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sur 707 notes
Sixtine, dix ans, en vacances d'été chez ses grands-parents a été enlevée. Elle modifie pendant quelques minutes de son chemin habituel et c'est le drame. Pour sa famille, le monde s'écroule. Jeanne, sa maman, ne peut se résoudre à cette disparition. Elle s'en veut de ne pas avoir été présente ce jour-là, trop accaparée par son travail. Elle en veut à son mari qui pendant que leur fille se faisait enlevée, était en pleine relation extra-conjugale. Puis, le présumé coupable est trouvé, Sixtine est déclaré morte et Jeanne doit apprendre à vivre avec ce drame. Néanmoins, le corps de Sixtine reste introuvable. Que s'est-il réellement passé ? Et si la vérité était encore pire ?
Wow ! Quelle claque !
Impossible de le lâcher, ce thriller vous retourne le cerveau. Il prouve que les meilleurs thrillers n'ont pas besoin de force d'hémoglobine. Parfois la réalité couplé à nos peurs les plus intimes font les plus haletant des polars. C'est ce que vont chercher ici les auteurs : la noirceur de l'âme, la vérité brute de l'être humain.
Ce roman écrit à quatre mains est redoutable. Il va chercher vos pires terreurs de parents, celles qui vous n'oserez pas cauchemarder.
Ici personne n'est idéalisé, les parents sont imparfaits, les enfants aussi, les services de police sont décevants, l'entourage fait ce qu'il peut. J'ai eu du mal à m'attacher à la personnalité de Jeanne mais je n'avais pas d'autre choix que compatir avec ce qu'elle vivait. Ce roman est empreint d'un suspense intense, dans un premier avec ses chapitres courts alternant entre ce que vit Jeanne et Sixtine lors de son enlèvement, puis le rythme se ralentit quand les recherches s'arrêtent et on vit la torture psychologique de ne pas savoir ce qui s'est passé avec Jeanne, puis le rythme reprend de plus belle, jusqu'à vous emmener à une fin qui vous laisse sans voix.
Avec ce thriller, vous vivez des montagnes russes et vous en ressortez mal à l'aise et un peu nauséeux. Vous n'en ressortirez pas indemne.
Je recommande à 100% aux amateurs de thrillers psychologiques noirs.
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Sixtine Vigier, dix ans disparaît à Oléron après un déjeuner familial. Son père Richard, supposé la surveiller a profité de ce temps de plage pour s'adonner à d'autres activités. Sa mère, obnubilée par son travail, se trouvait à Paris. La fillette ne sera pas retrouvée, son corps non plus, mais les enquêteurs sont sur la piste d'un violeur multirécidiviste qui a pour habitude de balancer dans l'océan le corps de ses victimes. Les espoirs s'effondrent, le pire est envisagé. Une bénédiction est organisée pour les funérailles de Sixtine, sans corps. Jeanne sa mère doit entreprendre son travail de deuil tout en composant avec les milliers de questions qu'elle se pose et qui commencent toutes par : et si ?

Le sujet de la disparition de l'enfant a été traité mille et une fois dans la littérature de genre. Dans ces conditions, difficile parfois d'être original et de proposer une intrigue singulière qui permet de se démarquer. J'avoue qu'en lisant les cent premières pages de « Nos âmes au diable », j'ai eu peur de me retrouver dans un nième scénario similaire à tous les autres. J'avoue aussi que parce que c'est le duo CamHug, et également parce que je connais bien leurs romans pour les avoir quasiment tous lus, j'ai persisté dans ma lecture. Ne nous mentons pas, j'ai failli abandonner. Je vous raconte tout ça, car, parfois, au-delà des premières pages où le lecteur sceptique a envie de refermer le livre, se cache un récit incroyable qui vous fait dresser les cheveux sur la tête. Avec le recul, je pense qu'il était impossible pour les deux auteurs de le commencer autrement, il fallait ces cent pages pour poser l'histoire et attaquer ensuite de tous les côtés. C'est bien ce que font ici ces quatre mains prolixes, ce récit vous pulvérise le coeur et vous frappe de toute part dans le dernier tiers.

Être mère. Porter sur ses épaules la naissance, l'éducation. Amener lentement son enfant sur le bon chemin de la vie, lui apprendre à raisonner, l'encourager à se dépasser. Revenir sur l'ouvrage cent fois, s'accrocher encore, ne jamais rien lâcher. Se culpabiliser. du plus petit bobo aux erreurs les plus graves. Ne pas voir parfois que la chair de sa chair prend un autre chemin que celui rêvé pour lui, qu'il s'épanouit dans sa différence.

Être fille. Vouloir faire plaisir à ses parents dans le temps de l'enfance, s'opposer à eux durant l'adolescence. Progresser, évoluer, parfois dissimuler, parfois mentir. Avoir un besoin éperdu d'être aimé, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise.

Être mère c'est à vie. Être fille c'est à vie.

Dans « Nos âmes au diable », la narratrice est Jeanne, la mère justement. Parfois défaillante, parfois absente, mais toujours terriblement aimante. En sus, le récit est entrecoupé d'une autre voix dans la première partie, celle de Sixtine. Ainsi, le lecteur mis dans la confidence connaît son sort et tremble avec elle. D'autres personnages très forts viennent enrichir ce récit : Guillaume, père d'un autre enfant disparu, Léon Castel (clin d'oeil à la trilogie W3), à la tête de « la guilde des emmerdeurs », Dahlia l'enquêtrice placée sur l'affaire. Chaque protagoniste apporte un supplément d'âme au roman et chacun contribue à vous fracasser le coeur. Jérôme Camut et Nathalie Hug ont choisi de construire leur récit autour de différents espaces-temps et ce choix est à la fois formidable et redoutable. La première partie raconte le drame, la culpabilité, le délitement du couple. La seconde nous transporte 3 mois plus tard, puis… lisez, vous verrez ! Si l'essentiel de « Nos âmes au diable » se concentre autour de la disparition de Sixtine, causes et conséquences, le duo d'écrivains aborde des thématiques de société, dont une illustrant parfaitement nos incompréhensions : la justice.

« Trois ans. Un enfer sans fin. Parce que le droit le leur permettait, les avocats ont fait durer le plaisir, les experts se sont opposés, les médias s'en sont mêlés. Une partie du public criait grâce autant que moi, parce les gens trouvaient que c'était dégueulasse de remuer le couteau dans les plaies des familles avec leurs reconstitutions, leurs expertises et leurs contre-expertises psychiatriques. D'autant que des détails atroces fuitaient dans la presse avant même que les juges en aient connaissance. Notre monde ne manifestait plus aucune pudeur ni commisération. Rien à foutre, de la compassion. du respect. » ou encore « J'ai été juste capable de calculer qu'une fois les années de préventive retirées, il lui restait grosso modo quatorze ans à purger. C'est court, la perpétuité. La mienne, si Dieu ou un autre me prêtait vie, durerait un demi-siècle. »

Tout s'accélère dès la troisième partie où le lecteur en prend littéralement plein la tête. Les révélations clés sont amenées presque sur la pointe des pieds, sans en faire des tonnes, avec une réelle dextérité. Parfois, une seule phrase qui résonne longtemps dans l'esprit par la seule force de ce qu'elle implique. C'est la grande et douloureuse valse des émotions : l'espoir, la perte, l'amour déçu, la culpabilité, l'horreur des faits, la maltraitance psychologique, la désillusion, l'amertume, la destruction de l'intérieur, la torture physique et mentale. Rien ne nous est épargné. Au-delà de l'empathie, et c'est cela que je trouve très réussi dans ce roman, le lecteur opère un transfert et devient Jeanne. Il entre dans sa tête et dans son coeur par effraction, ressent chaque émotion, se met à sa place en se demandant ce qu'il aurait fait. On devient cette Jeanne « punie au centuple », et Dieu que l'empathie pour cette femme, pour cette mère vient tout submerger.

« Nos âmes au diable » explore la survie d'une femme face à l'innommable, le naufrage psychologique, la mort des faux-semblants, la disparition de l'écran de fumée des illusions. Entre ce que l'on croyait être et ce qui est en réalité s'ouvre un fossé infranchissable. Entre apparences et réalités, il faut survivre, chacun avec ses armes, ses croyances et la limite que l'on s'est soi-même érigée entre bien et mal. À chacun de décider s'il franchit cette frontière, s'il est acceptable de la franchir, s'il est pardonnable de l'avoir outrepassée. Je ne sais pas comment la thématique abordée ici est sortie de l'esprit des Camhug, pourquoi ils ont choisi de développer précisément cet aspect du sujet, mais il faut bien comprendre que cela peut nous arriver à tous. (C'est bien le plus glaçant du roman). L'enchaînement des évènements dans une existence et les grains tellement imperceptibles qui viennent l'enrayer peuvent déclencher de vrais cataclysmes. J'ai été terriblement touchée dans mon coeur de mère, pour des raisons que je ne peux pas développer ici, consciente que la vie nous emmène parfois sur des chemins que nous n'avons pas choisis et qu'il faut gérer, en nos âmes et consciences. « Nos âmes au diable » n'est pas seulement un roman noir, c'est le reflet de la vie quand elle dérape. Ne passez pas à côté de ce roman.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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J'ai rarement lu un roman aussi dérangeant que Nos âmes au diable, de Jérôme Camut et Nathalie Hug. Leurs thrillers sont pourtant souvent sans concession, mais là, on atteint des sommets. Peut-être parce que je suis moi-même maman et que la détresse de cette mère à qui on a arraché son enfant a su me toucher au-delà de ce que je ne saurais exprimer. Ou alors parce que ce roman est dénué de lumière, pas la plus petite lueur d'espoir à laquelle se raccrocher.

Tout commence pourtant comme un thriller tout ce qu'il y a de plus classique : Sixtine, une petite fille de dix ans, est kidnappée sur l'île d'Oléron alors qu'elle séjourne pour l'été chez ses grands-parents avec son père. La police finit par arrêter un multirécidiviste connu pour le viol de quatre fillettes. On suit à la fois Sixtine lors de sa séquestration, et sa mère, en proie aux affres de la culpabilité et de l'incertitude face à l'absence de corps. Dès le départ, c'est une lecture pesante, difficile à cause des traitements infligés à cette gamine, mais aussi du désespoir de la mère, qui sonne terriblement juste.

Là s'arrête la comparaison avec un thriller classique, car l'intrigue prend deux virages inattendus, que je ne révélerai pas ici, ce serait spoiler d'éventuels lecteurs. Un temps, j'ai cru que les Camhug revenaient à l'une de leurs thématiques fétiches des années 2000, celle de la victime qui devient bourreau. Ils vont pourtant encore plus loin dans la noirceur qu'à l'époque, et c'est un peu sonnée que je referme ce livre. Je n'aime pas cette sensation, et pourtant je l'ai dévoré en trois jours, je n'arrivais plus à m'arrêter de lire tant j'avais envie de connaître le fin mot de cette histoire. Si j'avais su…

J'ai été immensément touchée par les émotions de Jeanne, la maman, par son cheminement qui va de la rage, la révolte à l'acceptation de ce qui paraît insoutenable, inacceptable. Les auteurs la dépeignent avec beaucoup d'humanité : le vide de sa vie après la disparition de sa fille, les petites lueurs d'espoir auprès d'amis indéfectibles, vite balayées par une réalité plus sombre que la mort elle-même. C'est un portrait touchant, qui prend aux trippes.

En revanche, j'ai détesté la noirceur qui suinte de ce bouquin une fois la dernière page tournée. Je sais déjà que c'est un roman que je ne conserverai pas. Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais il est trop dur, trop sordide pour que j'aie jamais envie de le relire, ou même de le prêter à qui que ce soit. Il va me falloir du temps pour le digérer et il va sans doute bousculer ma PAL de novembre, parce qu'après ça, j'ai besoin de légèreté ! A ne pas mettre entre toutes les mains.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Sixtine est en vacances avec son père sur l'île d'Oléron, dans la maison de ses grands-parents. Jeanne, sa mère, doit arriver d'ici quelques jours, retenue par un métier accaparant. Un moment d'inattention de son père, et Sixtine disparaît… Inattention, certes… le couple vole en éclat, alors que l'enquête s'arrête sur un violeur multirécidiviste. Pourtant, le corps de Sixtine ne réapparait pas, et Jeanne ne parvient pas à faire son deuil. Une nouvelle vie, de nouvelles rencontres, des hypothèses : Jeanne entretient l'espoir de connaître un jour la vérité. Mais qu'est-il arrivé à Sixtine ce jour-là ???
Je n'avais pas lu ce duo d'auteurs depuis W3… Hum !!!! J'avais donc un peu oublié ce qui fait le style percutant de Camut et Hug. Voilà, avec « nos âmes au diable », je me suis vite, très vite, replongée dedans… Je sors de cette lecture chamboulée : la percussion, oui, mais pas que dans le style. Dans le thème global développé, dans la manière dont il est développé. Dans la construction aussi, d'abord lente, avec un suspense qui va crescendo, puis avec des chapitres courts, très courts, et l'intrigue qui s'accélère, sans que l'on puisse arrêter de lire. C'est paralysant, glaçant, effarant, mais tellement bien !!!
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En voilà un thriller diablement efficace. Je découvre ce duo d'auteurs et je me sens prête à rattraper mon retard à l'issue de cette lecture !
Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire, peut-être parce que cette dernière s'appuie sur l'une des peurs les plus primales qu'il soit : celle de perdre son enfant.
Sixtine n'a que 10 ans quand elle disparaît en plein après-midi sur la belle île d'Oléron. Malgré des recherches intensives, elle reste introuvable et ses parents doivent se résoudre rapidement au pire. Un suspect est arrêté, condamné mais le corps de la fillette demeure introuvable. Alors se résoudre à l'absence devient vite impossible pour Jeanne, sa mère.
Les années qui suivent ne sont que survie. le couple parental s'est séparé et Jeanne a tout abandonné de sa vie d'avant. Elle vit dans la douleur avec cette effroyable angoisse chevillée au coeur : que sa fille soit en vie mais torturée au quotidien.
On dit que le coeur d'une mère sait tout et Jeanne n'échappe pas à cette règle, enfin presque...Mais dans ce presque réside trop de détails pour que je les livre dans ce post. le risque d'altérer la surprise est trop grand et ce serait priver le futur lecteur d'un plaisir certain, même si ce dernier est machiavélique. Alors, une fois n'est pas coutume, je n'en dirais pas plus.
Je conclurai juste par ces quelques mots : ce livre est une véritable pépite ! Amateurs du genre, n'hésitez pas une seule seconde !
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⛓️🩸🐚📹🌊 " Nos Âmes au diable ", un roman impossible à lâcher, impossible de décrocher, tellement l'histoire et prenante et tellement bluffante.

Ce duo d'auteur que je suis depuis des années, à encore réussi à me couper l'herbe au pied avec cette histoire complètement effroyable.

On est à la mi-juillet Sixtine, dix ans disparais sur une plage de l'Île-d'Oléron.
Jeanne sa mère, c'est tout son monde qui s'écroule, elle s'en veut terriblement, elle n'a pas été assez présente, beaucoup trop accaparé par son taf, elle en veut à son mari Richard qui lui n'a pas surveillé leur petite brune aux yeux bleus, car il était bien occupé à donner un énième coup de canif à leur contrat de mariage.

Quand les recherches commencent toute porte sur un multirécidiviste connu pour le viol de quatre fillettes.

Jeanne sait, on fond de ses tripes que plus rien ne sera comme avant que toute sa vie sera bousculée, chambouler, piétiner et que le travail de résilience sera long, car le corps de Sixtine n'a jamais été retrouvé.

C'est cette terrible absence qui laissera planer un énorme doute.

C'est cette vérité qui ne sera pas celle qu'on croit, une vérité bien plus glauque, sordide ... Et le mot et faible ...

Le duo d'auteurs à frappé fort, ils reviennent avec un thriller qui tabasse, qui te fais chavirer, ils ne viennent pas écrire une simple histoire de disparition style déjà vu, non ici, il nous entraîne dans une histoire où je ne m'attendais pas à ça où mes tripes on été remuer dans tous les sens.

On alterne ici entre Sixtine et Jeanne et peu à peu, je rentre dans cette histoire et plus je la lis, plus je me disais, si j'avais été maman, j'aurais réagi comment, si la chair de ma chair disparaissait et que tout mon monde s'écroule, en plus viens s'ajouter à ça un autre poison vérité qui t'empoissonne tout ton corps et t'amène à une vérité bien plus fracassante.

Jeanne qui nous parle avec ses émotions, sa colère, sa rage, son abattement, sa frustration, son courage et sa vie pas si belle que cela au final.

Je ne suis pas maman, mais ça ne pas empêcher de rester en mode clignotement des yeux et coeur chaviré dans ce roman.

Parce que je ne m'attendais pas ce retournement de situation où je n'ai absolument rien vu venir.

Et pourtant, j'en ai lu des romans d'eux tous d'ailleurs, j'aurais dû voir venir eh bah non tarataaa, j'ai vu nada.

L'atmosphère est glaçante comme pas possible, j'ai senti toutes les émotions de cette femme et comme je répète, je ne suis pas maman, mais des phrases qu'elle dis qui te cloue sur place tellement c'est dur à lire.

C'est vraiment presque arrivé à la fin que je comprends convenablement le titre et cette couverture qui paraît totalement anodine presque trop sage pour une véritable vérité que je me suis prise en plein dans la face.

Oui, c'est un coup de coeur , un énorme coup de coeur 💙💙💙.

Si vous ne l'avez pas encore lu qu'attendez vous.

Je n'ai pas pour habitude de forcer la main et d'obliger à dire au gens t'attends quoi pour le lire, mais la franchement ce roman et carrément bluffant, une petite bombe à retardement entre les mains.🐚🌊🩸⛓️🖥📹

Il me restera longtemps en mémoire ce roman 🌟.
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Sans voix devant cet incroyable thriller ! 😳🤩
▪️
Si je m'attendais à ça…!
Ce livre m'a laissée sans voix. Assommée. Victoire par K.O. Je ne m'étais pas préparée à lire une histoire aussi choquante. Glaçante même ! Tant d'émotions contradictoires m'ont traversées : la lecture était si addictive (car oui, j'aurais dû commencer par là, c'est un EXCELLENT thriller !) mais mes yeux s'écarquillaient un peu plus au fur et à mesure de ma lecture.
Alors un conseil, préparez vous !
▪️
C'est l'été. Un jour de juillet, sur l'île d'Oléron. Et alors que Jeanne est trop occupée par son travail, Sixtine, 10 ans, en vacances chez ses grands-parents, disparaît. L'enquête mène tout droit vers un violeur multirécidiviste. Rien ne sera plus jamais comme avant. Jeanne tente de se reconstruire, chose impossible puisque le corps de Sixtine n'est pas retrouvé.
Mais personne, non personne n'était préparé à la vérité…
▪️
Je pense n'avoir jamais lu de livre qui m'ait autant chamboulée que celui-ci. Je l'ai commencé, pour ne plus le lâcher. Chaque nouveau chapitre était accompagné d'une atrocité. Et vous n'imaginez pas à quel point j'avais envie de connaître la suite !
J'ai élaboré plusieurs théories… et bien non! Aucune n'était fondée ! Comme j'étais loin de la vérité ! J'étais pas prête, et je ne m'en suis pas encore remise. Ce duo d'auteurs est vraiment trop fort !
« Nos âmes au diable » est un thriller époustouflant, addictif, mais également très dur. Préparez-vous à être choqués et à en redemander !
On serre les dents, on fait la grimace, mais on y revient toujours !
En réalité, je n'en reviens pas car c'est une histoire incroyable, mais terriblement réaliste. C'est ça qui est terrifiant. Ça existe. Je ne donnerai pas plus de détails pour vous laisser la surprise, mais je suis sure de moi, si vous aimez les très bons thrillers, alors celui-ci, vous allez l'adorer ! ♥️
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Sixtine, 10 ans, disparait alors qu'elle est en vacances sur l'ile d'Oléron avec son père. Commence alors une véritable descente aux enfers pour Jeanne, sa mère qui ne veut pas croire que c'est l'ouvre de ce pédophile. le roman alterne entre Sixtine et Jeanne et l'horreur monte crescendo rendant la lecture totalement addictive. On retrouve Léon, croisé dans les autres livres !
Encore un excellent thriller du duo, avec un dénouement pour le moins inattendu.
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Quel sacré roman, vraiment captivant, poignant ...
Sixtine une petite fille de 10 ans, disparaît au détour d'une balade seule pour rejoindre la plage. Branle-bas de combat pour la retrouver, Jeanne la maman en veut énormément à son mari qui devait la surveiller, la belle famille qui s'y met aussi...
Sans doute un multirécidiviste qui est recherché pour le viol de 4 fillettes.
Une fois le roman commencé, vous souhaitez le terminer. Plusieurs fois je me suis mise dans la peau de Jeanne, que ferais je si ça arrivait à mon propre fils ? Je ne dormirai point, je retournerai la terre entière.
A lire absolument
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Au départ de la lecture on se dit que le sujet est connu et a été abordé maintes fois.
Ayez donc la patience de quelques chapitres, ensuite on bascule dans une intrigue qui avance de manière assez inattendue et très prenante.

On se laisse emporter par cette histoire dramatique aux côtés de cette maman aussi puissante qu'impuissante.
Un portrait psychologique finement travaillé où les émotions nous submergent.
Les auteurs nous embarquent entre stupeur et peur, entre horreur et terreur, dans ce récit aussi poignant que suffocant.

Une plume percutante qui va aussi nous amener à réfléchir sur la nature humaine et ses déviances innées ou acquises.

Une écriture addictive pour une lecture à la limite dérangeante et stressante, pour un thriller hors norme, et pourtant on se laisse porter et emporter par ce récit tragique.

Un suspense permanent, des rebondissements étonnants et un final bouleversant.
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