Long. Très long. Trop long pour moi. Je me suis souvent noyée au milieu de ces 696 pages et j'ai parfois été tentée d'abandonner Malhorne au cours de l'une de ses réincarnations, mais j'ai tenu bon jusqu'au mot FIN. Sans toutefois pousser mon obstination jusqu'à ouvrir les tomes suivants.
Certes, avec
Jérôme Camut, j'ai revisité
L Histoire et la Géographie du monde en parcourant les quatre coins de notre planète (non, pardon, les sept ! car l'Heptagone joue ici un rôle prépondérant) et en redécouvrant ses peuples, ses cultures, ses religions.
La découverte de cette statue insolite au coeur de l'Amazonie par l'archéologue Franklin Adamov avait suscité ma curiosité. Mais les longs discours de Malhorne relatant ses diverses aventures au gré de ses multiples renaissances l'ont vite émoussée.
Quant à cet industriel milliardaire, marchand d'armes, Denis Craig, créateur de la Fondation Prométhée qui finance ce projet titanesque dans l'espoir de réussir à percer l'énigme de Malhorne et découvrir ainsi le secret de l'éternité, il évoque pour moi, certains magnats actuels qui investissent des sommes colossales dans la Recherche, dans la cryogénisation par exemple. Pour le bien de l'humanité ? Certainement pas, mais plus sûrement dans l'espoir d'avoir eux aussi, ainsi, accès à l'éternité…
"La finalité de la fondation c'est d'approcher Dieu ".