Je voulais lire cet essai. Cela m'a pris un certain temps et je ne suis pas sûre d'avoir tout bien compris. Je trouve l'ensemble assez vieillot – sa description du capitalisme face au communisme assez « has been ». Il parle beaucoup de la Russie et de son choix d'un communisme révolutionnaire avec Staline en 1917 et ce n'est pas ce qui m'a le plus intéressée. Heureusement qu'il a de temps à autre de brillantes idées et son approche de l'art et aussi du roman m'a beaucoup plu mais c'est à la fin de ce livre qu'il s'explique là-dessus et avant j'ai dû lire tout un ennuyeux discours sur
Nietzsche, Hegel, Marx, Staline,
Lénine, Hitler et j'avoue que je n'en ai pas retenu grand-chose. Son étude si brillante soit-elle à l'époque (cet essai est paru en 1951) me semble désormais dépassée. Pas étonnant qu'il se soit brouillé avec les existentialistes (
André Breton) et aussi
Sartre. Et pour moi, c'est
Faulkner qui aura le mot de la fin : « Camus disait que le seul rôle véritable de l'homme, né dans un monde absurde, était de vivre, d'avoir conscience de sa vie, de sa révolte, de sa liberté. » Notre monde est toujours aussi absurde mais nous y sommes et en subirons les conséquences jusqu'à la fin de notre misérable vie.