors de compassion et de bienveillance , assurant une tache difficile et souvent ingrate de co-parentalité. de la même façon on peut regarder avec effroi le téléfilm de France2 "Enfant de personne" et le mettre en perspective avec "Les enfants de Vercheny" diffusé sur France3. Ici une institution drômoise remarquable fonctionnant depuis 1948, là-bas des ITEP où sévissent des éducateurs débordés......
Ceci explique sans doute cela: je manque sans doute un peu d'objectivité !
Lorsque le fond déferle sur la forme, le zélateur d'hier devient le contempteur d'aujourd'hui.
Je lirai le prochain livre de Cécile Cabanac

Un livre pour lequel je me suis forcé à aller jusqu'au bout. Pourquoi ? Hormis le fait que l'écriture soit correcte, les personnages sont des clichés, on a l'impression que l'auteur règle des comptes avec certaines catégories professionnelles. Elle illustre un fait divers sordide et une enquête menée par la DRPJ de Versailles et sa Commandant. On a l'impression de suivre un mauvais téléfilm de TF1.
Le récit contient des contradictions et plus on avance plus on s'éloigne de la réalité. Mais Cécile CABANAC aurait du refaire lire son livre par un professionnel car tout ce qui touche à la police, les enquêtes, l'IGPN et les magistrats relève du fantasme et d'une méconnaissance assez effrayante de ces métiers.
Je pourrais lister toutes les incohérences mais ce serait trop long.
Quant à l'histoire, une maison du cauchemar, de la maltraitance d'enfants à outrance, des crimes (beaucoup); je n'ai pas vu l'intérêt d'un énième polar de ce genre.

Le synopsis était prometteur et avait beaucoup de potentiel. Malheureusement ce thriller n'est pas abouti. Il ne va pas suffisamment au coeur du sujet, survole beaucoup de choses, présente trop de personnages que l'on connaîtra peu ou pas du tout.
L'ensemble me laisse une impression de fouillis, que l'autrice elle-même s'est perdue dans son histoire. Il manque tellement d'éléments pour relier les faits entre eux, pour rendre l'histoire cohérente.
Je suis ressortie de cette lecture avec encore plus de questions qu'au début. le roman fait 480 pages et pourtant je n'ai jamais autant manquer d'informations pertinentes.

A la fin, on ne saura pas vraiment pourquoi le/les coupables ont fait ça, comment ils en sont arrivés là. Je reste sur ma faim…

J'approuve les quelques lecteurs qui, comme moi, ont relevé des invraisemblances la tueuse laisse son mari faire des travaux dans la maison où elle a emmuré les corps de ses victimes des questions restées sans réponse avec des explications du type "on ne saura jamais vraiment pourquoi" ... et les clichés sur la police m'ont laissé pantoise. Je ne continuerai pas cette série.

La découverte de trois enfants emmurés, l'équipe de la commandante Virginie Sevran, s'attendent à une enquête éprouvante.

Le début commençais très bien, et j'aime beaucoup quand cela part très fort.

Beaucoup de protagonistes, et je suis pas arriver à m'attacher à chacun d'entre eux.

C'est un livre long 522 pages, c'était parfois confus, je savais plus ou on était, faut dire il y a beaucoup de ramifications et souvent très rapprochés dans le récit, pourtant généralement j'aime bien comme ça se passe cela.

Je me suis beaucoup ennuyer, j'ai tenu vraiment à le finir.

J'ai pas ressenti l'addiction, le suspens que j'aime tant, il faut dire que l'équipe s'enlise et on du mal a résoudre cette investigation si atypique.

Après c'est un troisième tome, donc ceci peut être explique cela, j'ai le tome 1 dans ma pal, donc je tenterais.

Car vous l'avez sûrement compris, pour moi cette lecture as été une déception c'est mon premier de l'autrice.

Ce roman avait tout mais nous laisse sans rien.

J'avais été charmée par la quatrième de couverture qui annonçait une intrigue particulièrement intéressante et glauque, bien que le titre laissait fortement à désirer.
Je dois relever que l'intrigue a été décevante, au point où j'ai du venir lire des avis ici pour savoir si je continue ou non de lire. J'ai lu dans un des rares avis à peu d'étoiles que cette intrigue ressemble à un mauvais téléfilm, et je confirme.

En mon opinion, ce qui couronne le tout, ce sont les changements de point de vue qui essayent avec grand échec de plonger dans la psychologie des personnages. Il y a de longs passages sans intérêt qui m'ont fortement ennuyé, au point où je questionnais ma volonté à persister avec ce roman. le suspense n'est pas au rendez-vous.
De la violence à outrance complètement grotesque, sur jouée et caricaturée à en devenir invraisemblable. Un suspect et des coupables qui sont le moule même de ces caractéristiques...
Je me questionne toujours sur tous ces avis très positifs que j'ai pu lire, j'ai même mis douze jours à lire ce court roman, et à aucun moment mon avis n'a penché dans ce sens.
Je ne lirai très probablement pas les autres romans de cette autrice malheureusement.