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3,98

sur 32176 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
- L'ÉTRANGER -

Un livre qui m'a marqué, Meursault n'est pas comme les autres, il n'est pas comme les hommes en général, il n'est pas comme tout ses personnages littéraire, il est unique en son genre. Et c'est cette différence qui l'a tué... Pour aimer et comprendre l'étranger d'Albert Camus, il faut le lire plus d'une fois ou bien étudier l'oeuvre. Car lecteur, nous sommes humains et comme tout ses humains dans le livre Camus, nous jugeons Meursault quand il est indifférent et ne pleure pas à l'enterrement de sa mère ou encore quand il s'importe peu si il va se marier ou non.

On ne connait rien du passée de ce personnage emblématique, que s'est-t-il passée pour qui devient comme cela ? Que s'est-t-il passée pour qu'il soit si indifférent de ce qui se passe autours de lui...

Le livre est court mais s'enchaine très vite, il nous emmène dans les rues de Alger et dans la vie de Meursault et des voisins en général, les péripétie font qu'on apprend à connaitre Meursault dans cette vie monotone. Mais tout changea à cause d'un événement sur la plage et nous lecteur découvrons un autre Meursault, le temps de quelques minute, comme dit Poe : " "The Imp of the Perverse". On découvre une partie noir de ce personnage.

La fin pour son jugement, ce sera une comédie car que cela soit des avocat ou du juge, on prends leur accusation pour ridicule. Ils jugent Meursault autre chose que son crime, ils jugent sur pourquoi il ne pleure pas sur la mort de sa mère ou plusiuers chose qu'on aurait pu voir dans la première partie du livre. Ce passage me fait penser a la nouvelle écrite par Victor Hugo : " un dernier jour d'un condamné", on savait que Camus était contre la peine de mort. Et c'est à travers ce livre qu'il avait envie de transmettre ce message.

En conclusion, ce livre est parfait pour étudier et pour découvrir un personnage " fora da caixa" . Meursault s'est comme Heathcliff, Il y en a pas deux... Meursault restera toujours unique !

Carlaines
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Mon premier Camus et c'est une tres belle surprise.

J'ai beaucoup aimé la construction du livre divisé en deux parties.

La première où on apprend à connaître la psychologie du personnage, sa façon de réagir émotionnellement face aux événements de sa vie. On se demande oú l'auteur veut nous emmener..

Tout prend un sens sur la deuxième partie.
Où on assiste à ses "premiers pas" en prison. A l'absurdité de la justice, qui condamne un homme car son fonctionnement est différent des normes sociales. Où on ne condamne pas un crime mais un manque d'émotions, d'empathie.

Les phrases et les chapitres sont courts. Il est très fluide et se lit facilement. le recit est sobre, factuel mais puissant. Camus a réussi faire passer de multiples questionnements en un minimum de mots.

Un titre très juste. Meursault, étranger à lui même, étranger aux autres, étranger à la vie.
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J'ai appris que L'étranger par Albert Camus c'est un classique en français du propriétaire de la librairie d'où j'ai acheté ce livre. Malheureusement, je n'ai jamais entendu de parler le nom du romain ou l'écrivain mais je trouve que c'est dans un sujet et personnage intéressant.

Notre société a beaucoup des règles non écrites et plusieurs fois, ce serai un problème pour quelqu'un qui ne les suis pas. L'intrigue de L'étranger est à propos de personnage de Meursault, une personne qui est différente du reste de la société. Il n'a pas interrompu sa vie normale jusqu'au jour où il a dû faire face de loi.

L'histoire commence avec la morte de sa mère, qui était dans une asile. Mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était ce que qu'est-ce que les gens pensent s'il fume devant le cadavre de sa mère. Il recommence sa vie normale toute de suite, avec son travail, sa nouvelle copine, etc. Il a accepté d'être un témoin contre la copine arabique de son voisin Raymond, à la suite d'une discorde. Les évènements qui ont suivi, Meursault finit par commettre un meurtre et les problèmes avec son attitude d'indifférence commence quand il est devant le juge.

L'écrivain a créé un personnage intéressant, Meursault est presque comme un anti héro avec qui le lecteur / la lectrice n'a pas beaucoup de sympathie. Même s'il n'est pas comme les autres personnes de la société (par exemple, il n'a pas pleuré la morte de sa mère), est-ce que c'est une bonne raison pour ses problèmes que quelquefois, les gens pensent que son attitude est un problème encore plus grave que le meurtre il a commis. L'écrivain m'a fait réfléchir, bien sûr, je trouve l'attitude de Meursault bizarre mais à mon avis, c'est n'est pas une raison d'être condamne – et c'était intéressant que le sympathie le personnage a perdu au début du roman, il a récupéré au milieu.

J'adore la manière lesquels comment Meursault à se détacher dans chaque situation et ce qui s'aider en fait était son indifférence avec les gens et le monde. Il restait complexe autant qu'indifférent, il n'était pas non plus quelqu'un que l'on pourrait qualifier de misanthrope. C'était raconté bien par l'écrivain. Meursault était un personnage bien créé, mais, je trouve aussi qu'il était le seul personnage dans ce livre et aucun autre personnage n'avait la profondeur.

L'intrigue se passe en Algérie, avant son indépendance et même si les arabiques sont importantes dans cette intrigue, malheureusement, je n'aime pas la façon dont l'écrivain a déshumanisé les arabiques – aucune de personnages ont un nom, il n'y a pas aucun de témoins arabique (et je trouve ça bizarre). Peut-être, ce n'était pas l'intention de l'écrivain et la deuxième partie de ce roman était raconté par Meursault ; et l'on pourrait interpréter que l'auteur montrait la division entre les Arabes d'Algérie et les colons français mais j'ai du mal à donner le bénéfice du doute à l'écrivain en ce cas. Je comprends qu'il y a un roman écrit par Kamel Daoud – « Meursault, contre-enquête » où l'écrivain a essayé donner un personnage aux arabiques dans l'intrigue et raconte à nouveau la même intrigue de L'étranger – maintenant je suis très intéressé par ce livre. Aussi, même ce se passe à Alger, il n'aurait pas beaucoup de différence si c'était Alger où quelque autre ville dans le monde puisque l'écrivain n'a utilisé jamais les facettes propres de la ville.

A conclure, c'est un roman profond et intéressant – je suis sûr que les personnes avec un bon niveau de français (pas comme le français pidgin que j'ai rassemblé) apprécieraient la façon dont Meursault fait valoir ses avis et la façon dont il les raconte. Je donnerai ce roman une note de 3,5 sur 5.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Je n'aurais jamais pensé lire ce genre de livre, moi la presque adulte de 18 ans, et pourtant c'est chose faite, et je ne l'ai jamais regretté! Ce livre est poignant, et m'a fait réfléchir sur ma façon de vivre, de penser. Je ne peux que le recommander, c'est selon moi un classique incontournable (même pour les générations futures)!
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C'est vraiment la dernière partie qui m'a fait donné 4 étoiles à ce livre: tellement les dernières chapitres m'ont surpris!

Les dernières pages chamboulent et m'ont fait me poser des questions sur la personnalité. L'indifférence du personnage principal est trop intriguant !
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Je ne l'avais jamais lu mais le hasard a voulu que que je me retrouve avec l'étranger d'Albert Camus dans les mains.
Un style direct, une histoire simple bref une écriture efficace. A titre personnel, je suis simplement gêné de tout le 'battage médiatique' fait autour de ce livre. Sans doute qu'il me manque des éléments de contexte mais j'ai beaucoup de mal à saisir l'engouement autour de ce livre. C'est un bon livre, certe, mais de là à crier au génie, il y a un pas. C'est un peu un mystère pour moi mais le plus important reste de lire des livres.

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J'ai réussi à remettre la main sur l'exemplaire qui a servi pour mon bac de français (ah non! ça ne me rajeunit pas!) et avec les annotations que j'avais écrites sur la deuxième page de garde (antisèche ? ). Ceci dit, si ma lecture d'adulte "mûre" est différente de celle de l'adolescente, je reste toujours perplexe, tant le personnage principal est anti...pathique : ni empathie, ni sympathie de sa part. Je n'arrive pas à déterminer si il s'agit, en creux, d'un manifeste antiraciste, anti violences faites aux femmes, et anti peine de mort.... Ou pas .
Mais c'est toujours bien écrit.
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L'étranger est le premier roman écrit par Albert Camus qui choisit la forme narratrice à travers le personnage central, Meursault qui décrit son existence entre la mort de sa maman et sa dernière nuit de condamné à mort.
Camus a une perception du monde où l'absurde est omniprésent, cette acuité envahissante est contre intuitive d'un optimisme qui conduit l'homme à se projeter sur l'avenir en faisant abstraction de la finalité inéluctable de la mort.

Meursault est un trentenaire (l'âge de Camus en 1942) qui vit et travaille à Alger comme petit employé dont la vie est rythmée par une reproduction des jours sans aucune différenciation. Un télégramme lui apprends la mort de sa mère qu'il avait placé faute de moyen mais aussi par absence de liens affectifs dans un asile pour personnes âgées.
Néanmoins, le second mot du livre « maman », reflète indubitablement une marque d'affection aussi minime soit-elle, il aurait pu dire ma mère est morte s'adressant au lecteur potentiel de sa narration.
Sa description du déroulement de l'enterrement fait penser à un observateur étranger à l'événement.
L'infirmière avait une voix singulière qui n'allait pas avec son visage, le concierge avait de beaux yeux , bleu clair et un teint un peu rouge. Parlant de l'ami de sa maman, ses lèvres tremblaient au- dessous d'un nez truffés de points noirs.
Le ciel était déjà plein de soleil, la campagne bourdonnait du chant des insectes et des crépitements d'herbe. L'éclat du ciel était insoutenable.
Le style de la narration est d'une grande simplicité, comme si Camus se glissait dans la peau d'un élève rédigeant une rédaction où le « je» et le « il »il se déclinent par douzaine au cours de chaque page. Cette alternance montre de façon paradoxale une conscience en opposition avec l'indifférence de Meursault dans les interactions sociales.
La seconde partie du livre nous relate les relations de Meursault avec ses amis qui sont en fait des voisins de palier, le nous se rajoute alors au je et au il ce qui rend la narration accessible à tout le monde. Puis par un enchainement de circonstances, Meursault va tuer un homme réduit dans le texte à ses origines « un arabe».
La description de ce moment est hallucinante de détails et d'effets visuels contrastant subitement avec la simplicité narrative précédente « au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile tiède et épais »
« alors j'ai tiré encore 4 fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il n'y parût . Et c'était comme 4 coups brefs que je frappais sur la porte du malheur ».
Cette lucidité est étrange par sa force descriptive et souligne une certaine sensibilité esthétique du narrateur en opposition avec son extériorité au monde.
Meursault a donc commis un crime et c'est là que débute véritablement l'absurde dans la gestion de cet acte par la justice. Meursault ne saisit pas les convenances, ce qui le rend totalement étranger aux yeux des protagonistes du jugement, sa différence le rend monstrueux et exacerbe le crime accompli.
Et ce n'est plus l'acte qui est jugé mais le comportement déroutant de Meursault soi-disant insensible au décès de sa mère, puisqu'il continué à vivre comme si rien ne s'était passé.
Le juge demande à Meursault si il croit en Dieu, et Meursault ( Camus) en athée convaincu lui répond par la négative aggravant ainsi son cas.
En lisant ce texte il m'est arrivé de fredonner la mauvaise réputation de Brassens
Meursault est en prison dans l'attente de son jugement, il faut que son gardien lui explique que les privations de sexe, de cigarettes font partie de la punition, son côté « autistique » lui interdisant certaines formes de compréhension élémentaire d'une situation donnée.
En refusant le refuge de la croyance, l'homme prend conscience que son existence tourne autour d'actes répétitifs et privés de sens. La certitude de la mort ne fait que renforcer selon Camus, le sentiment d'inutilité de toute existence. L'absurde est donc le sentiment que ressent l'homme confronté à l'absence de sens face à l'Univers.
La naissance n'est-elle pas déjà une condamnation à mort ?
L'étranger est donc étrange pour les autres mais d'une certaine façon, sa lecture du monde est plus pertinente car lui n'est pas étranger à l'absurdité du monde.


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Ce livre me laisse une drôle d'impression. Un sentiment étrange d'un monde absurde.
Tout d'abord, c'est un ouvrage que je n'ai pas étudié en français pendant mes années lycée, ou autres. Je l'ai totalement découvert hier. Bien sûr j'en ai beaucoup entendu parler, mais je ne me doutais pas de la teneur de cette histoire.
Je pense que la première phrase nous met dans l'ambiance : c'est l'annonce du décès de la mère du protagoniste. Un événement étrange je trouve car le personnage ne semble pas avoir de chagrin, mais pourtant il s'obstine à l'appeler « maman » et non pas « mère » qui pour moi est quand même affectueux. Bref. Je continue ma lecture, les événements heureux et dramatiques s'enchaînent, et plus je ressens un personnage pour qui rien n'a d'importance : le mariage, pas d'importance ; une femme qui se fait battre, pas d'importance…. C'est quand même curieux : un personnage apathique, étranger au monde… C'est déstabilisant, et parfois révoltant, il ne sais pas comment réagir, donc il laisse faire, comme si c'était normal, quelque part comme s'il validait tout. le moment du procès est encore plus flagrant à ce niveau là, il le dit lui-même, il est étranger à son propre procès.
Ici, Camus nous offre une lecture du monde, assez déstabilisante, mais intéressante.
Le livre se lit bien et vite ( 2h de train et c'était fini, mais pas les réflexions, qui s'enchaînent derrière). Mon premier Camus. Ça m'a donné envie de découvrir d'autres de ces romans, notamment « La Peste » dont j'ai beaucoup entendu parler également.
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Début un peu long avec seulement de la description est une vie banale même si la première phrase du livre, celle la plus connue, est tout de même mémorable et nous mets dans le bain directement. Néanmoins le 2e livre est une pépite, la fin est extraordinaire. “l'aube est mon pourvoir” cette métaphore est juste incroyable et la scène du jugement est tout simplement sublime comme le 2e livre.
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