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3,65

sur 165 notes
Science-fiction militaire, action et pas de temps morts pour ce premier tome d'un nouveau petit monument de la sf militaire (du moins celle actuellement traduite en français) qui compte à l'heure actuelle plus de 10 tomes.

Alliance et Syndic, deux empires multi-stellaires sont engagés dans une guerre séculaire à grands coups de cuirassés et croiseurs de combats.
Une légende, Black Jack Geary, que l'on croyait mort depuis le début de la guerre a miraculeusement refait surface et se retrouve à la tête de la flotte de l'Alliance, bien mal engagée après un traquenard des Syndics. Un objectif : ramener la flotte à bon port.
Et Black Jack a un atout : Tacticien hors pair, il possède des connaissances en combats qui se sont perdues au fil des ans et il va en faire voir de toutes les couleurs à ses ennemis, aussi bien externes qu'internes, car son retour ne satisfait pas tout le monde.

Un homme face à sa légende. Sera-t-il à la hauteur ? Vous vous doutez que oui, mais c'est un homme avant d'être un légende. Bon même si l'auteur s'efforce d'éviter la caricature, il n'y réussit pas vraiment et c'est très manichéen, mais cela reste jubilatoire.
On entre directement dans l'action qui ne faiblit pas du début à la fin avec multiples descriptions de flamboyantes batailles spatiales, sans être trop technique.
On ne néglige pas pour autant les antagonismes internes à la flotte et Geary aura aussi fort à faire pour imposer son autorité et sa vision de la guerre à des subordonnés formatés par un siècle de guerre au cours de laquelle tous les excès ont été commis.

Ce n'est pas un chef d'oeuvre. Loin de là. Mais en tout cas, un très agréable moment de space opera sous-section sf militaire, dans toute sa splendeur. Un pur divertissement popcorn à consommer avec modération tout de même car les 6 tomes de la série principale se ressemblent quand même beaucoup (renforcé en cela par les titres d'un seul mot).
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Ce que j'ai aimé : le côté fastoche à lire, pas compliqué.

Ce que je n'ai pas aimé : le côté un peu télescopé à la « Expandables ».

Lien : http://wc.pressepuree.fr/ind..
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C'est de la SF militaire américaine post "Battlestar Galactica" de bonne facture. Amis férus de science-fiction de réflexion, vous êtes priés de passer votre chemin.
Si "Battlestar Galactica" et ses thématiques religieuses lourdingues lorgnait fortement sur l'Exode biblique, "La Flotte perdue" pioche elle largement sur l'"Anabase" de Xénophon.
Et je ne peux pas croire que toutes les réminiscences de "Babylone V" soient purement fortuites… Laissons aux connaisseurs de la série culte de JMS le plaisir de les découvrir.

Mais qui dit SF militaire américaine dit background américano-américain.
L'Alliance doit donc défendre la démocratie, les libertés civiques et le 4e amendement contre le Syndic, Axe du Mal sidéral qui ressemble à une Union des Républiques Socialistes Stellaires. Fort heureusement c'est plus subtil qu'il n'y paraît de prime abord.

La grande idée du roman c'est que nous découvrons tout en même temps que le personnage principal Black Jack Geary. Il était capitaine au début de la guerre et à l'image du célébrissime "Buck Rogers" se retrouve en décalage total avec le monde qui l'entoure après avoir dérivé 100 ans en capsule d'hibernation.
Les techniques ont changé
L'art de la guerre a changé.
Les rapports de force ont changé.
L'Alliance a changé : Jack Geary subodore une fascisation qui ne lui plait guère… (Prenez ça dans les dents G. "War" Bush et Barack Obama « moi, Pdt des USA je fermerai Guantanamo », « moi, Pdt des USA j'interdirai la torture des prisonniers de guerre »…)

La propagande a fait de lui l'exemple à suivre pour plusieurs générations de soldats. Pour une grande partie de la flotte, c'est un héros de légende revenu au moment où en avait le plus besoin, pour les autres c'est un dangereux anachronisme qu'il faut remettre dare-dare au placard, pour le Syndic c'est un croquemitaine ressuscité d'entre les morts, pour l'Alliance, c'est un Napoléon en puissance... (encore une fois, remember John Sheridan de "Babylone V")

Nous prenons donc l'histoire en cours de route : l'armada de l'Alliance qui devait faire plier le système-mère du Syndic est tombée dans un piège et s'est pris une raclée historique. Il faut sauver ce qui peut l'être et les ¾ du roman sont en temps réel avec 0 temps morts ! A vitesses relativistes, on s'étripe dans l'espace à coup de mitrailles électromagnétiques, de canons à particules, de missiles nucléaires, de champs de nullité atomique… Mais surtout on s'enfuit pour sauver sa peau car les distances se comptent en minutes lumière. Bref c'est l'éclate totale pour qui aime ce genre si peu apprécié en France pour les raisons que l'on sait...

Au rayon des bémols :
- la couverture est un vilain montage photoshopé franco-français pas beau tout plein
- on tease sur les mystérieux Enigmas mais qu'importe, ils seront au coeur du 2e cycle !
- la prose de l'auteur est lissée, mais comme on reconnaît facilement le style Franck Reichert, difficile de savoir à qui véritablement l'attribuer
- les personnages sont peu nombreux et peu approfondis (normal pour un tome d'exposition)
A côté de Black Jack Geary on retrouve les drôles de dames que sont Tanya Desjani, capitaine de L'Indomptable, Vitoria Rione, la vice-présidente de la République de Callas (remember "Battlestar Galactica" encore) et Caribali, colonel des marines de la flotte.
Pour le reste on pioche dans la hiérarchie militaire des différents vaisseaux de la flotte pour fournir des alliés soit précieux soit douteux…

On sent l'auteur qui s'est posé les bonnes questions et c'est de la vraie bonne lecture loisir : vivement que je passe à la suite !!!
Evidemment comme trop souvent le très condescendant commissaire littéraire des dézingueurs du dimanche de "Bifrost" a condamné le livre, qualifié d'acceptable comme perte de temps mensuelle... Cela serait bien que lui et ses semblables se mettent à respecter un peu plus les lecteurs lambdas en bas leur tour d'ivoire…
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Un bon livre de SF militaire. Dans la même veine que les Honor Harrington mais en moins épique et avec moins d'action.
Le ton est plus posé avec les pensées du Capitaine Black Jack et avec certains passages assez ardu notamment la bataille finale, où il est assez difficile de se représenter la scène.
Une lecture plaisante et rapide. Un bon moment de divertissement.
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C'est sans grande illusion que j'ai commencé cette série et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. ce n'est pas de la grande littérature mais c'est tres prenant voire addictif ! un space opera militaire que l'ont peux suivre sans avoir fait l'Ecole Navale et une intriguequi tient la route
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Mon bilan est mitigé sur ce space op'. La première moitié s'est lue toute seule, c'était simple et ça coulait, et puis les mécanismes se sont grippés, pris dans un écheveau d'éléments réalistes qui compliquent bien trop le récit (j'y reviendrais). (...)
Ce que j'ai aimé, c'est le divertissement simple, avec une petite réflexion constante sur le changement de mentalité due à la guerre et la gloire du héros dans l'histoire. En effet, parce que les équipages n'ont pas le temps de se former convenablement, et sous les assauts de la guerre, les terriens de l'Alliance ont oubliés ce qui fait la différence entre eux et l'ennemi, ils ont oubliés leurs valeurs. de même, ils ne réfléchissent plus et se jettent bravement et stupidement dans les bras de l'ennemi... (...)

Cela déteint sur le récit : même s'il y a de l'action, la tactique est mise en avant et constitue à 80-90% du livre, car Geary leur apprend à réfléchir avant d'agir. Si j'aime beaucoup cet aspect, cela finit par devenir un piège dans lequel ce récit s'enlise. (...)

Bref, beaucoup de tactique et de réalisme, et trop au final. le récit en lui même s'essouffle et radote. L'intrigue n'avance pas et les personnages restent relativement transparents. D'autant que les discussions à rallonges, et qui se répètent, finissent par lasser.
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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Excellent morceau de Space Opera.

" Black Jack " Geary revient d'un siècle d'hibernation pour se retrouver accidentellement au commande d'une flotte en déroute.

Usure de la guerre, effilochage des valeurs, doute du héros sur lui-même, doutes de son entourage, idolâtrie de certains, haine et mépris des autres.

Ce premier tome de "la flotte perdue" apporte pas mal d'originalité au space opera.

Pas de crainte de s'ennuyer cependant, le ton reste léger, l'action est au rendez-vous.
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Du space-opera, oui, mais du lourd. Jack Campbell est un ancien de la marine, et il a conçu son cycle sur une idée simple : une flotte perdue derrière les lignes ennemies qui revient lentement en remportant bataille sur bataille malgré son infériorité numérique et son manque de matériel. de la pure SF militaire (je préfère ce terme plutôt que "militariste" : aucun des romans affublés de cette étiquette que j'aie lu ne fait particulièrement l'apologie de l'armée), pas très intéressante : chaque roman tourne autour de deux ou trois batailles, la description est fait du point du vue du commandant qui regarde son écran de radar, et entre temps les sempiternels problèmes de moral et de discipline occupent toute l'énergie des personnages. L'absence totale de progression de l'intrigue sur les deux premiers tomes laisse penser que l'auteur tient là un filon pour au moins 20 tomes.
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Du Space Opera comme on les aime : rapide, avec des personnages attachants, pas trop technique (surtout si comme moi la représentation des vaisseaux en 3D dans l'espace n'est pas votre fort) et surtout addictif : j'ai commencé le livre dans la journée et n'ai pu dormir qu'après l'avoir terminé à 3h00 du matin !

L'histoire est enlevée, la situation est très vite présentée et vous accroche dès les premières pages : suite à une cryogénisation un capitaine se retrouve seul à la tête d'une flotte 100 ans après sa "mort" héroïque qui a fait de lui une légende. Il devra alors gérer une flotte entière en piètre état après une lourde défaite en plein territoire ennemi, avec son lot de réparations, de guerre de pouvoirs, de capitaines récalcitrants à accepter son autorité le tout en apprenant à comprendre les conséquences qu'ont eu 100 ans de guerre sur les forces en présence. Il devra aussi trouver l'équilibre entre sa vraie personnalité et la légende qu'il doit maintenant assumer et qui lui garantit le commandement de la flotte.

L'écriture (en anglais dans mon cas) est rapide, on ne quitte pas "Black Jack" Geary une seule seconde et ses pensées ainsi que ses doutes et réflexions sont omniprésents ce qui le rend assez vite attachant.

Les phases de combat interstellaires sont assez rapides et bien expliquées pour que le lecteur puisse comprendre l'action en cours, et surtout il se passe bien plus de choses dans le roman que de simples combats dans l'espace : négociations, luttes de pouvoir, entraînement...(amourette ??)

Le seul bémol que je trouverais à ce premier tome est qu'il n'est pas possible de le lire seul, il faut absolument lire les tomes suivants pour savoir si et comment la flotte réussira à rentrer chez elle.

Si vous aimez, n'hésitez pas non plus à découvrir la série Vatta's War par Elizabeth Moon qui commence avec le stand alone Trading in Danger (le Commerce du Danger)
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[Ensemble de la saga de 6 tomes]

L'humanité scindée en deux camps, L'alliance et les Mondes Syndiqués, s'affronte pour le contrôle de galaxies et défendre leurs modes de vie.
Après un siècle de cryogénisation, le capitaine Jack Geary se réveille. Son module de survie a été récupéré à la dérive dans l'espace par un vaisseau de la flotte alliée.
Le réveil est douloureux, et de bien des façons, non seulement un siècle s'est écoulé et tous ses proches sont morts, mais la guerre qu'il a vu naître avec les Mondes Syndiqués perdure et s'est même durcie, sans compter qu'il va se retrouver avec le commandement de la flotte sur les bras alors que celle-ci est au bord de la destruction : piégée au plein centre du territoire syndic...

Bon, soyons clair. Je goûte assez peu la SF et je n'aime pas particulièrement les Space Opera.
Je prends cependant le temps de vous parler de cette saga qui m'a agréablement surprise et qui mérite le détour pour les incultes du genre...

La capitaine Geary est un vrai personnage comme je les aime. À la fois bourru et intelligent mais loin du héros inaccessible et limite parfait, divin.
On découvre vite en début de premier tome que Geary a été élevé au rang de héros légendaire après son sacrifice lors de sa dernière bataille un siècle plus tôt. Aussi son retour est interprété comme un signe de la victoire prochaine de l'Alliance "Black Jack Geary est là pour nous sauver". Nouvelle que notre personnage va avoir bien du mal à intégrer.

Surtout quand on considère que le courage qui lui a valu le statut de légende a servi à embrigader les jeunes recrues et à les pousser à des sacrifices souvent stupides et bien inutiles.
Cette génération qui ne connait que la guerre et ses rancoeurs a perdu toutes les valeurs stratégiques mais aussi morales que pouvait avoir ce conflit à ses débuts.
Le décalage avec Geary n'en est que plus flagrant, et c'est pourtant ce "dinosaure" qui va devoir sauver la flotte et tenter de mettre fin à cette guerre qui n'a que trop duré...

Une bonne recette où l'on a tout : un personnage atypique mais à portée face à une mission difficile, des quiproquos grâce à son décalage avec le monde d'aujourd'hui, une lourde réflexion sur la guerre et les conflits qui s'enlisent, des combats mais que l'on peut suivre sans être diplômé en aéronautique option quantique et relativité, des traitres, des complots et des manoeuvres politiques, un ennemi surprise et bien entendu la jolie femme... xD
Ajoutez un fond qui donne à réfléchir sur les conflits armés, l'embrigadement, les escalades de violence, la moralité dans la guerre, la course à l'armement, etc. (Pour ceux qui considère que la SF et la fantaisie ne sont que des lectures "récréatives" et sans matière, je ne vous le conseille que plus vivement).

Bref, si vous hésitiez à vous lancer dans le genre, La flotte perdue peut être un bon début. Pour les fans et habitués, je ne me prononce pas, n'en étant pas une mois même.
Chaque volume se lit très vite (de plus en plus en avançant dans les tomes même dans mon cas) et l'on suit Geary et le devenir de cette flotte égarée qui tente de rentrer chez elle de plus en plus facilement même si l'on est assez vite familiarisé avec la vie dans l'espace et son vocabulaire .
Le tout est assez réaliste, et j'aurai tendance à dire sans grande originalité non plus en ce qui concerne le contexte et le monde décrit, mais il y a assez de suspens et de scénario pour tenir le lecteur en haleine.
Un Space Opera bien mené et à portée de tous !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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