Un ouvrier disparaît

Au coeur d'une cité de Strasbourg, la Meinau, un ouvrier sans-papier travaillant sur un chantier de résidentialisation disparaît... Il est retrouvé quelques jours plus tard, coupé en morceaux et coulé dans un pilier en béton des garages en construction... Qui ? Pourquoi ?
Clotilda et son coéquipier mènent l'enquête et nous voilà plongé en plein milieu d'une vraie vie de quartier, mon quartier, celui où j'ai grandi ! ! !
Une des raisons qui m'a fait beaucoup aimé ce livre. J'y ai retrouvé toute l'ambiance de l'immeuble où j'ai vécu mes 24 premières années et ses personnages emblématiques : mes parents, la voisine espagnole, l'écrivain de ce livre ! Un vrai bonheur, j'ai adoré les descriptions de ces personnages, tellement réalistes (j'avoue avoir hurlé de rire quand j'ai lu la description de mes parents ! Merci André Cabaret pour cela !)
Au-delà de ce côté familier (pour moi), on y retrouve aussi l'ambiance crue et vraie d'une vie de cité avec ces jeunes désoeuvrés, ces racistes de bas étages et ces anciens qui, pour rien au monde, ne voudraient changer d'endroit !
Et côté enquête, elle est bien amenée et le mystère reste entier jusqu'aux toutes dernières pages !