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3,8

sur 173 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et yo ho ho et une bouteille de Rhum !
J'aime bien les challenges, ça m'oblige à chercher, fureter et tomber sur des livres que sans doute, je n'aurais jamais lus.
Ici défi au sein du challenge objet : trouver un livre ayant sur sa couverture un contenant orange (et non un contenant transparent avec une boisson orange). J'ai cherché et j'ai trouvé "Le sans-Dieu", un récit de pirates.... de pirates oui oui. Allez je l'avoue c'est mon premier roman de pirates. Vous n'imaginez même pas la tête de mon mari quand je lui ai avoué que 1. je n'en avais jamais lu et 2. je n'avais jamais fini "L'île au trésor".... J'ai eu droit à un regard particulièrement noir (il a adoré, gamin, "L'île au trésor")....
.
Donc je me retrouve avec ce bouquin de pirates. Bon évidemment j'ai vu des films de pirates, comme ceux avec Errol Flynn ou Johnny Depp. Voilà toute ma culture en la matière.
Le livre est bien écrit (même si parfois ça tourne un peu trop à "j'imite la langue du 18e"), difficile à lâcher, bourré d'actions, de retournements, de trahisons, de demoiselle en détresse à sauver, de bateaux qui coulent....
J'avoue j'ai passé un bon moment. Que m'en restera-t-il ? rien je le crains. Un peu trop de clichés à mon goût, je me demande même si j'ai pas la totale même (demoiselle en détresse, jeune homme valeureux qui va la sauver, fils qui se découvre un père, pirate qui sous sa cruauté cache un coeur, Jésuite moderne et grognon, des trésors, des batailles....) : en fait j'ai presque l'impression que l'auteure a coché les cases (un peu comme un James Bond : on a la fille avec laquelle il va coucher, la scène au casino, la course poursuite en voiture....). Bon après j'ai passé un bon moment dans les Caraïbes donc je ne me plains pas....
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Les histoires de flibustiers ont ceci de séduisant qu'elles réveillent en nous l'étrange fascination pour la figure du pirate, homme libre et affranchi qui avait l'audace de rendre les coups.
Car la civilisation de leur époque n'était pas moins sauvage, pas moins corrompue, pas moins vicieuse.

Bravant l'autorité des rois, des lois, méprisant l'ordre imposé, les pirates fendaient les eaux, pourchassés, craints, mais également admirés pour leur libre arbitre, pour leur courage à décider eux-même de leur sort.

Avec son sens du panache, ses belles tournures, ses personnages truculents, Virginie Caillé-Bastide honore sa promesse d'aventure.

J'ai aimé que "Sans Dieu" soit l'œuvre d'une femme, et j'admire le talent dont l'auteure a fait preuve pour se glisser dans la peau de ses personnages, en l'occurrence une belle galerie de vauriens, marins et autres brigands sanguinaires au caractères aussi trempés que le pont du brick sur lequel ils naviguent.

Injures, blasphèmes, trahisons, mensonges, trahisons, batailles,... ces ingrédients savamment dosés parsèment le livre et m'ont projeté dans le monde sans foi ni loi des flibustiers, ravivant mes meilleurs souvenirs de jeune lecteur avide d'évasion et d'aventure.

Un roman revigorant, une lecture plaisir dont on aurait tort de se priver.

Dans un registre similaire, est-il nécessaire d'évoquer "L'île au trésor" de l'immense Stevenson ?
Aux amateurs du genre je recommande aussi les délectables "Mémoires d'un gentilhomme corsaire" de E.J Trelawney, ainsi que "Le grand rêve flibustier" de Daniel Defoe.
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Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Pocket pour m'avoir envoyé le "Sans Dieu" dans le cadre de l'événement Masse critique!

J'ai aimé ma lecture. J'admets ne pas avoir beaucoup lu d'histoires sur les pirates et je reconnais mon manque de connaissance et de références dans la littérature sur le sujet. J'ai abordé ce livre comme un lecteur curieux cherchant à étendre ses lectures à de nouveaux types d'histoires.
Il me semble que ce livre est devenu un classique du genre et je comprends pourquoi! Très franchement, je n'ai pas de points négatifs à énoncer. J'ai été surpris au début par le style employé par Virginie Caillé-Bastide, mais je me suis très vite habitué (au bout de 4-5 pages) et j'ai même fini par réellement apprécier ce style si particulier pour moi. L'histoire en elle-même est simple mais efficace. le point le plus intéressant selon moi de ce livre est l'intérêt que porte l'autrice au passé des personnages principaux et aux événements qui ont amené ces hommes à se retrouver à servir sur le Sans Dieu ou en être prisonnier. On apprend au fil de l'histoire que beaucoup de pirates ont vécu des moments traumatisants, si terribles qu'ils ont décidé de quitter une vie "classique" pour la piraterie. En réalité, ce sont des hommes rejetés et abandonnés par la société. Pour la plupart, la piraterie permet de se venger et d'hurler leur haine, ainsi que leur colère face à cette cruelle injustice. Il est même abordé (sans mauvais jeu de mots...) tout au long du livre et de manière intelligente, le sujet très complexe qui concerne les souffrances des Hommes et le rôle de Dieu dans celles-ci. Dans cette histoire, le personnage principal, le capitaine Arzhur de Kerloguen, a perdu ses enfants les uns après les autres et a vu sa femme en perdre la raison. Il incarne la colère qui rejette cette fameuse phrase "les voies du Seigneur sont impénétrables" donnée en réponse aux interrogations légitimes "Pourquoi avoir laissé des êtres si innocents que des enfants mourir? Pourquoi Dieu n'a-t-Il pas agi pour protéger mes enfants de la maladie? Pourquoi infliger à des parents l'horreur et la souffrance de perdre tous leurs enfants? ". Pour le capitaine Arzhur, "Dieu est plus enclin au courroux qu'au pardon". Après le décès de son septième enfant, il décide de vivre pour continuellement provoquer Dieu en se transformant volontairement en homme cruel et sans pitié. Seulement, cette haine sera très vite contrebalancée par la foi du Padre Anselme, le père jésuite qui est capturé par l'équipage du "Sans Dieu" et devient le prisonnier du capitaine. Cet "homme de Dieu" apporte une énergie positive et permet de nuancer les propos emplis de haine d'Arzhur de Kerloguen, jusqu'à même déstabiliser ce dernier.
Par ailleurs, beaucoup de critiques mettent en avant le fait que ce livre est une véritable histoire d'aventure et je suis entièrement d'accord! On intègre très vite l'équipage du "Sans Dieu" qui doit faire face à plusieurs batailles navales, suivies par des abordages qui se terminent en combats au mousquet et au sabre sur le pont de superbes navires comme le galion espagnol, l'Urca de Sevilla. Cependant, pour moi, ce livre est bien plus qu'un roman d'aventure. Comme je l'ai déjà précisé, l'autrice apporte une réflexion intéressante sur la souffrance des Hommes, les décisions qui en découlent et le rôle de Dieu dans cet ensemble.

Je conseille fortement ce livre dépaysant qui sent bon le sable chaud, l'écume et l'océan. On peut même entendre, si on tend bien l'oreille, les chants marins de l'équipage du "Sans Dieu" qui est à la manoeuvre!
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Durant l'hiver 1709, une vague de froid saisit toute l'Europe. En Bretagne, Arzhur de Kerloguen assiste impuissant à la mort du dernier de ses sept enfants. Désespéré, il perd sa foi en Dieu et disparaît. On le retrouve quelques années plus tard, devenu l'Ombre, le mystérieux et sombre capitaine du Sans Dieu, un bateau pirate redouté. À son bord, Morvan, le second ; Anselme, un prêtre jésuite fait prisonnier ; Tristan le jeune mousse embauché comme cuisinier.

Ce roman m'avait été vivement conseillé et en effet, on embarque dès les premières pages ! Les personnages sont hauts en couleur et décrit avec beaucoup de justesse ! La langue qui emprunte beaucoup au XVIIIème siècle, nous plonge également directement dans l'ambiance. Même si quelques expressions et tournures de phrases peuvent parfois perturber la fluidité de la lecture parce qu'on en a pas l'habitude, la plupart rajoutent du sel au récit et de l'authenticité. J'ai beaucoup apprécié la relation entre les personnages surtout le père Anselme et l'Ombre, mais aussi avec tous les autres pirates. L'ensemble est vraiment réaliste, on ne s'ennuie jamais entre les batailles, les tempêtes, les discussions animées et les révélations !

Seul petit bémol, il n'y a en fait pas vraiment de fil conducteur au récit, juste une succession de fait, mais l'ensemble se lit rapidement et de façon très agréable !

Si vous aimez les récits de pirates et d'aventure, lancez-vous, vous ne le regretterez sûrement pas !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Mille sabords!
Qui aurait pu croire que je m'éprendrais d'un roman de pirates? Certainement pas moi…
Et pourtant, dès les premières pages, Virginie Caillé-Bastide m'a embarquée dans l'histoire du Sans-Dieu, sans que j'aie envie de la lâcher!

L'histoire commence en 1709, en Bretagne. Lors d'un hiver terriblement froid au cours duquel une famine terriblement meurtrière s'installe, Arzhur de Kerloguen perd le dernier de ses sept enfants, tandis que sa femme sombre dans la folie. Sa foi l'abandonne, tout comme l'humanité qu'il avait en lui. Derrière lui, il laisse sa seigneurie et les lambeaux de sa vie.

Six ans plus tard, un navire pirate, le Sans-Dieu, fait régner la terreur sur la mer des Caraïbes. Son cruel capitaine, surnommé L'Ombre, attaque les navires qui croisent en mer, entouré de sa fidèle équipe de flibustiers, hommes sans foi ni loi qui ont renoncé à tout.

« Pour Palsambleu, Gant-de-Fer, Fantôme de Nez, Bois-sans-Soif et tous les autres, le passé n'avait plus d'existence et l'avenir n'offrait aucune espérance. Tous étaient devenus des hommes du présent. Dès lors, l'action seule importait, car leur choix de vie n'oscillait plus qu'entre liberté et potence.

Lors du pillage particulièrement sanglant d'un galion espagnol, l'Urca de Sevilla, sur lequel les flibustiers sèment la mort, L'Ombre épargne la vie d'Anselme, un père jésuite. Embarqué comme prisonnier sur le brick, le « Padre », qui lui même a parcouru dans sa vie des chemins sombres et douloureux, oppose sa foi au rejet religieux de l'Ombre - les deux hommes ne vont cesser de s'affronter autour de la question de l'existence de Dieu, chacun cherchant à faire renoncer l'autre à ses idées.

« Tirons notre courage de notre désespoir même » (Sénèque)

Quelle prouesse que cet incroyable roman dans le pur style du roman d'aventures et de piraterie!

L'intrigue est campée par des personnages forts, décrits et analysés avec beaucoup de justesse. Dans un récit haletant à bord du Sans-Dieu, on aborde les tempêtes, on monte au combat, et on vibre en éprouvant un plaisir inattendu, réminiscence des romans d'aventure de notre enfance (et je peux vous dire que dans ma contrée normande de bord de mer, l'histoire de pirates et de corsaires fait partie de l'inconscient collectif dès le plus jeune âge!)

L'auteure nous captive par la force du détail qu'elle infuse à toutes les pages de son récit. Tout commence déjà avec la langue qu'elle utilise, mâtinée de vieux français 18ème siècle - impensable d'imaginer ce récit dans une langue contemporaine. Que ce soit dans la construction des phrases (verbe à la fin de la phrase - très germanique), dans le vocabulaire utilisé, les insultes, les prénoms ou les surnoms. Parlons-en de ces surnoms qui nomment l'homme d'après une histoire ou des caractéristiques physiques: L'Ombre, bien sûr, mais aussi Palsambleu, Gant-de-Fer, Fantôme de Nez ou Bois-sans-Soif (et croyez moi, dans les ports de pêche aujourd'hui, ce type de surnom existe encore).

Les attaques auxquelles on assiste sont d'un réalisme aussi incroyable que cruel:

Travail d'imagination, de documentation? Il est tout bonnement incroyablement impressionnant. L'auteure met la même passion dans la description des bateaux, sans jamais rendre le récit ennuyeux. On se surprend à aller consulter en ligne la différence entre un brick, une frégate ou un trois-ponts.

J'ai aimé également naviguer dans ces mers aux eaux turquoise, que Virginie Caillé-Bastide a su décrire avec beaucoup de réalisme, j'ai aimé imaginer ces îles New Providence, Hispaniola telles qu'elles devaient être au 18ème siècle, des repères de flibustiers sans peur ni reproche, violents, avinés - toutes aussi malfamées et dangereuses que les ports bretons de Brest ou L'Orient (oui, L'Orient et non Lorient).

Dans le récit de ces aventures, le roman intègre d'autres éléments historiques contemporains de l'époque avec en premier plan la traite des Noirs, ou de façon plus anecdotique, la pêche à Terre-Neuve (peut-être moins susceptible d'interpeller le lecteur, mais en ce qui me concerne, la pêche à Terre-Neuve, c'est l'histoire de la ville où je suis née, et elle me passionne).


Au-delà de ces pures aventures de pirates, le roman a bien entendu une portée philosophique dans le combat intellectuel qui oppose L'Ombre au Padre sur la religion et la foi, tout en interrogeant sur la liberté.

Un seul regret, j'aurais aimé que le roman soit encore plus long, pour continuer à suivre ces personnages auxquels je me suis émotionnellement attachée.



Lien : https://booksmoodsandmore.com
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L'histoire se déroule sur quelques dizaines d'années à partir de 1709 en Bretagne. J'avais prévu ce nouveau roman expressément car je partais en vacances dans le coin et que la magie des livres est toujours plus belle lorsque l'on cumule l'ambiance du livre avec le l'ambiance du lieu de lecture.
Je n'ai pas du tout été déçue. Ce roman m'a embarquée dans l'ancienne Bretagne mais également jusqu'en mer des Caraïbes, j'ai voyagé dans le temps comme dans l'espace en compagnie de personnages hauts en couleur (hé oui, les pirates vous accompagneront tout au long de votre voyage livresque) et l'écriture m'a directement emmenée, première classe VIP sans supplément. Waouw !
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J'ai toujours eu un faible pour les histoires de pirates, de marins. Ce roman ne fait pas exception et, sans que ce soit un coup de coeur, j'ai passé un vrai bon moment de lecture entre ses pages.

Au tout début du 18ème siècle, le sort s'acharne sur Arzhur de Kerloguen : alors que le froid fait rage et que la famine s'est abattue sur le pays, son dernier enfant encore en vie décède. Il renie alors toute foi en Dieu et entame une nouvelle vie. On le retrouve 10 ans plus tard sous les traits de l'Ombre, capitaine pirate cruel et impitoyable.
Auprès d'Arzhur, du fidèle Morvan, du père Anselme et du jeune Tristan, on retrouve diverses facettes de la piraterie et de la vie des forbans des Caraïbes. Entre chasse aux galions, abordages et combats, on boit du rhum, on joue aux échecs et on débat de l'existence de Dieu.

Je voulais avoir un peu d'action avec cette lecture et je n'ai pas été déçue. J'ai dévoré ce roman historique d'aventures qui m'a apporté ce que je souhaitais : du dépaysement et de l'immersion.
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L'été s'achevant, il me fallait une lecture distrayante et le hasard des boîtes à lire a placé sur mon chemin ce récit de pirates dont effectivement les dialogues en français médiéval nous rappellent le film "Les Visiteurs".
Cependant, au pittoresque du vocabulaire de la première partie, il ne reste plus par la suite que le placement du verbe en fin de phrase ce qui finit effectivement par lasser.
Hormis ce point faible, le récit reste attrayant, bien construit, l'intrigue tient la route (ou plutôt la mer) et l'auteure en profite pour nous gratifier d'une argumentation mécréante que chacun interprétera en fonction de ses croyances.
Mais cette brute épaisse ne serait-elle pas, derrière sa carapace, un pirate au grand coeur ?
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Comme le signale un autre Babéliote, c'est effectivement un bon moment de délassement. C'est bien écrit, le scénario est efficace et l'on est très vite pris par l'ambiance. S'agit-il d'un roman isolé, du début d'une série ? A mon avis, l'auteure a laissé la porte ouverte et les deux choix sont possibles. Son personnage central "L'Ombre", sans Dieu ni maître, ne manque pas de relief et ne manque pas de rappeler le code de la piraterie : une forme de Démocratie, dont bien des aspects sont discutables, mais où nul ne peut rester "capitaine" s'il ne fait pas preuve de compétences indubitables. le sens de la justice en fait partie et le partage des prises obéit à des règles bien précises. Celles-ci sont rappelées à l'occasion d'un des événements qui surviennent au cours de l'histoire. Même si les détails ne sont pas aussi précis et abondants que dans d'autres séries, l'auteure sait montrer qu'elle s'est documentée sur le sujet et qu'elle ne se permet pas de raconter n'importe quoi.
Terrible hiver 1709... Je vous laisse apprécier la suite !
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Un très bon roman de pirates, de flibustiers. On ne s'ennuie pas une seconde et l'histoire est rondement menée. . Après avoir perdu son dernier fils, Arzhur laisse sa femme qui a perdu la raison pour s'embarquer sur le sans Peur qui deviendra son navire, le sans Dieu. Suite à la capture d'un bateau, Anselme - un jésuite - va rejoindre la sans Dieu. Entre vengeance et rédemption, le capitaine et le prêtre s'affrontent au gré de parties d'échecs. Il y a aussi Morvan, le second et d'autres personnages haut en couleur - tout y est ; les combats, les iles, les tripots, le voyage. Une vraie bouffée d'air frais à consommer sans modération.
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