Nos âmes au diable

Aucun fan de thrillers n'est passé à côté de ce livre. Encensé dans toutes les chroniques, récompensé du Prix Festival Sans Nom, il faisait partie des livres marquants de l'année 2022. Malgré mon appétence pour ce genre, je n'avais pas pris le temps de m'y plonger. Sa sortie en livre audio m'a permis de rattraper mon retard !

Nathalie Hug et Jérôme Camut nous entraîne dans un univers qu'ils avaient déjà développé dans certaines de leurs oeuvres : la séquestration. Ils maîtrisent toutes les ficelles de cette expérience dramatique et sont capables de parfaitement retranscrire les émotions de la victime. Dans ces scènes oppressantes et stressantes, leurs talents de narration fonctionnent à merveille.

L'enfermement est le centre de l'intrigue mais les auteurs s'intéressent surtout aux effets collatéraux. Une grande partie du récit se focalise sur les conséquences psychologiques d'une disparition. le projecteur est mis sur les personnes qui restent, en l'occurrence la mère de la victime.

Aux trois quarts du texte, j'ai ressenti une petite lassitude. Les emprisonnements successifs des protagonistes devenaient redondants et je ne voyais pas où les auteurs voulaient en venir. J'avais l'impression que toutes les violences étaient gratuites et je commençais à me renfrogner. Et c'est à ce moment que le dénouement arrive avec fracas, pour recentrer l'ensemble et nous glacer le sang. Tout est alors expliqué. le puzzle se reforme et mes doutes se sont envolés.

Une fois ces informations digérées, vient alors le temps de la sidération. Ce texte nous met face à l'indicible et face à des situations que personne n'oserait envisager. On en sort groggy, percuté par une réalité désarmante et violente. « Nos âmes au diable » est de ces livres qui marquent au fer rouge et dont on ne se relève pas facilement. Un thriller coup de poing ! Un indispensable du genre !
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Encore un coup de maitre des Camhug
Nos âmes au diables
Le roman commence, se dit-on, bien classiquement : une petite fille, Sixtine, jolie comme un coeur, disparaît alors qu'elle est en vacances avec son père sur l'île d'Oléron. Dans un polar, quoi de plus banal qu'une disparition ?! On s'attend à une enquête, des recherches, des fausses pistes, des coups de théâtre … Et oui, le lecteur se trouve en terrain connu, on aura tout cela.. Mais ce serait oublier le savoir-faire des auteurs, qui, brusquement, vont plonger, et nous avec, la mère de la petite fille dans un inconnu terrifiant, dont elle sortira, certes, mais complètement anéantie. Et ce qu'elle aura vécu, et surtout découvert, nous oblige, tout un chacun, à revoir le monde de l'enfance d'un autre oeil. Il serait dommage de dévoiler plus de détails, car ce récit est construit de manière à provoquer un choc en le lecteur. Choc d'autant plus violent que le récit touche à ce que l'on considère comme un acquis absolu : l'innocence, la candeur, la fraîcheur de l'enfance.
J'avoue avoir été un peu secouée par ce récit, par les faits qu'il met en scène dans la dernière partie. La narration alternée (point de vue de Sixtine/point de vue de sa mère) dans la première partie brosse le portrait de ces deux personnages et de ceux qui les entourent, décrit leur mode de vie, les drames vécus … Puis l'on entend surtout la mère, qui passera par toutes les émotions, tous les états physiques et moraux, avant de se résoudre à un acte ultime, qui nous laisse avec une interrogation à laquelle on préfère ne pas avoir répondre : qu'aurais-je fait à sa place ?
C'est fort, glaçant et dérangeant. Les « Camhug » sont décidément d'excellents auteurs, qui, de leurs plumes entremêlées, nous emmènent loin des lectures confortables.
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Nos âmes au diable est un thriller dont l'amorce est plutôt classique. Sixtine, une jeune fille de 10 ans, est enlevée et une enquête est lancée.
C'est le genre d'histoire qui ne m'emballe pas trop, c'est du vu et revu, mais j'ai choisi de le lire car les retours lecteurs étaient dithyrambiques.
Écrit à deux mains, Jérome Camut et Nathalie Hug complexifient l'intrigue de base et nous invitent à découvrir la suite. Sans vous spoiler le roman, j'ai trouvé deux rebondissements assez intéressants. Ils permettent de maintenir l'intérêt et de semer le lecteur. On sort du classique enlèvement pour une histoire plus alambiquée. Mais, parce qu'il y a un mais, l'histoire devient de moins en moins plausible et pour ma part, lorsque je ne peux plus m'identifier, je suis déçue.
Certains diront ce sont des « malades » et donc tout est possible…

Premier livre que je lis de ces auteurs et je dois dire que je referme ce livre avec un sentiment de wow, ben zut alors…

Nos âmes au diable, raconte l'histoire de Sixtine, petite fille de 10 ans, qui disparait subitement. On va suivre son enlèvement et l'horreur qu'elle va subir ainsi que le calvaire que vont éprouver ces parents, Jeanne et Richard.
Comme je l'ai dit plus haut, je n'avais jamais lu de livre de ces auteurs. Par contre j'avais déjà entendu parler de leurs livres et je savais que c'était assez sombre, du coup quand j'ai vu qu'ils avaient sorti ce livre-ci j'avais très envie de le découvrir.
Ma curiosité a donc été comblé, mais bon, il est vrai que le sujet n'est pas facile du tout ! Un enlèvement d'enfant est le cauchemar de chaque parent et se retrouver projeté dans cet univers cauchemardesque est pour une maman comme moi, pas facile à lire… surtout quand les auteurs décrivent avec justesse ce que vont ressentir les personnages, ça fait carrément froid dans le dos.

Ce fût donc une excellente lecture pour moi, avec ce côté réaliste qui fût quand même effrayante.

+ :
Page turner
Addictif
Rythmé jusqu'au bout

En bref :
Enormissime coup de coeur !

De quoi ça parle ?
De l'enlèvement de Sixtine, 10 ans. Pour sa maman Jeanne, c'est tout son monde qui s'écroule...

Mon avis :
Nous plongeons de suite dans l'intrigue que les auteurs ont parfaitement su mettre en place.
Habituellement il me faut une centaine de pages pour vraiment m'accrocher à un livre. Ici, à peine 50 pages de lues que j'étais déjà totalement accro !

Sixtine qui est en vacances avec son père sur l'île d'Oléron se fait enlever. Où était son père pendant ce temps ? Qu'est-il arrivé à cette enfant qui avait toute la vie devant elle ? Nous suivons Jeanne, une maman qui tente de survivre, qui espère. Un thriller à cent à l'heure qui ne m'a laissé aucun temps mort ni répits.

J'ai franchement eu un énorme coup de coeur pour ce thriller glaçant. Je l'ai lu en apnée, espérant, imaginant,... Et puis en faite, j'étais vraiment à mille lieux de la réalité. Les auteurs m'ont trimballé d'une émotion à l'autre sans aucun ménagement. M'ont baladé d'une idée à une autre sans jamais trouver la réel tournure qu'allait prendre les choses. Et vraiment, il y en a eu des retournements de situations dans cette lecture !! Pas le temps de s'ennuyer, ou même de souffler, j'ai été en apnée jusqu'au point final.

Je vais m'empresser de lire les autres romans de ces deux écrivains !

Ce thriller psychologique écrit à quatre mains est juste 😱....une claque.

Un véritable page-turners sombre et glaçant renforcé par des chapitres courts et des descriptions détaillées.

Les auteurs ont réussis à me retourner complètement le cerveau.
Ca faisait longtemps que je n avais pas lu un thriller aussi bien ficelé où on est jamais à l abri d un retournement de situation et d une nouvelle découverte sordide

Difficile de vous en parler sans vous spoiler donc plus qu une chose à faire....le lire pour vous faire votre propre opinion.

J'ai lu d'autres livres de ces auteurs, et là, je suis resté sur ma faim...
Quoi de plus affreux que d'apprendre que sa petite fille de dix ans a disparu ? C'est ce qui arrive à Jeanne ; un (bon ) début de polar.
Ensuite, ça se délite un peu...
Un gros rebondissement quand on croit que tout est rentré dans l'ordre, mais cela est invraisemblable, et je n'aime pas !
La fin est sujette à rebondissements -plusieurs twist (s ?), diraient nos femmes savantes actuelles.

J'ai trouvé que les auteurs prenaient leurs lecteurs pour des demeurés, et qu'ils pensaient qu'ils étaient prêts à gober n'importe quoi, et ça, je n'ai pas aimé; mais ceci n'est que mon jugement et mon ressenti.
Cependant, ce livre peut plaire, si j'en juge par de nombreuses critiques; c'est pour cela que je lui attribue la moyenne. A vous maintenant d'établir votre jugement !

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 354 pages sur ma liseuse. Une disparition qui m'a obsédé autant que la mère,j'ai bien aimé l'émotion des parents dont les enfants ont disparus également l'écriture est juste et percutante. Les chapitres sont courts et se lisent rapidement et on ne veut pas s'arrêter tant on veut savoir pourquoi et lorsqu'on le sait on comprend pourquoi nos âmes au diable!! Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

Sixtine disparaît à l'âge de 10 ans, morte, enlevée ? Personne ne sait. On la retrouve des années plus tard. Jeanne, sa mère, supporte un calvaire, passé et présent. Un début de roman addictif avec un bon suspens. Mais page 152, le charme se brise. Une mère nombriliste, des rebondissements et une enquête farfelue, des figurants entrevus, sans personnalité. Je m'y suis profondément ennuyée.

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant ce roman… mais j'ai été bluffée !
Je ne m'attendais pas à une telle noirceur, une telle descente aux enfers, jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine…
Une fillette enlevée, et la vie de Jeanne et de son mari bascule… Elle reparait et c'est le monde entier qui s'enfonce dans les ténèbres !
Bien écrit, ce roman évoque tour à tour les pensées de Jeanne et celles de Sixtine, dans des chapitres très courts qui s'enchainent sans nous laisser respirer…
D. comme Détresse, D. comme Désespérance, D. comme Définitif ☹
Une sacrée claque que ce thriller lu en 24h et que je ne suis pas près d'oublier…